Chapitre 8 (Partie 1)-Quand la mort devient plus forte que la vie.

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PDV Nathan

J'ouvrais les yeux difficilement,ce geste si simple que j'avais effectué des centaines de fois dans ma misérable vie était devenu très compliqué et surtout très douloureux.
Je vis une lampe très forte m'éblouir.Je vis également les visages pâles accompagnés de quelques larmes de mes parents .
Un sourire se dessina sur leur visage quand il me vit les yeux ouverts.On aurait eu l'impression qu'il reprenait vie,ces dernières heures ont dû être horrible pour eux,je m'en voulais de leur faire subir ça.

Ma mère s'agenouilla à mon chevet et embrassa ma main un nombre incalculable de fois.Mon père était plus réservé mais je voyais qu'il était soulagé.Ma maladie devait être à l'origine de tout ça.Comme ci que ma vie n'était pas assez compliqué il fallait que j'ai cette merde !

Une fille brune aux yeux larmoyant était au seuil de la porte,deux cafés dans chaque main.Enza avait les yeux rouges,le teint grisâtre,et un aspect négligé.(on se demandait qui était malade dans l'histoire !)
C'était ça que je redoutais,faire mal aux gens que j'aime,il m'était impossible de les voir comme ça.Enza me fit un signe de la tête,donna les gobelets en carton à mes parents pris l'initiative d'aller chercher le médecin.Quand elle m'avait vu,son visage s'était illuminé,mais elle s'abstenait.

Quand elle fit demi-tour le sourire aux lèvres ,je fusillais ma mère du regard.

"Tu lui as dis quoi ?questionnais-je sur un ton un peu agressif
-Ton amie a respecté ton intimité en ne posant aucune question,et n'a cessé de veiller sur toi,ces deux dernières semaines(deux semaines !!!!)ont été difficiles pour ton père et moi et elle nous a beaucoup épaulé,je lui suis très reconnaissante,je ne sais pas comment tu l'as considère mais elle,elle tiens énormément à toi,ça crève les yeux."

Mon père hocha la tête et l'on frappa à la porte au même instant.Ma mère ouvrit la porte c'était le médecin.Je me suréleva comme je pus pour essayer de voir Enza mais je ne la voyais pas.

"Eh bien je vois que l'on va beaucoup mieux !déclara le médecin (il me soûlait déjà !)
-Un peu tourmenté.répondît-je calmement
-Il va peut-être falloir vous décider à enfin vous soigner,cela éviterai de mettre en larmes votre petite amie.
-Ce n'est pas ma petite amie.dis-je très sèchement avec un ton autoritaire
-Oui bien sûr,ce n'est pas à moi que vous allez me la faire !"

Inconsciemment je dirigeais mon regard vers le sol,assez honteux. Mes joues chauffaient et rougissaient.

Le médecin me tendait une feuille de papier rose plié en 4.

"De votre "amie."me précisait-il

J'étais niais,mon coeur faisait n'importe quoi dans ma cage thoracique,et j'eus un large sourire.C'était donc ça l'amour ?

"Et après ça tu me diras que ce n'est pas ta petite amie ?!"

Une ado amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant