Chapitre XII

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< PDV AARON >

Ma tête tournai et j'avais l'impression qu'un marteau-piqueur s'amusait à gratter chaque coin de mon crâne. Ma femme était partie à New-York et voilà que le lendemain je commençais déjà à me saouler. Ironique, n'est-ce pas ? Elle me manquais... C'était quelque chose de fou. Je ne pensais jamais aimé quelqu'un aussi fort.

 Je ne me souvins de rien de la soirée de Caroline, je sais juste qu'après être parti de l'aéroport, j'ai passé la journée avec mes potes et nous sommes aller à cette soirée à la nuit tombée. Malheureusement, mon esprit à complètement divaguer pendant ses quelques moments d'inattentions. Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai été dans cette '' transe ''. Mais dû à mon odeur, je parierais pour quelques jours.

Mes yeux s'ouvrirent enfin même si ma vue était quelques peu floue. Je me retrouvais sur un canapé inconnu, je me redressais en m'ébouriffant les cheveux avec ma main. De ce que je pouvais voir le salon étais en bordel. Heureusement que ce n'étais pas chez moi. Plusieurs corps endormi étaient éparpillés sur le sol, et l'odeur de l'alcool, la sueur et le vomi embaumait la pièce. j'observais ma montre, 13h00. Rah, ce mal de tête devenait vraiment insupportable. Je me levais un peu mieux avant de poser ma main sur un liquide gluant et visqueux. Ma tête tourna instantanément vers la chose et un cri rauque sortit de mes lèvres pulpeuses. DU vomi. Je comprends mieux pourquoi l'odeur du vomi étais proche, et dire que je pensais que c'étais moi. Je secouai ma main dans tous les sens en mettant parfois quelques gouttes jaunâtres sur le visage des endormi. 

Finalement je décidais de me lever, mais peut-être un peu trop rapidement car ma tête recommençait déjà à tourner. Je posai ma main sur ma tête, et forcément ce fut la mauvaise, le liquide se rependit sur mes cheveux alors que je laissais échapper des gémissements rauques, énervé. La prochaine fois, je me promets de beaucoup moins boire, même si, pourtant, je n'ai aucunes bribes de souvenirs comme quoi j'aurais bu ne serait-ce qu'un seul verre.

J'arrivais pourtant à me diriger jusqu'une pièce qui ressemblait à une cuisine, ici aussi c'étais le bordel. Je vais essayer de m'extirper de cette '' soirée '', c'est pas la mienne et je ne veux pas passer la serpillière à la place du propriétaire. A chaque soirée, j'arrivais à partir toujours le dernier. Etant une bonne âme, j'aidais toujours les personnes à rangeait LEURS bordel. Pourquoi suis-je aussi gentil ? Parfois je me le demandes. Je soupire en voyant le lavabo dans un sale état, mais qu'est-ce que c'étais que cette soirée ?

Finalement, je décides de chercher dans les placards de la salle de bain qui est juste à côté et trouve un doliprane. Enfin, je penses que c'est un doliprane, je n'arrives pas à lire tellement ma vue est floue. Je soupires et avale le comprimé sans même chercher le pourquoi du comment.

* * *

Je suis enfin arrivé chez moi, bien sûr, j'ai marché. Je ne pouvais pas conduire, du coup j'ai abandonné ma voiture devant chez Caroline. Je retournerais l'a chercher ce soir. Je soupire longuement en ouvrant la porte de l'appartement ou j'héberges. Je vais directement à la salle de bain en enlevant mon t-shirt, ma ceinture et mon jean. Je fus d'ailleurs très étonné de voir que ma ceinture étais à demi-ouverte et que je ne portais aucun caleçon. Je clignais plusieurs fois des yeux, mais ayant trop mal au crâne pour réfléchir je rentrais directement dans la douche en fermant les yeux sous l'eau chaude qui coulait sur mon corps. Les gouttelettes me réveillèrent et je pouvais sentir le doliprane faire effet. Mes yeux s'ouvrèrent sous la buée qui commençait à se former sur la vitrine. Je levais les yeux vers le rectangle blanc un peu pourri, qu'on pouvait appeler plafond et profitais de l'eau qui me nettoyais le corps, comme si je n'étais aller à aucune soirée.

A la sortie de la douche, je me sentis déjà mieux, frais. Je me mis devant le miroir en passant la serviette sur mon corps pour me sécher, avant de voir des formes bizarre sur mon torse magnifiquement bien sculpté. Des griffure. En examinant un peu plus, c'étais des traces d'ongles. Mes yeux louchèrent sur cette vue. 

" Qu'est-ce que .. ? " Marmonnais-je.

Je caressais mon torse en suivant les traces. Mais qu'est-ce que j'ai bien pu foutre hier soir ? Je me mordis les lèvres en reconnaissant des ongles féminins. J'enroulai ma serviette autour de ma taille pour cacher ma nudité. Et sortit de la salle de bain pour pouvoir appeler Cédric, celui qui m'avait invité à cette fête. C'était le seul qui n'avait pas bu pour nous ramener, ce con m'avait d'ailleurs laissé sur le canapé, sans vie. Quel connard.

***

Ça faisait plus de 10 minutes que je cherchais mon téléphone, mais ou avais-je bien pu le mettre ? Bordel de merde... Téléphone à la con. La sonnette de ma porte retentit. J'allais pour ouvrir, la serviette toujours bien tenu autour de la taille. Mais quand j'ouvris ma porte, ce ne fut qu'une lettre et une photo animée en 3D que je trouvais. 

" Pris en fragrant délit. Elle ne va pas aimer. Mais ou peut bien être ton téléphone Bel Étalon ? "

Je louchais sur cette animation, mon cœur fit un bond

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Je louchais sur cette animation, mon cœur fit un bond. Non, non, non.. Qu'avais-je fais... Bel Étalon, cela me rappela de vague souvenirs. 

Moi.

Dans un lit.

 Avec Caroline. 

La Salope.

* * *

<3 

Alors ce PDV Aaron ? Qu'en avait vous penser ? Ça explique plus de choses n'est-ce pas ? Cette animation va bientôt circuler à votre avis ? Que feriez-vous à sa place ?

Ne Jamais Dire Jamais | O.D [RÉECRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant