Chapitre 2: Évasion

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- Tout simplement parce qu'on a besoin de toi petit bonhomme, éluda Marcus.

- Ah oui ? Comme je ne m'y attendais pas du tout... vous savez je peux me débrouiller tout seul, et puis vous n'êtes pas les seul a vouloir me libérer.

- Évidemment, lui répondit Petra.

- Et si je ne veux pas venir ?

- Bah tant pis pour toi petit nigaud, dit Marcus.

Le jeune prisonnier se releva et les toisa de toute sa hauteur, il devait les dépasser tout les deux d'au moins une bonne tête, il espérait que ça suffirait pour les faire fuir, mais Marcus possédant un mental d'acier ne se déroba pas, au contraire il bomba le torse soutenant son regard. Jack soupira :

- Vous pouvez me donner une raison valable au moins ?

- Ils veulent te tuer.

- Ah oui ? Et comment sais tu ça ma chère ?

- Je les ai entendu, ils compte détacher ta cellule pendant que tu dort et la détruire à distance pour que tu ne puisse pas te sauver.

- Détacher ma cellule ?

- Oui et l'envoyer proche de la première étoile venue, on ne retrouverait jamais tes restes et personne ne pourra dire qu'ils t'ont assassiner.

- Fort bien, vous deux sortez d'ici. Il va bientôt y avoir du grabuge.

Au fond de lui il était déçu du comportement de la J.U.V.E. qu'il avait toujours soutenu, certes il l'avait bien amocher, mais il l'avait fortement aidé dans des cas concernant leur technologie plus que primitive. Et puis tout ces problèmes qu'il leur avait causé, n'était-il pas un dommage collatérale de sa recherche ?

- Tu divague mon beau ! Le taquina Marcus. Allez au boulot.

Il se frotta les mains avant de disparaître dans l'ombre de sa cellule. La jeune femme lui jeta un regard qui en disant long sur ce qu'elle pensait de sa démarche futur avant de disparaître a son tour. En effet il y allait avoir du grabuge, et un qui allait l'entendre, c'était une grossière erreur que de menacer la vie de Jack, après tout il n'était que l'ennemi public numéro 2 après le chef de la rébellion, et lui s'était rendu alors qu'il était introuvable jusque la. Et non la J.U.V.E. ne savait rien de ses pouvoirs, il y en a un qui allait souffrir.

Le jeune garde qui avait comme attribution le secteur 2 s'attendait à tout les cas de figures, sauf a celui-là, un prisonnier s'échappant ça peut arriver, un prisonnier ayant trouvé une arme ça arrivait mais plus rarement, un prisonnier s'échappant à l'aide d'une arme encore moins, mais un prisonnier le saluant en ouvrant les portes une a une sans les toucher un sourire carnassier aux lèvres tenant un fusil dans une main et le corps du directeur dans l'autre ça ne devait pas arriver.. Le jeune homme s'évanouit avant de réaliser ce qu'il se passait.

Jack soupira une nouvelle fois, encore un dommage collatérale, le directeur du secteur 2 ne voulant pas parler, il avait dû le frapper jusqu'à qu'il perde connaissance, malheureusement. Lorsqu'il arriva devant la porte du directeur général, il frappa en laissant tomber le corps inerte. Il entendit une réponse et entra comme un homme normal, ce qu'il était en soi. Sous le regard ahuri du D.G. il s'assit sur un fauteuil et lui souris.

- Comment allez vous M.Jacob ? Cela fait longtemps n'es-ce pas ? Au moins quoi.. deux petites heures ?

- au moins oui, peinât a dire le directeur.

- Savez vous pourquoi je suis la ? Voyant le D.G. commencer a répondre il l'interrompit, Tss tss je vous conseil de bien réfléchir avant de répondre, je comprendrais très vite si vous me mentez mon chère. Vous savez quoi ? Je vais être sympa, je vais vous posez trois question, si vous me répondez mal à deux sur les trois je ne serais pas aussi sympa vous savez. Vous voulez bien ?

-oui.. dit-il en bafouillant, de grosses gouttes de sueurs dévalant son front.

- Super alors commençons. Première question.

Lorsqu'il sortit du bureau il était satisfait de son entretient, plongé dans ses pensées il ne remarqua pas que le corps du directeur de section avait disparu, pas plus qu'il fit attention au groupe d'hommes embusqué à l'extrémité du couloir. Avançant calmement, il n'en pris conscience que lorsque le canon d'une arme lui toucha le torse, avisant le grand garde au regard méchant, il prit la parole,

- Baissez vos armes messieurs, je n'aime pas tuer inutilement. Certains rirent à ça remarque, d'autre se regardèrent du doute au fond des yeux. La seul difficulté de ce combat serait de ne pas leur montrer son pouvoir. Un premier coup de feu retentit, le forçant a esquiver. Si vous insistez...

L'affrontement dura pour tout et pour tout neuf minute, soit vingt seconde par adversaire. Le dernier lui pris deux seconde de plus ayant compris ce qui allait lui arriver il avait commencer a s'enfuir. Lorsque les gardes se rendirent compte de l'inutilité de leurs armes sur l'étrange prisonnier, ils avaient commencer à l'attaquer à la lame, en possédant lui même une, il lui fût facile de les éliminer un par un.

The first (tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant