2️⃣

35 4 6
                                    

"Pourquoi... pourquoi est ce que moi j'ai pas de père.... pourquoi moi...." mes larmes coulaient et ne s'arrêtaient plus.

Je me leva et regarda par la fenêtre. Les étoiles étaient là, devant mes yeux, mes larmes coulaient, mes pleurs ne se finissaient plus. Je pleurais et je pleurais. Je ne pouvais plus m'arrêter.

"Pourquoi ?! Pourquoi moi, hein ?!! Pourquoi ?! J'en ai marre !" Chuchotais-je difficilement.
Je baissa la tête et eu une idée. Je me retourna et regarda la paire de ciseaux rouges qu'il y avait sur mon bureau. Je m'en approcha et les prena, tremblante.
J'enfonca le bout dans mon poignet et traça violemment un trait. Je saignais. Je regardais mon poignet, sans voix, le tenant et laissant de chaudes larmes couler dans la plaie.

Je m'allongeas et sécha mes larmes au bout d'un moment. J'attendais mon copain par message. Mes pleurs s'arrêtaient difficilement. Quand il m'envoya un message, j'étais déjà endormie dans mes larmes. Le lendemain, un appel vint me réveiller.
"*Nightcore - I'm Alive (Sia)*"

J'ouvrais les yeux et je vis "Mon ange 😍" sur l'écran. Mes yeux me piquaient. Je décrocha.
"A-Allo ?" dis-je timidement.

"Chisoko ? Tu vas bien ? Tu ne m'as pas répondu hier soir. Tu m'avais dit que tu n'étais pas bien et qu'il fallait qu'on parle. Tu t'en rappelles ?" me dit-t-il bien inquiet.

"O-Oui. Mais je préfère ne pas en parler pour l'instant en fait. S'il te plaît, parlons d'autre choses." j'essayais de contourner le sujet car je trouvais cela bien délicat.

"Tu es sûre mon amour ?"Ça ira ? Tu ne veux pas me dire pourquoi tu étais triste ?" insista-t-il.

Je m'effondra en larmes.
"C...c'est... je... j'ai... j'ai pleuré des heures... je.. j..j'ai.. je.."

"Mon ange, ça va vraiment pas. HABILLE TOI, je viens te chercher dans 10 min !!!" puis il raccrocha. Je n'ai pas eu le temps de dire le moindre mot qu'il raccrocha. Je sécha vite mes larmes et m'habilla. Ma mère me vit descendre les escaliers rapidement, elle me dit alors :
"Où tu vas comme ça, Chisoko ?!"

"Guendaru vient me chercher à l'improviste ! Je t'expliquerai tout à l'heure !" dis-je en claquant la porte. Je me mit à courir dans la rue laissant des larmes couler. Je m'arrête et je me mets à genoux. Je pose deux minutes mon esprit car il réclame d'urgentes pensées. Je mit mes mains sur mon visage et baissa la tête. Guendaru arriva en courant vers moi.

"Chisoko !" il me releva et me prit dans ses bras. Je le serra de toutes mes forces et pleurait. Il me porta sur son dos et m'emmena jusque chez lui. Il me tendit une tasse de chocolat chaud, me mit une couverture sur le dos et s'assit à côté de moi.
"Mon ange. Raconte moi ce qu'il se passe." me dit-t-il.
Je lui raconta tout en détail et il resta choqué.

"« Hoooo.... Mon amour, il faut te changer les esprits et chasser ces vilains démons qui te tourmentent tant, je ferait tout pour faire fuir ce mal qui te ronge. Ça va aller. Si tu veux, je t'emmène quelque part, ça te dirait un cinéma ? Ça te remonterait le moral, non ?" me proposa-t-il.
"D-d'accord."

Il mit ma veste sur mon dos et prit ma main.
"On doit prendre le bus pour ça. C'est étonnant mais le cinéma est à côté de l'arrêt de bus "Jacinthes". me dit-t-il en me tendant ma carte Pastel.
J'acquiesça et obéit sans histoire. Dans le bus, il n'y avait qu'une place. Il me souffla :

"Assieds-toi ici, mon amour." Je m'assis et je ferma les yeux.
"Guendaru est un garçon génial. N'importe quelle autre personne m'aurait demandé ce qu'il se passerait au téléphone. Si seulement tout le monde était comme lui..." soudainement, je me rappela de mon téléphone. Je l'alluma précipitamment et je vis pleins de messages de Sharîn.

"Chisoko ?" -Sharîn. 11:46

"Ma Chisoko.. répond moi ! 😞" -Sharîn. 11:59

"Je t'ai vexé ? S'il te plaît... Je m'inquiète Chisoko..." 15:27

Et une multitude d'autres messages.

Pendant ce temps chez Sharîn, elle regardait sans cesse son téléphone, jusqu'au moment où...

"Je t'ai vexé ? S'il te plaît... Je m'inquiète Chisoko..." -Sharîn. Lu.
"Merde, Chisoko a lu mon message mais elle ne me répond pas. Zut. J'espère qu'elle ne me fait pas la tête.

De retour du côté de Chisoko, Guendaru mit sa main sur l'épaule de Chisoko.
"Chisoko, on va descendre.

Prochain arrêt : Jacinthes.

Plongée sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant