Je descend du bus. Cette journée a été aussi palpitante qu'une journée à nettoyer des cabinets. Une journée de merde. Et supplément pour le jeu de mots. Ma conscience ne cesse de me faire délirer. Heureusement qu'elle est là pour me distraire.
J'arrive chez moi et cherche ma soeur dans l'appartement, sans succès. Je me rappelle alors qu'elle avait un rendez-vous ce soir, avec qui, je ne m'en souviens plus.
Je décide de monter poser mes affaires, et m'allonge sur mon lit. J'en ai sérieusement marre d'aller en cours. Les profs ne sont même pas intéressants. Ils te parlent comme si tu avais trois ans d'âge mental alors que eux-mêmes ne sont pas capables d'être au point sur ce qu'ils te racontent. La journée d'aujourd'hui a été un calvaire, supporter mon prof d'histoire vieux et puant, ma prof d'anglais inintéressante. Une journée ennuyante, pas moins que la journée d'hier et sûrement pas plus que la journée de demain. Quand tu aura fini de te plaindre, préviens moi. C'est à ce moment que je regrette d'avoir dis que ma conscience me faisait délirer. Disons plutôt que ça dépend des fois. Ici, elle est juste chiante.J'ai faim. J'ai même carrément la dalle. Pas étonnant puisque je n'ai pas mangé à midi. Je descend me faire un sandwich, la flemme de faire cuir des pâtes. Et pourtant, dieu sait que j'aime les pâtes, des bonnes coquillettes à la sauce tomate avec du fromage râpé. J'en raffole déjà. Mais ce soir c'est sandwich jambon beurre.
Je m'installe sur une chaise lorsque j'entends du bruit. Surprise, je me redresse alors et manque de tomber en arrière lorsque ma soeur entre dans la pièce en hurlant.
-Tu m'a fais peur!, criai-je.
-Tu ne t'ai pas dis que c'était sûrement le but non!?
-Sans blague!
Je la regarde s'approcher de moi et n'ai pas trouvé meilleure idée que de m'emparer de mon verre d'eau et de lui jeté par la tête. Mais elle réplique et me cour après alors que j'essaye de m'enfuir avant d'être plaquée sur le canapé. Je suis foutu. Et me voilà, pauvre gamine de dix-sept ans, martyrisé par sa grande soeur qui lui fait des chatouilles. Plus chatouilleuse, tu meurs. Et cette saleté de conscience a raison.Après dix minutes de calvaires, Jen s'arrête enfin, et me laisse respirer.
-Tu survies, c'est bon?, dit-elle en se moquant de moi.
-T'inquiète je me vengerai. Où étais tu déjà ce soir?
-J'ai été voir un ami.
-Qui?
-C'était pour le taff, rien d'important.
J'entends à sa voix qu'elle ne veut pas m'en dire plus. Je laisse donc tomber. Elle veut me cacher des trucs, c'est son choix. Mais qu'elle ne s'étonne pas le jour où je ne lui confierait plus rien non plus.
Je pars finir mon sandwich et m'apprête à monter dans ma chambre lorsque Jen m'attrape par le bras et me fait un câlin.
-Je t'aime, me murmure-t-elle.
Je la trouve définitivement bizarre. Sa confidence sonne comme un adieu. Ce n'est pas net. Mais je ne fais rien remarquer à Jennyfer. Je lui répond simplement que je l'aime aussi, et monte me coucher.
Cette nuit-là j'ai beaucoup de mal à m'endormir. La phrase de Jen résonne dans ma tête en boucle et je ne trouve aucune logique à ce ton si mélancolique.
Je dois mettre mes pensées de côté et dormir, je lui parlerai demain afin d'obtenir une explication._______________________________
Et voilà enfin le chapitre 2!!
Je vais essayer de publier plus rapidement pour mes prochains chapitres, mais ayant le Bac en fin de semaine, cela risque d'être compliqué, mais je ferai de mon mieux.En tout cas, merci de continuer de me lire :)
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Mystiqs
FantasyAna, 17 ans, vit paisiblement avec sa soeur Jennyfer, jusqu'au jour où elle oublie totalement l'existence de celle-ci. Mais lorsqu'elle percute ce mystérieux garçon au lycée, et qu'une photo de Jen tombe de son sac, Ana commence à se poser de...