Ça fait 4 mois, je devrais être capable de m'en remettre, pas vrai ? Elle etait pas "tout" pour moi. Elle était juste beaucoup.
-En ben, en fait, c'est mieux. J'ai plus trop envie de m'ouvrir les veines ou de me tirer une balle dès que je pense a elle.
Enfin, moins que d'habitude.
-Donc, t'a pas besoin de parler ou un autre truc ? Dit Julie qui s'était levée et avait lachée son téléphone pour de bon.
-Honnêtement, non, ça va.
-Tu sais ce qui te ferais du bien ? Dit Noa qui, lui, était toujours vautré dans le canapé. Qu'on sorte, ce soir. On va aller dans un bar, tu va trouver une fille super, et tu va arrêter de te lamenter sur ta condition de mortel qui cherche sa place dans l'univers, ok ?
-Pas une mauvaise idée, ajouta Julie en me regardant. On est jeune, on est sexy et on est en vacances, qu'est-ce qu'on attend ?
-Le soir peut être. Mais ok, je suis partant
Ils avaient raison, il était peut être temps de tourner la page. J'avais été vraiment heureux avec Sarah, juste pouvoir rester tous les deux blottis l'un contre l'autre et ne rien dire ou faire tout en sachant que ce qu'on était en train de faire (donc rien faire, vous suivez) c'était peut être quelque chose qui s'approchait vraiment du bonheur. Ou alors se tenir la main alors qu'elles sont un peu moites sans que ça soit gênant (pas l'exemple le plus sexy, n'est-ce pas ?). Et puis on est quand même restés ensembles 8 mois, c'est pas rien.
Évidemment, c'est elle qui a rompue, sinon je crois pas que j'aurais été aussi triste pendant autant de temps. Ma période "pleurer en mangeant de la glace" aurait même sûrement été plus longue si Julie et Noa avaient pas été là.
Bon déjà ils m'on accueillis a bras ouverts dans la coloc sans que j'ai besoin de leur expliquer la situation, et comme Julie fait de la traduction, elle bosse a l'appartement, donc je pouvais passer pleurer sur son épaule a peu près dès que j'en avais besoin sans que ça finisse par la saouler. Ouais. Définitivement, fallait que je passe à autre chose.
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Dear Love...and the rest of the world
عشوائيJ'ai pas vraiment fais gaffe de vers où j'allais. Je marchais juste sans but. Et ça m'a ramené a coté de chez elle. Ok, je l'ai perdue, mais c'est pas comme elle était tout pour moi, non ? J'ai des amis, un job, je peux m'estimer heureux, je crois...