Comment aimer ?

Chapitre 7

Pendant les jours qui ont suivis, j'ai tout fait pour ne pas croiser mon frère. Il faut dire qu'il était un peu beaucoup sur les nerfs. J'essayais de passer le plus de temps possible dehors lorsque je savais qu'il était à la maison.

Aujourd'hui je n'avais pas eu à mentir à ma mère. La prof de math ma collé avec la couille molle. Je détestais les travaux d'équipe.

-Entre

Je n'avais pas eu le choix d'aller chez lui. Pas envie qu'il mette les pieds chez moi.

-Vas y on se dépêche parce que j'ai pas le temps

Il rougit et se retourna pour monter les escaliers.

-On sera plus à l'aise dans ma chambre

Je le suivis et m'assieds tranquillement sur son lit les jambes croisées. Il me regarda surpris et pris une chaise près de son bureau pour s'assoir à son tour.

-On choisis un sujet et je fais le reste. T'a l'air de quelqu'un qui laisse les autres faire tous le travail et ça ne me dérange pas. C'est toujours pareil toute façon. J'ai l'habitude.

Je fronça les sourcils. Il insinuait que jamais je travaillais parce que j'étais une sorte de paresseuse égoïste.

- Mais tu raconte quoi idiot. Je fais ma part du travail comme tout le monde.

Il baissa tête et souria. Je le trouvais plutôt cute, ce qui n'étais pas normal.

-Hum. O...Ok

-Et c'est quoi cette affaire de " c'est toujours pareil ".

-Bah on....on me laisse toujours tout faire dit il en haussant les épaule

Ce que les gens pouvaient être idiot parfois.

-Donne des noms

Il était surpris

-Qu...Quoi

-Ta bien entendu. J'ai pas tout la nuit.

-Humm je préfère pas non. Tu vas faire quoi ?

-Rien que t'ai besoin de savoir

Il rougit encore une fois.

-Pourquoi tu ferais ça pour moi ?

-Parce à partir de maintenant t'es mon protéger. Tu me fais pitié avec ta tête de mouton et les gens passe leur temps à essayer de te manger. J'avais remarquée que tu faisais rien pour changer ça.

-Me manger moi ?

Je roula les yeux

-C'est une façon de parler idiot. C'est quoi ton nom au faites ?

-A..Adrian

-Adrian. J'aime bien alors on commence cette exposé ou pas ?

Il me regarda longuement et on se mit au travail. Sérieusement, je ne savais pas ce qu'il mettait passer par la tête.

*******

Djamila avait manquer les cours du matins pour aller m'acheter de la bouffe. La nourriture de la cafétéria allait me ressortir par les yeux. J'ai tellement mangé ici que j'e n'en pouvais plus. Le froid commençait à se faire sentir et je n'avais pas envie d'aller dehors.

-Merciiiii

-T'inquiète bébé je suis à ton service.

Je commençai à manger comme si ma vie en dépendais. On parlait de tout et de rien. Mes yeux qui fixait le fond de la salle vit Adrian qui avançait. Il mangeait toujours tout seul dans le fond de la salle. Pourquoi ne pas le faire venir ici.

-HÉ ADRIAN VIENT ICI.

Il leva les yeux vers moi surpris et s'approcha lentement.

-Oui dit il en se trituant les doigts

-Vient manger avec nous. T'es toujours tout seul.

Djamila me regarda avec les yeux ronds.

-Qu'est ce que t'a dis ???!?!!!?

Sa voix était devenus légèrement aigu. Je ne voyais pas pourquoi elle était étonnée. Je peux être gentille.

-Je vais pas répéter ta bien entendus et Adrian tu m'a toujours pas répondu.

-Je... je préfère rester tout seul.

-Mais pourquoi ? Je t'avais dit que t'étais mon protéger maintenant non ? Donc tu reste avec moi et puis c'est tout. Assis !

Il se mit lentement à côté de moi et resta le nez dans son assiette. Mais il avait quoi ? Il était pas supposer être content d'avoir été pris sous mon aile. Tous des ingrats. Jamais content.

-Pff

-Ta quoi bébé me demanda Djamila

-Au lieu de me remercier, il a l'air d'avoir envie de gerber. Je comprends rien.

-Moi non plus je ne te comprends pas. Enfin, en chuchotant ta vu qui c'est, je vois pas ce qu'il fait à notre table. Il t'es passé quoi par la tête.

-Mais y a quoi ?

Djamila me regarda et secoua la tête.

-Laisse, mais m'oblige pas à faire copain copain avec lui. Les Weschester me ressorte par le nez.

-Les Weschester ???

Donc il s'appelait Adrian Weschester. Du coin des yeux, je le vis se crisper. Signe qu'il suivait notre conversation malgré son silence. Le dîner se termina sans un mot de plus. Je vois pas ce qu'elle avait contre Adrian. C'est avec la tête pleine de questions que je partis en cour. Lui, il avait disparu en plein milieu du lunch.