III

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Il était minuit. Minuit moins le quart, environ.
La boîte de nuit admirée de tous les jeunes - cachée au coin de la rue du lycée - était pleine à craquer, d'adolescent en manque d'ambiance.

La tête remplie de tous soucis, Constance se dirigeait vers celle-ci.
Elle avait l'intention de boire à en perdre haleine.
Comme elle le fait tous les vendredis soir.
Et seulement les vendredis soir, car Constance restait des plus raisonnables, sur son comportement.
Son regard avait traversé la salle, et s'était arrêté sur le comptoir du bar.

D'innombrables verres - de tous types d'alcools, recouvraient celui-ci

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D'innombrables verres - de tous types d'alcools, recouvraient celui-ci .
Leurs propriétaires trônaient sur les vieux sièges en cuir rouges du comptoir.
Tous avaient les cheveux bruns, roux, ou noir corbeaux, sauf un. Un blond les accompagnait.
C'était lui. Félix.
Et cela n'avait pas étonné la rouquine. Félix était connu pour errer dans les barres, sans y prendre un verre.
Ce qui en y réfléchissant, était assez curieux.

Constance s'était timidement assise à ses cotés et avait commandé deux verres : un de rhum et l'autre de vodka, qu'elle s'empressa d'engloutir.

Félix, ne l'avait pas remarqué, il se contentait de fixer indéfiniment le bois du comptoir.

Constance, elle, avait sorti de sa poche un petit carnet jaune. Constance aimait particulièrement le jaune. Elle y écrivait tous les mots qui lui passaient par la tête.
C'était un besoin.
Elle avait besoin d'y écrire ses torts et remords de la vie.
Car elle n'exposait que sa joie aux autres.

Le regard du garçon aux cheveux dorés, s'était reporté sur le carnet jaune.
Il mourrait d'envie de découvrir ce qu'une rousse enivrée de joie y écrirait.

"Sûrement qu'elle aime les pâquerettes et le bleu ciel d'été, car c'est peut-être sa couleur préférée "
se moqua-t-il en pensant.

Félix, ne prononçait aucun mot, et les laissant tous les deux dans un silence commun, elle s'appliqua à le regarder. Ou plutôt le fixer.

- Pars, il y a déjà quelqu'un. sortit  Félix, en désignant nonchalamment le siège sur lequel Constance était assise.

Il était vrai que fixer quelqu'un est des plus perturbants mais la jeune fille ne s'attendant pas à une réponse aussi agressive, restait dénue.

- Non, pourquoi ? Il n'y a personne pour l'instant. répondît-elle, un sourire provocateur aux lèvres. 

- La place est réservée, maintenant barres-toi.

Le message était des plus compréhensifs.
Mais Constance n'était pas comme lui.
Elle ne lui ressemblait pas.
Elle n'était pas du genre à laisser paraître une froide personnalité, si elle n'était pas ainsi, en dehors du domaine scolaire.
Si Constance exposait sa joie et sa bonne humeur dans l'enceinte du lycée, elle faisait de même dehors.

- Je suis déçu, je ne te pensais pas comme ça.
Je te pensais plus inventif sur l'endroit où tu passerais tes soirées.
Un bar où vont pleins d'alcoolos, alors que tu ne bois pas un seul verre.
Énonça la rousse d'une traite.

- J'te préviens la rouquine écervelée, j'vais pas répéter ce que j'ai dit.

- Dommage, Félix Odlin, j'aurai bien aimé faire la conversation avec un garçon comme toi.

Constance s'était levé précipitamment et partit aussitôt, laissant pour court Felix.

Constance croyait l'avoir laissé dans le suspense. Mais non. C'était sans attendre que Félix l'avait suivi, s'étant surpris à vouloir en savoir plus sur cette rousse écervelée.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 18, 2017 ⏰

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Félix, ou ses jours cendrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant