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jeudi, 11h43.

cette heure-ci, sous le minuscule rayon de soleil qui traversait cette vitre, tu m'as observé d'un air de pitié. nous étions devant une scène, la même que je pourrai apercevoir d'un film, d'un milliardaire se moquant d'un modeste, où bien d'un visiteur reluquant un animal animant un zoo. je n'étais pas une bête de foire le savais-tu ? et le sais-tu encore aujourd'hui ? mes pensées se brouillaient mais de ce que je pus en retenir, je crois que je pensais du plus profond de moi que tu étais absurde. et c'était purement vrai. ton coup d'œil ne semblait pas de bonne pitié, mais plutôt de supériorité envers ma personne. tu ne peux pas être en connaissance de ces pensées, comme quand je me disais que je désirais me lever de cette foutue chaise, que je voulais te prendre par le col pour te hurler dessus et me déchaîner sur la personne ignoble que tu étais.

impuissante, voilà ce que j'étais.

je t'apercevais, toi un être magnifique, je t'aimais tellement que je ne pouvais absolument rien faire contre toi. aveuglée par les sens contraires de la haine, j'obéissais à mon cœur qui ne désirait que toi. mes pensées se brouillaient, devenaient vagues tant je pensais à toi à longueur de journée. il était impossible pour moi de te haïr, ni même te juger ou bien te répondre ; et tu le savais. l'emprise que tu avais détenue sur moi était devenu infinie, infernale. tu comprenais très bien que même si tu me tuerai, m'achèverai à coups de marteaux jusqu'à que mon corps ne soit réduit en miettes, je me laisserai amplement faire ; que même si tu me noierai à l'aide de tes mains si musclées mais si agiles, je te laisserai le faire. tu le savais jungkook, que même si tu m'étoufferai je te laisserai également le faire. tout ceci en ayant le sourire aux lèvres, de savoir que tu étais satisfais de ta tâche et que tu ais pensé à moi une seconde de ta vie. je suis absurde je le sais ; et j'aimerai que tu cesses ce pouvoir que tu as sur moi, cette supériorité si horrible. seulement mon cœur ne le veut pas, il ne peut juste pas. après toutes les choses que l'on avait vécues, tu pensais sincèrement que ça se passerait comme ça ? c'est plus fort que moi, tu es une torture, un poids et tu le sais, tu as le contrôle de mon corps, il n'appartient juste qu'à toi.

malheureusement. et ce pour toujours.

↬ accumulation |  jjk.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant