Chapitre 10 (Partie 2)-Au moment où on s'y attend le moins

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J'étais allongée dans mon lit,mouchoirs dans la main,prêt à venir essuyer mes larmes rebelles.Je mourrai de faim mais il m'était impossible de manger.Comme il m'était impossible de me lever.Comme il m'était impossible de sourire.Mon sourire s'est meurtrie avec le temps.Chaque jour était un supplice que je devais surmonter.Ce supplice avec lequel je devrais vivre chaque instants,chaque moment de mon existence.La dernière fois que j'ai passé le seuil de la porte,c'était pour aller à son enterrement.Elle m'avait faite une chose ignoble mais c'est moi qui est fait la pire chose qu'il soit.Je l'ai laissé mourir sans se soucier d'elle.Car mon égaux était ma priorité.Car je ne pensais qu'à moi.Lucie s'est suicidée et c'était de ma faute.On s'était éloigné depuis cet incident mais je ne peux pas faire comme ci que notre amitié n'avait jamais existé.Cette amitié si chère que j'avais dévalorisé ces derniers mois.Tous ses moments que l'on a passé ensemble,je me les suis remémoré en lisant la lettre qu'elle m'avait laissé.J'étais sa meilleure amie et je n'ai rien fais,je les laissé crevé devant mes yeux.J'ai tué  ma meilleure amie.Comment voulez vous vous regarder dans un miroir après ça ?Tout le monde peut radoter que ce n'est pas ma faute,ils ont tort,il faut dire la vérité,je ne suis qu'une putain d'égoïste.

Aujourd'hui j'avais tué Lucie et je ne tenais pas la promesse que j'avais faite à Nathan.
Je me torturai dans mon lit,le cœur déchiqueté.J'esseyais de m'imaginer la vie qu'elle avait dû endurer pour en arriver là.Si elle était encore là,elle serait en train d'ouvir les rideaux pour laisser passer la lumière dans ma chambre,tirerai la couverture pour me pousser à me lever,critiquerai mon pyjama pour pouvoir me faire mettre une magnifique robe qu'elle m'aurait déniché.Sa joie de vivre m'aurait remonté le moral mais ce n'est pas comme ça que cela se passera,pas cette fois-ci,ni pour les prochaine.Je devais me ressaisir,pour moi mais surtout pour les autres.Je me mouchai une fois dernière fois avant d'ouvrir mes rideaux et la fenêtre.Je respirai l'air frais.Je voyais toutes les personnes qui vivaient leur vie.Certains se retrouver,d'autres se hâtaient pour ne pas être en retard.La vie continuait même si ces choses horribles nous le font parfois doûter.Je pris une robe printanière et mis des sandales.Je fis une mise en beauté très rapide.Et dévalait les escaliers comme ci de rien était.Parce que j'étais obliger de ne pas me laisser abattre,je devais être forte.Je me força à sourire.Ma mère fut surprise de me voir mais ne releva rien.Je ne déjeunais pas et jeta un oeil sur l'horloge.Avec un peu de chance,je pourrais peut-être arriver à l'heure pour mon 1er cours de la matinée.Je pris mon casque,mis  Wicked Games,et je partis mon sac de cours à la main,comme un matin normale.Moi qui voulais changer de routine il y a encore quelques temps...J'étaiuxs décidemment très naïve.Le vent soufflait dans mes cheveux,les rayons du soleils illuminait mon visage grisâtre,les lycéens marchaient en direction du bahut,c'était le matin typique que j'adorais.Dans la cours,je vis les filles,toutes souriantes,qui continuaient leur vie comme elles pouvaient.Elles me demandèrent toutes comment j'allais.Je mentis et leurs dis que tout allait bien.Que vouliez-vous que je leur réponde d'autre ?Elles aussi étaient en deuils.

En deuil ?Ah nan j'ai parlé trop vite !
Elles avaient certes de la peine mais seulement pour avoir l'attention des gens.Elles ne se gênaient même pas pour dire le dos retourné que de toute façon Lucie n'était qu'une pute.Sa mémoire était salit juste à cause de quelques erreurs qu'elle a pu commettre.Personne ne se souviens lorsqu'elle s'investissait pour les associations caritative ?Personne ne se souviens quand elle aidé tout ceux qui croisaient son chemin ?
On dirait que leur mémoire leur joue des tours.J'étais devant elles,je les laissais parler.J'avais fais trop de mal à Lucie,je ne pouvais pas laisser passer ce qui était en train de se passer.
Je pris ma bouteille d'eau et les arrosa toutes pire qu'une gamine.

"De la part de la pute et de son amie."rajoutai-je

Je partis tête haute vers la porte du cours de philo.Je les entendais hurler,dire que j'avais péter les plombs.

À partir d'aujourd'hui,plus rien ne serai comme avant.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 23, 2018 ⏰

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