Elle s'avance bien comme il le faut, en train de lutter,
Face au jour qui retarde son avancée.
Je contemple par la fenêtre, devant ma silhouette le paysage,
Avec pour seule entité les traits du reflet de mon visage.
Ça me rappelle ce soir d'été lorsque ta peau scintillait sous les néons de la lune.
La nuit elle est femme, la nuit elle est belle.
Alors je m'étais abandonné(e) aux désirs de ma plume,
Détentrice de tous les pouvoirs tu as été dès minuit ma souveraine.
Et maintenant sous les larmes nébuleuses de mes sentiments,
Par-ci, par là, les étoiles me noient jusqu'à toi.
Pourtant j'ai encore mille et mille battements de coeur à t'offrir,
De fait, pour te retrouver je ne peux m'empêcher de courir.
Te façonner de mes mots, être le frisson sur ta peau,
Te souviens-tu ? On a rigolé, On s'est embrassé.
Devant un lac noir,
Au fer rouge mes larmes et mon chagrin sont maintenant dessinés.
Ainsi je me bats dans les vents froids d'une nuit sans toi, d'une nuit sans espoir.Diaz
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Ce ne sont plus des enfantillages.
PoetryPublication de textes divers et variés. Plus matures et plus récents que ceux du premier recueil.