Cœur de glace ( Tom Jedusor )

Chapitre 12

Il est 19h30, et Dumbledore est venu me chercher, non sans m'engueuler pour m'être sauvée de l'infirmerie. On se dirige vers le bureau du directeur, en evitant de croiser les élèves qui se promènent encore dans les couloirs et je pense à ce que je vais bien pouvoir inventer pour convaincre les deux sorciers. En y réfléchissant, je n'ai rien à inventer, puisque je suis la première à ne pas savoir pourquoi je suis tombée dans le coma, par contre je vais devoir contourner les questions de Dumbledore... Celui ci ne vas pas se gêner pour me demander quelle relation j'ai avec Tom, où j'ai appris l'occlumencie, si je suis en possession du Diadème de mon ancêtre ou encore si j'étudie toujours la magie noire depuis Durmstrang. Bref, tout ce qui l'inquiète ou l'intéresse, mais je n'ai rien à craindre, le directeur ne le laissera pas faire, étant un ami proche de mon père.

J'entre dans le bureau suivie de mon professeur, et nous rejoignons le directeur déjà assis.
« Bonsoir Miss Serdaigle, Dumbledore. Madame Allya m'a dit que vous étiez sortie sans autorisation jeune fille...
-En effet monsieur, mais comprenez moi, j'avais besoin de prendre l'air.
- Dans ce cas Jane, vous auriez pu nous prévenir.
- Vous ne m'auriez jamais laissé sortir. Mais je ne pense pas que vous m'ayez fait venir pour parler de ça....
- Oui, vous avez raison. Je ne vais pas passer par Quatre Chemins, moi et Albus pensons que votre coma n'est pas tout à fait naturel. C'est pourquoi, nous aimerions savoir ce que vous faisiez avec monsieur Jedusor ce jour là.
- Eh bien, je pense également que ce coma et bizarre, Madame Allya pense qu'il s'agit seulement d'un fort choc émotionnel. Mais si c'était le cas, je me serais juste évanouie...
- Peux être, mais cela ne nous explique toujours pas ce qu'il s'est passé entre vous et Tom.
- Voyons Albus, vous voyez bien que cette enfant n'est pas en forme !
- J'ai récupéré depuis, ne vous en faites pas, seulement, je ne pense pas que ma vie privée vous regarde professeur...
- ... Avez vous revu Tom, Jane ? Il demande régulièrement de vos nouvelles.
- Je n'ai pas encore eu l'occasion de lui parler, je suis directement allée dans ma salle commune. Mais pourquoi cette question ? Vous pensez qu'il a un rapport avec ce qu'il m'est arrivée ?
- Pas directement, mais après tout c'est lui qui vous a porté jusqu'à l'infirmerie.
- J'ai compris, j'irai lui parler...
- ...et vous nous ferez un rapport de ce qu'il vous a dit.
- Bien je pense que le sujet est clos, ajouta le directeur en voyant le regard noir que je lance à Dumbledore.

Je m'apprête à partir mais le Directeur m'invite à me rasseoir. Qu'est ce qu'il veut encore ?!
« Excusez moi miss mais nous devons encore vous dire une chose... Je crois savoir que vous vous entendiez bien avec miss Stanley.
- Eh bien, je ne suis pas vraiment amie avec Elisa, mais elle est plutôt gentille . Ou voulez-vous en venir ?

En voyant le visage décomposé de son supérieur, Dumbledore prit la parole.

«Jane, vous savez bien que l'on ne peut transplaner a Poudlard. Or, ce n'est pas impossible a Pré au lard... Lors de la dernière sortie, un groupe d'élève a été agressé par des partisans de Gel..Grindelwald...
- Vous voulez dire que...
- Oui, ils ont tué 3 élèves, nés moldus et sang mêlé, et blessé quelques sang pur également présent avant de partir.
-Dois je comprendre qu'Elisa compte parmi ces 3 élèves...
- Oui miss, tous comme Dylan Mock et Kevin Joseph, et nous en sommes navrés.
- Mock... Le petit frère du poufsouffle, Neven ? »

Pourquoi Dippet vient de relever la tête et que lui et Dumby me fixent bizarrement... Ah, oui, il viennent de m'annoncer que trois de mes camarades sont morts et je ne montre aucune tristesse. J'ai toujours été comme ça, ils ne devraient pas être étonnés. Je suis tous de même désolée pour Neven, le meilleur élève de poufsouffle avec qui je m'entends plutôt bien. Tous comme pour la famille et les amis d'Elisa, mais je n'étais pas particulièrement proches d'elle, nous étions même plutôt rivales : la princesse et la préfète de Serdaigle, toujours en compétition. Mais finalement j'ai une excuse valable pour enfin partir.
« Je... j'ai besoin de prendre l'air ! Bonne soirée messieurs !»

Avant qu'ils n'ai
le temps de répliquer, je sort en vitesse de ce maudit bureau, m'ayant fait passer une soirée catastrophique. Il doit être 21 heures, je descends à la volière rapidement, puisqu'il ne me reste qu'une heure avant le couvre feu. Je fais apparaître un bout de parchemin et une plume, puis j'écris un message bref à Tom, pour que l'on se retrouve demain. Je me dirige vers la cage du hibou de Tom et je demande à l'oiseau d'apporter le message à son mettre, en étant discret. L'oiseau prends son envol et je me dirige vers l'infirmerie pour y passer la nuit. Je n'est clairement pas le courage d'affronter toutes les questions des filles de ma maison. Je déverrouille la porte d'un simple sort et m'allonge sur le lit que j'occupais ce matin.