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mercredi, 8h26.

aujourd'hui, le temps est plutôt frais et pluvieux tu sais. alors que mon habitude prenait le dessus, tu t'es doucement dirigé vers moi, les pas silencieux mais lourds, et manipulée comme j'étais j'y étais persuadée. persuadée que tout ceci n'était qu'une vulgaire pièce de théâtre, persuadée qu'on pouvait y arriver. j'avais cru que ça allait changer, j'avais cru que tu pouvais changer. redevenir l'homme que tu étais m'émerveillait et m'émoustillait, j'en avais d'ailleurs tout autant des frissons qui me touchaient comme un bonheur pur et nouveau. te revoir sourire, te sentir de nouveau, tout ceci m'étais déjà inconnu alors que j'avais l'impression que ce n'était qu'hier. que ce bonheur ne s'était pas dissipé.

souriant de plus belle, ton corps m'atteignait d'un souffle alors que tes pas venaient de se suspendre. je n'avais donc pas encore réalisé. tu m'avais claqué. la joue rouge causant mes fraîches larmes, créaient en moi le néant. tout ce petit cinéma car je t'avais "maté" et reluqué comme tu le répétais si bien en écho. je n'osais plus te regarder en face car j'avais l'aptitude de savoir parfaitement que je t'admirais à longueur de journée, toi et ton physique hors norme ; toi et tes petites habitudes qui me fascinaient. à ce moment là tes amis s'esclaffaient et s'étouffaient de rire si fort que ce son persistait encore à résonner dans mes oreilles, et ce pendant tout une nuit. dans ma tête pleine de désespoir.

rappelles toi également, qu'il y a 4 ans, c'était toi qui faisais ces gestes.

↬ accumulation |  jjk.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant