Premier amour. (Poème)

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L'amour ne connaît pas la distance.
Et ce n'est surement pas jeu de coïncidence.
Je m'en rappelle encore,
On était rien que tous les deux,
On ne s'était jamais regardés dans les yeux,
Ni même effleurés nos corps.
Mais l'élan de nos coeurs,
Faisait affront à nos peurs.

Un soir les kilomètres battus,
J'ai goûté au sucre de ses lèvres.
Et par un désir têtu,
Nous avons partagé notre sève.

Tout était beau.
Il connaissait tout de moi comme je connaissais tout de lui.
On a voulu defier le monde et le temps, alors sous le chant mélodieux de quelques corbeaux,
Nous nous sommes promis a chacun et pour la vie.
Le bonheur au bout de la peau.
Qui aurait cru à un tel fardeau ?

Mais un jour, sans prévenir, mon homme s'en alla,
Laissant de son odeur par-ci, par-là.
Plus de bras réconfortant, ni de sourire bienveillant.

Tu n'es plus là, mais sache que j'ai encore ton empreinte, notre fièvre dans mes draps.
C'est comme si toutes ces années quand nous étions aimants et séparés,
Tu avais planté des fleurs sur chaque passerelles de mon coeur,
Et que dès à present tu les laissais faner.

J'ai toujours quelques photos, et te souviens-tu ? Tu as oublié ton manteau...
Sans importance me diras-tu,
Mais ces quelques futilités,
Daigne à prouver,
Que tu as été près de moi, 

Que nous nous sommes aimés.

D'après l'histoire de Léa première inconnue.

Eva. (Everlaine)

Récits d'inconnusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant