INTRODUCTION

246 43 20
                                    

Je me demande combien de temps j'ai passé à t'aimer

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je me demande combien de temps j'ai passé à t'aimer.

"Sûrement trop", me lâche froidement ma tête. "Pas assez", riposte mon cœur, pourtant fatigué.

Des fois, je me rappelle du commencement avec nostalgie, d'autres fois avec amertume.

La vérité, c'est que je ne sais pas si tu es la meilleure chose qui me soit arrivée ou la pire.

En revanche, il est clair que tes sourires s'impriment dans mon esprit, que ton rire résonne comme une mélodie, que ton visage tourmente mon sommeil, nuit après nuit.

Je pense souvent à l'année dernière, et à celle d'avant, où tu cherchais mon contact en me bousculant doucement, et où nos regards se croisaient inlassablement.

J'aurais voulu que tu sois mien, tu sais, et que je sois tienne.

On aurait pu être un putain de cliché, mais le genre de cliché qu'on aime ; j'aurais pu être ta plus grande supportrice en assistant à tes matchs de foot, j'aurais pu t'appeler tard la nuit, et on aurait pu se parler de nos rêves les plus fous.

J'aurais aimé t'embrasser sous la pluie, aussi. Je doute que c'aurait été comme un film holywoodien, mais c'aurait été suffisant. Tu aurais été plus que suffisant. Oui, j'ai passé un temps considérable à tenter d'atteindre le sommet d'une montagne infranchissable. Et le pire, c'est qu'un moment, j'ai cru que je pouvais y arriver.

On a tous entendu la célèbre citation "l'amour rend aveugle". Longtemps, j'ai eu du mal à la croire.

Quand je voyais mes amies s'accrocher péniblement à leur petit-copain, malgré les atrocités qu'ils avaient pu faire ou dire, pour moi, elles étaient naïves. Peut-être stupides, mais je n'ai jamais osé l'admettre à voix haute.

"Je ne serais jamais comme ça.", fut mon unique conclusion.

Oh, j'aime mes amies, mais elles faisaient juste pitié. Ce n'est que plus tard que j'ai finalement compris que ce n'était pas leur faute. Qu'elles voyaient le meilleur en eux, alors qu'en simple témoin, je ne percevais que le pire.

J'aurais aimé, juste une toute petite fois, voir le pire. Au moins, c'aurait été plus facile.

Parce qu'arrêter de t'aimer a été la tâche la plus dure que j'ai dû effectuée au cours de ma vie, et je n'en suis pas sortie indemne.

L'IndéniableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant