-CHAPITRE-17-

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— T'es méchante tu le sais ? dit-il faussement vexé, je rigole, Je réfléchissais à, comment peut-on s'attacher autant à une personne.

QUUUOIIIIIII ?! Panique est de retour ! Est-ce qu'il parle de moi ? Bah oui ! De qui veux-tu qu'il parle ?! Pourquoi il dit ça maintenant alors que je ne peux pas m'enfuir en courant ? Parce que tu ne peux pas courir dans tous les cas, débile ! Je fais quoi maintenant ?! Je suis suspendue dans les airs par ses bras – particulièrement musclés – et accrochée à son coup.

— Euh... Luce, ça va ? Tu fais des têtes bizarres... il doit me prendre pour une folle !

— Oui ! Enfin non... il me regarde bizarrement, je suis finie, en fait, je ne sais pas... Euh j'étais perdue dans mes pensées... Tu disais quoi ?

Je sais très bien ce qu'il disait mais je n'avais pas le courage de l'affronter.

— Bah, euh... En fait je voulais savoir si... Ça t'intéressait de prendre des cours de tires avec moi cette semaine ?

— Oui ! Ça me plairait beaucoup ! Mais dis-moi quand parce que j'ai des rendez-vous pendant la semaine et...

— Mercredi, en milieu d'après-midi, je viendrais te chercher si tu veux !

— C'est d'accord !

Je le regarde en souriant et lui aussi. On est seul, comme deux cons, au milieu d'une piste de danse, sans bouger, à se fixer. Je me mors machinalement la lèvre inferieur et j'ai vraiment très envie de capturer ses lèvres et de... Putain Lucy ! Sors ces idées débiles de ta tête et concentre-toi !

— Tu as l'air de te torturer à l'intérieur ! A quoi tu penses ? si tu savais...

— A rien ! Je suis un peu fatiguée... Tu veux bien me ramener à mon fauteuil s'il te plait !

— De nous deux à mon avis, c'est moi le plus fatigué ! Je te rappelle que je te porte depuis une demi-heure ! dit-il en rigolant et en m'assaillant sur mon fauteuil.

— Merci monsieur Dragneel pour la magnifique danse que vous m'avez offert. Je lui fais signe de se rapprocher pour lui susurrer quelque chose à l'oreille, Nous devrions remettre ça un jour... je lui embrasse la joue et fais demi-tour sans regarder sa réaction.

****

Les premiers rayons de soleils de Mardi montrent leurs nez et me réveillent doucement.

Aujourd'hui, je dois me présenter à la préfecture pour récupérer mon permis de port d'arme et je dois aussi aller voir ma famille. Je dois manger avec eux ce soir, enfin, avec mon frère et mon père. Je redoute ce diner.

Le passage préfecture s'est bien passé et je suis maintenant au restaurent avec Jubia et Mirajane que je n'avais pas revue depuis la soirée chez Grey. Nous rions et parlons. C'est agréable de vivre comme si de rien était.

— Alors Mira, ton école d'art, ça avance ?

— J'attends toujours ma lettre... J'ai peur tu sais Lucy...

— Jubia pense que Mira n'aura aucun problème pour s'intégrer !

— Merci Jub'... Et toi alors ? Quand compte tu reprendre les études ?

— Quand ma mère ira mieux... Je profite un maximum de pouvoir l'avoir avec moi ! D'ailleurs, j'ai un repas de famille avec mon frère et mon père ce soir !

— J'espère que tout ira bien !

Le serveur arrive pour prendre notre commande. Je suis presque sure qu'il est en train de faire de l'œil à Jubia... Il prend la main de Jubia et l'embrasse avec un sourire et elle est toute rouge. Il lui souffle quelque chose à l'oreille. Son prénom je crois, Leon. Il a des cheveux d'un gris très clair et des yeux petit et noir.

— Tu lui as fait de l'effet dites donc ! je lui donne un coup dans les cotes pour qu'elle reprenne ses esprits.

— Oh mon dieu ! Jubia a trompé monsieur Grey !

— Jub', il t'a juste embrassé le dos de la main ! Ce n'est pas grave ! dit Mira en rigolant.

Nous rigolons toutes face à ces mots.

Mira se lève pour aller aux toilettes et Jubia est au téléphone avec Grey. De vrais rossignoles ces deux-là ! Je dirige mes yeux vers la fenêtre du restaurent qui donne sur un magnifique parc où sont éparpillés des jeux pour enfants. Je les regarde jouer et rigoler. Ils sourient, rigolent, jouent et pleurent. Ils vivent et ne se préoccupe pas de ce qui les entourent. Arthur aurait dû vivre comme ça. Rire et pleurer avec ses amis, s'il en avait. Il aurait pu se faire consoler par sa mère s'il était tombé et qu'il pleurait. Il aurait dû vivre... LUCY ! Reprends-toi bordel !

Un homme attire particulièrement mon attention. Qui se trouve juste devant le restaurent avec une jeune femme aux cheveux blancs en train de se bécoter ? Hibiki bien sûr ! Je ne peux pas nier que cette vision me fait un pincement au cœur mais en même temps, je me dis, puisqu'il a retrouvé quelqu'un il me laissera enfin tranquille !

Mira reviens avec un sourire gêné.

— Je dois rejoindre Luxus pour son entrainement... J'aurais adoré rester avec vous mais je lui avais promis donc...

— Pas grave Mira ! Je ne t'en veux pas !

— Jubia ne vas pas tarder non plus ! Elle a sa séance de natation dans une heure !

— Allez-y ! Ne vous en faites pas pour moi ! Je vais y aller aussi ! Ce fut un plaisir !

Je les embrasse et les regarde partir du restaurent. Je termine mon verre et paie le repas qui était – ma fois – excellent !

En sortant de l'établissement, je jette un dernier coup d'œil à Hibiki et sa nouvelle conquête. Je la plain la pauvre !

J'avance tranquillement sur le sentier et je remercie intérieurement Natsu d'avoir conçu cette merveille qui me permet d'avancer sans effort. Le vent me fouette les joues et je remonte mon écharpe pour ne pas attraper froid. Je suis seule, totalement. Je pense être dans un endroit très reculé du parc, donc je décide de faire demi-tour.

Lorsque je me retourne une ombre noire se dresse devant moi. Ses grands yeux noirs me fixent et un sourire mauvais – que je déteste – se dessine sur son visage. La blanche de tout à l'heure apparait derrière lui avec le même sourire.

— Heartfilia.

— Leithis. Qu'est-ce que tu veux ?

— Je te présente Lisanna, ma fiancé.

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Handicap [NaLu]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant