dimanche, 5h20.
je scrutais insensiblement et silencieusement la neige s'écouler, virevolter dans l'air et s'envoler dans le ciel, du rebord de l'encadrement de ma fenêtre, repensant maintes fois au passé. cette fenêtre si mythique, t'en rappelles-tu ? je ne pourrai recompter le nombre de fois où tu as escaladé celle-ci pour accéder à ma chambre, et ainsi je ne pourrai recompter le nombre de fois où nous sommes montés par cette dernière pour en arriver jusqu'au toit de ma maison, afin d'observer et d'analyser ces magnifiques étoiles et ce ciel bleuté. ces nuits là, tu me chantais un air nouveau, avec toujours plus de beauté et tu finissais par me bercer dans tes bras musclés en me chuchotant des "je t'aime" à longueur de temps, jusqu'à ce que je trouve le train qui me conduisait au sommeil. puis, peu de temps après, tu me portais et me ramenais dans mon lit, me serrant comme si j'allais m'envoler, comme un pétale de marguerite. j'en revenais à la réalité, je ne cessais de repenser à notre ancienne vie, et je souriais, crispée. nos rires cristallins qui s'entremêlaient, qui ne faisaient qu'un me laissaient un goût plus qu'amer au travers de ma gorge. je ne peux plus passer une seconde de plus sans avoir mal au cœur mais, après tout, c'est notre destin et je me dois de l'accepter. rien ne se passe au hasard je dois dire. je me rappelais encore de ton souffle chaud électrisant mon cou nu, de tes mots doux et réconfortants qui se faisaient sentir dans le creux de mes oreilles, de ton sourire si magnifique qui ne s'adressait qu'à moi. je me souvenais surtout de tes yeux qui avaient cette étoile de confiance, d'amour au plus profond. mais aujourd'hui, toute l'emprise que tu as obtenue sur moi est irrépressible, je ne me contrôle plus, je n'y arrive plus et tu le fais à ma place si facilement. c'est un pouvoir qui grandit un peu plus chaque jour et qui est ingérable. pitié si tu savais combien de fois j'ai essayé de te détester, toutes ces putains de nuits blanches à chercher, à me déchirer le crâne pour une quelconque solution, pour t'oublier, te sortir définitivement de ma vie. en vain bordel , combien de fois j'ai voulu te tuer.
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↬ accumulation | jjk.
Fanfiction❝ ─ je suis à un fragment d'exploser. ❞ ❝ ─ désolé, j'aurai du le faire plutôt, pardonne moi ❞ ❝ ─ too late. ❞ [ terminée. ] jiminectarine©