Chapitre 3

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" YASSIIIIIIIINE "

Il se retourna et je sautai dans ses bras. Amie de sa soeurs depuis toute petite il me connaissait depuis longtemps. Un peu trop d'après lui. Je le considère même comme mon frère de coeur. Il nous couvrait quand moi et sa soeur sortons en cachette et me consolait quand j'allait mal. Disons qu'il a été toujours là pour moi et ça c'est une chose que mon frère ne peut supporter. Trop de Jalousie entre eux et j'adorais ça.

" Tu m'as manqué crevette " dit t'il en riant

Je rigolai et montai dans la voiture. Ça faisait juste deux semaine qu'on s'était pas vu.

"Mila, t'a une sale tête"

"Ta gueule, j'suis fatigué" Rochonna-t-elle

"Fallait pas venir alors "

"T'a cru j'allais te laisser t'amuser toute seule."

Cette fille ne raterais pas une fête pour rien au monde. Plus fêtarde qu'elle, je trouverais jamais.

****

La fête battait son plein deouis un bon moment. Je sais pas combien de verre j'avais bu mais ma tête commençais déjà à tourner. Je sais même pas depuis combien de temps je cherchais Djamila. Cette hmara m'avait  laisser toute seule parmis ses dépravés d'étudiants qui faisait je ne sais quoi contre tous les murs de cette maison. Dégoûtant.

"Aie"

Je venais de me cogner contre monsieur intelligent. Avec sa tête de moineau, je me demandais, il faisait quoi ici.

"Tu fais quoi dans ce genre de fête toi " dis-je en le regardant dans les yeux.

Il balaya la salle du regard pendant au moins 5 minute et se tourna vers moi.

" La même choses que toi"

Je le regardai et j'éclatai de rire. Impossible. Il voulait me faire avalé ça.

" Fais moi pas croire que tu cherche quelqu'un pour baiser. À moins que se soit pour autre chose. Je suis doué avec ma bouche" dis je en bougeant mes sourcils de façon suggestive.

Il me regarda avec des yeux rond et rougis. Trop cute. Bon je divaguais. Ça c'est clair.

"Hmm..."

"Hahahhahaha. Puceau à ce que je vois. "

"Je vois pas en quoi ce serait de tes affaires "

Je m'approcha de lui lentement et lui souffla :

"Je me mêle si je veux. C'est pas toi qui va me dire quoi faire et si t'es pas content dégage. Les mecs comme toi, ils servent à rien "

J'eus juste le temps de le voir blanchir avant de me perdre dans l'inconscience.

******

J'ouvrit un oeil et vit que je me retrouvais dans une chambre qui n'était pas la mienne. Je me frottai le yeux et descendis du lit.

"T'es réveillé "

Ce gars a une manie d'apparaître n'importe où et n'importe  quand.

"Comme tu peux le voir " dis je en soufflant

"Hier tu t'es évanouie et je t'ai rattraper"

Ça c'est bizarre, ça ne m'est jamais arriver. Et les deux autres là, ils m'ont abandonner , les fils de pute.

"C'est pas tout mais je dois partir. J'ai pas envie de passer plus de temps avec un idiot"

Je sortit de la chambre et faillit tomber sur le parquet qui luisait comme mon avenir. Non plus sérieusement, je sais pas qu'il l'avait ciré, mais il méritait une médaille pour son magnifique travail. 

Continuant mon chemin, je fis une mini exploration. La maison était super grande. Je fis un tour sur moi-même ne ratant rien du paysage. Elle ressemblait à la mienne. Dit donc le petit nerd était riche. Pas mal du tout. Dommage qu'il soit coincé du cul.

******

J'ai du appeler Joe pour venir me chercher. Durant tout le trajet, il me sermonnait. À croire qu'il était mon père. Pour la millième fois, je leva les yeux en l'air.

"C'est bon ta finis de gueuler. Tu me soûl "

"Mademoiselle c'est juste que..."

"Ta gueule"

Il se la ferma pendant jusqu'à se qu'on soit à la maison. Le silence n'avait jamais été aussi malaisant. Je voulais pas lui parler comme ça, mais j'étais pas d'humeur.

"Je m'excuse" dis-je en claquant la porte de la voiture.

Je montai rapidement les escalier et m'enferma dans ma chambre. Je détestais la vie que j'avais et celle que j'étais devenus. J'avais conscience de tout le mal que je faisais endurer à mes proches. Je ne suis plus celle que j'étais et pourtant j'aimerais tant revenir en arrière. Quand tout était simple. Losque j'étais jeune et naïve. Quand j'étais douce et pur. Tout ça n'aurait jamais dû arriver. Je haïssait la personne que j'étais devenus.

Je m'endormis avec les larmes au yeux et le coeur au bord des lèvres. De toute façon je n'avais pas de cour aujourd'hui. Une sieste me ferait des plus grand bien.

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