5. Nouveau départ

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Après l'arrivée à l'aéroport, les heures d'attente pour la navette commencèrent. Et oui, nous ne sommes pas la planète favorite au niveau tourisme ça c'est sûr ! Alors ces engins vont et viennent à un rythme assez aléatoire.
A peine 30 minutes plus tard je dormais déjà sur l'épaule de Liendra.

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- Leeloo sauves nous !!

- Maman !?

Je ne comprends rien ces voix, ces cris.... ils ressemblent à mon cauchemars que j'ai eu il y a quelques jours. Mais tout est si... noir. Je ne vois presque rien et en tendant mes bras de chaque côté, je rencontre une surface lisse et froide. Un couloir. Je me trouve dans un couloir. Un endroit sombre et humide qui ne présente en général rien de bon.

- Gamine aides nous !

De quoi ? La voix venait de gauche. Je me rapproche prudemment quand ma tête heurte une porte blindée.

- Aïe ! Nom de.... c'est pas vrai !

Je me fais soudain toute petite en me rendant compte que je venais de signaler ma position dans un endroit inconnu et potentiellement dangereux. Je me redresse et dirige mon regard vers la porte quand soudain ma vision croise une paire d'yeux brillants.

- Aaaaahhh !!!!

- Non, non, chuuut !! Bordel tu vas tous nous conduire dans notre tombe !

- Pardon, pardon... mais à apparaître comme ça sans prévenir c'est un coup à faire une crise cardiaque !

- Je m'excuse petite. Ce n'était pas mon intention.

La petite lampe présente devant la porte de la cellule me permet de détailler son visage. Il a des cheveux d'un bleu nuit similaire aux miens. Et des yeux de la même couleur. Ça veut dire que je suis toujours sur ma planète pourrie. En me rapprochant, je constate que sa peau est striée de rides probablement liées à la fatigue ou au soucis. Et il possède des marques rouges sur les joues ainsi qu'un hématome sous l'oeil.

- Que voulez-vous que je fasse ?

- Pardon ?

- Vous aviez dit " aides moi ".

- Oh oui ! Je... hum... les gardes sont sûrement en pleine partie de carte alors je vais t'expliquer ce qui se passe.

Son ton était sérieux mais on voyait bien que ce sujet était douloureux et à quel point ce pauvre messieur était inquiet. Pour simple réponse, je hoche simplement ma tête.

La Bataille des 12 Armées Où les histoires vivent. Découvrez maintenant