C'est la mauvaise époque qui m'a vu naître. Je vis dans l'ère du numérique, le royaume d'internet, alors que je ne rêve que de cités sauvages et mythiques telles l'Eldorado. Que n'ai-je souhaité être une de ces païennes aux peuples disparus. Comme j'ai envié la beauté des Grecs, la puissance des Romains, le courage des Indiens et le pouvoir des Égyptiens. Combien de fois me suis-je imaginée, chassant aux côtés de Tarzan, explorant les méandres de Z, assistant à l'apogée de l'Atlantide ? J'ai adoré Poséidon, Pluton et Hestia, Loki, Fenrir et Thot, Quetzalcóatl, Odin et Huitzilopochtli. Où réside l'intérêt d'un dieu unique alors qu'il existe les divinités les plus fabuleuses ? Je ne dis pas regretter le temps des sacrifices humains à la grande déesse Terre, mais ils étaient animés d'une foi sans borne. Une foi qui forçait l'admiration.
VOUS LISEZ
Ce pourrait-il que le monde soit beau ?
RandomUne description ? Je ne sais pas... Débrouillez-vous, trouvez celle qui vous convient.