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Je sortit de chez moi. Nous étions censés nous retrouver près du banc sur lequel on s'est quittés tout à l'heure. Je m'assis et prend mon téléphone. Je vis les messages de Sharîn.

"Aaah ! Chisoko ! Tu m'as manquée !" -Sharîn. 20:46
"Ahah 😉 Tu vas bien ? Tu es ou ? Tu fais quoi ?" -Chisoko. 20:48
"Je vais bien. Je suis chez moi et je dessine. Et toi ? ❤️" -Sharîn. 20:49
"Je vais bien, je suis désolée de ne pas t'avoir répondu plus tôt. J'étais profondément mal et j'ai passé la journée avec Guendaru pour me changer les idées. On parle en appel, ce sera plus facile ! Je vais tout t'expliquer ! ☺️☺️" -Chisoko. 20:52
"OK !" -Sharîn. 20:52

Pendant l'appel je racontais ma journée à Sharîn.
"Guen m'a emmenée au cinéma et m'a payé des éclairs au chocolat. Il sait me changer les idées, je l'adore. C'est le meilleur. Il m'a toujours accepté comme je suis et chacune de mes erreurs naturelles sont pardonnées. Il ne laisse rien détruite notre amour et il est fort. Ça c'est quelqu'un de bien, qui est fort, qui se bat pour son couple. Je l'adore mais tellement..." je pourrais continuer des heures à blablater.

"Ah ouais, quand même, je suis jalouse... en plus il est trop beau !"
"Eh ! Parle pas trop vite ! Il est à moi !"
"Je sais ! Tu sais bien que je rigole mon idiote préférée ! Allez je vais devoir te laisser, gros bisous !" et elle raccrocha.
Je me retournait et je vit Guendaru debout derrière le banc. Il me regardait et m'écoutait depuis tout ce temps ! Je rougis et descendit du banc.

Je mit ma main derrière ma nuque.
"T...Tu m'as entendue ?"
"Oui aha, je suis content de t'avoir remonté le moral mais je suis là pour toi et c'est normal !" dit-t-il en me souriant. J'avais 50€ sur moi en fouillant ma poche. Nous sommes en pleines vacances d'été, qui dit vacances dit fête foraine ! Je dit à Guen :
"Guendaruuuuuu ? Tu as de l'argent sur toi ?"
"Oui, j'ai 20€ sur moi. Pourquoi ? 😉" me dit-t-il d'un regard interrogé.

"Garde t'es 20€. On en aura pas besoin, mais..."
Je pointa du doigt de la lumière au loin. Plein de couleurs éclatantes étaient dans le ciel.
"Il y a un parc d'attraction (une fête foraine si tu préfère...) et je vois une grande roue d'ici ! On pourrait faire un tour ?? J'ai 50€ sur moiii ! Tu n'auras pas à payer !" dis-je, suppliante.

Il s'approcha de moi, colla son front au mien et me souffla:
"Je pourrais payer 1 millions d'euros pour pouvoir prendre ce plaisir avec toi. Deux tours c'est 15€. Allez, range ton billet et viens." Il me prit la main et je le suivit.
Entrée dans le parc d'attraction je restais émerveillée. Je mourrais d'envie de faire toutes les attractions ! Mais avec le si peu d'argent qu'on avait, on ne pouvait pas faire grand chose. Mais ce n'était pas grave.

Je me précipita vers la grande roue; Guendaru ne voulait pas y aller.

"Non ! Chisoko, Ooh non pas ici !"

"..."

"Ne te vexe pas mon amour, si tu veux je..." je souris malignement et l'interrompit.
"T'as peur ?"

"Moi ?! Peur ?! N'importe quoi ! Tu vas voir !!!" me dit-t-il bien motivé.
10 minutes après nous étions dans la grande roue. Le ciel débordait d'étoiles et depuis la grande roue on voyait toute la ville. C'était magnifique. Je leva la tête et vit Guendaru assis en face de moi, il regardait en bas aussi. Je le regardais, folle amoureuse. Il est mignon à regarder comme ça. Il était paralysé par la peur mais il était émerveillé.

"Guendaru, tu sais que tu es grave mignon quand tu regardes au loin ?"
Il rougit et me répondit:
"Oh... m..merci."

Après le tour de grande roue je dit à Guen: "allez, t'as assez souffert dans la grande roue, je te laisse choisir ! Il nous reste 55€. On peut faire environ 2 attractions et pouvoir s'acheter de petites gourmandises.
Il me dirigea vers une énorme "chose" toute noire. C'était bien présenté je trouve. Je comprit soudain que c'était un train fantôme. Il avait fait la grande roue pour moi, je pouvais pas refuser.
Une fois dans le train, je vit une affiche:
"Souriez, vous êtes filmés ! :)"

J'étais mal à l'aise face à ça. Le train démarra à peine que j'étais déjà morte de trouille. Le train accéléra d'un coup, j'eut très peur. Je me blottissait contre Guen par peur. Des gens déguisés jouaient super bien leur rôle d'horreur. Des gars avec des tronçonneuses et des monstres effrayant apparaissaient en plus de cris. Évidemment, les miens accompagnaient les cris ignobles de ces formidables comédiens...

On descendit du train fantôme.

Plongée sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant