Let The Time Run

Chapitre 2

Lieu inconnu
23 décembre 2015
18heures
Externe

- Emilya ! Cria la mère de la jeune fille. Sauve toi ! Vite !

Emilya se leva brusquement et descendit en courant les marches du palais rouge. Elle avait compris. Sa mère avait été attrapée. Et elle ne devait surtout pas l'être aussi. Lorsqu'elle parvint enfin a la sortie du palais, elle se retrouva encerclée par une armée de cartes. Elle grimaça, prise au piège.

- Maman !! Cria-t-elle. Maman !

Une carte lui mit un coup de pied au ventre et elle se plia en deux, le souffle coupé. Elle ne pouvait plus rien faire. Aussi lorsqu'un tourbillon de fumée rouge fondit sur elle, elle n'eu pas le temps de fuir

Storybrooke
23 décembre 2016
10heures
Henry

J'étais assis a la table devant un chocolat cannelle que ma grand mère m'avait préparé, plongé dans mon livre. Personne, je dis bien personne n'avait réussi a accéder a la ville au paravent. Le sort que ma mère adoptive, Regina avait lancé sur la ville la rendait invisible aux gens normaux, je veux dire les gens qui n'appartenaient pas au contes de fées... Cela faisait presque une année entière que je n'avais vu personne de nouveau. Et Emilya était arrivée mystérieusement. Je n'avais aucune idée d'où elle pouvait venir elle était si différente de tous les gens que j'avais connu jusqu'à maintenant...

Je sentis des bras s'enrouler autours de mon cou et le parfum si sucré que ma petite amie utilisait. Violet embrassa ma nuque avant de sussurer de sa voix de sa voix de crécelle

- Coucou chéri !

Je gravai un faux sourire sur mon visage et me retournai vers elle. Je commençai à vraiment à en avoir marre de cette fille. Elle était beaucoup trop collante et jalouse à mon goût.  Elle déposa un baiser furtif sur mes lèvres et me caressa la joue

- Je t'ai manqué ? Demanda-t-elle en battant des cils.

- Oui, beaucoup. Murmurai-je.

Elle eu un petit sourire suffisant et s'assit à côté de moi.

Je me souviens pas t'avoir dit que tu pouvais rester avec moi si...?

Elle me prit la main en souriant
- Et l'autre elle est repartie ? Demanda-t-elle avec son air faussement inquiet.

Avec le temps j'avais fini par reconnaître ses attitudes. Elle n'était pas du tout inquiète. J'avais bien vu comment elle s'était comportée avec Emilya hier. Rien n'était plus transparent pour moi que la jalousie de ma chère et tendre (notez l'ironie) petite amie. Plus le temps passait, plus je me demandais ce qui me retenait de la quitter. Si un jour j'avais été amoureux d'elle, et bien cette époque est bien révolue.

- Non elle n'est pas repartie. Et son nom est Emilya. Pas l'autre. Dis-je en insistant bien sur ma dernière phrase.

Violet passa une main dans mes cheveux en prenant un air faussement contrarié. Je me retins fortement de retirer sa main brusquement. Je ne la supportais vraiment plus, je ne supportais plus qu'elle me touche. Elle avait tendance à être très tactile. Il y a un temps où, honnêtement je ne m'en plaignais vraiment pas. Mais là, ça me gênait beaucoup qu'elle pose ses mains partout sur moi, en public

Peut être parce que tu es chez Granny's, qu'Emilya peut descendre à tous moments et que tu ne veux pas qu'elle te voie avec elle ?

Emilya ? Nooon ! Je la connais depuis une journée !

Mais tu aimerais bien la connaître un peu plus, n'est ce pas... Non ! Ok, elle est jolie mais le temps où il me suffisait de voir une jolie fille pour être complètement fou est révolu !

- Chéri tu m'écoutes ?! Demanda Violet en agitant sa main devant mon visage

Je secouai la tête, comme pour sortir de ma réflexion et jetai un léger coup d'oeil aux escaliers de l'auberge.  Forcément, pour en plus me faire douter encore plus, je vis Emilya descendre petit à petit les marches d'un air distrait. Elle avait attaché ses cheveux en queue de cheval et... s'était maquillée ? Dire qu'elle n'était pas tout simplement magnifique serait un mensonge

Qu'est ce que je t'avais dit... Tu l'aimes bien ! Quoi ? Mais non ! Menteur.

Je secouai à nouveau la tête et fit mine de rapporter mon attention sur Violet qui me racontait à quels point ses cheveux avaient été infernaux ce matin.

C'est pas que je m'en fiche mais un petit peu quand même.

Henry.

QUOI ENCORE ?

Emilya vient vers toi.

Je me détournai de Violet et fit un grand sourire en faisant signe à Emilya, interrompant ma copine dans son monologue

- Hey ! Emilya ! Viens t'asseoir !

Elle sourit et vint s'asseoir à mes côtés, l'air un peu gênée. J'étais tellement absorbé par sa beauté que je ne remarquai pas immédiatement le regard noir que Violet nous lançait

Lieu inconnu
23 décembre 2016
15heures
Externe

Un jeune homme, châtain aux yeux verts électriques était assis sur son lit, dans une cabane isolée du camp. Il avait besoin d'être seul quelques instants. Il contemplait, l'air complètement absorbé, la photo d'une jeune fille rousse aux yeux verts foncés. Elle avait un visage fin et des traits délicats. Le jeune homme était desepéré. Il l'avait cherchée partout pendant plusieurs années mais en vain. Il ne pouvait pas supporter sa disparition ! Elle lui avait promis, il s'en souvenait parfaitement dans les moindres détails, de ne jamais le quitter. Elle en avait fait le serment...

C'était lors d'une chaude nuit d'été. Tous les deux étaient sur le bord de la plage, l'un dans les bras de l'autre, tel deux jeunes adolescents amoureux... Ce qu'ils étaient. Il avait embrassé son front et murmuré dans son oreille :

- Tu ne dois jamais me quitter. Tu m'appartiens tu t'en souviens ?

Elle avait sourit. D'un sourire qui avait le pouvoir d'illuminer le plus noir des coeurs, celui de l'homme qu'elle croyait être l'amour de sa vie

- Oui, Peter. Je m'en souviens. Et je te jure que jamais je ne te quitterais.

Le jeune homme serra les poings à ce souvenir. Elle avait promis. Et elle l'avait quitté. Elle n'avait pas tenu sa promesse. Et ça, il ne l'avait jamais accepté. C'est pourquoi, en vain, il la cherchait partout. Pour la reprendre, la faire regretter ce qu'elle lui avait fait

- Tu ne me fuiras pas indéfiniment, Emilya... Chuchota le châtain en regardant la photo. Peu importe où tu es, avec qui... Je te retrouverais toujours. Peter pan n'échoue jamais.