Chapitre 1

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Lavie que je menais à cette époque était ennuyeuse.
Leshommes me faisaient la cour, et j'aurais voulu être la plus laide demon temps pour qu'ils m'évitent à tout prix.
Maiscontrairement à moi, ilsme trouvaient bien faite et mon héritage était peut-êtrece qui les intérressait le plus dans toute cette affaire.
Jevivais avec mon frère, dans notre maison d'enfance, coulant desjours paisibles surle richesse des Sand depuis des générations.
Peter s'occupaitdéjà de moi, quandj'étais âgée de 10 ans.
Nos parents voyageaient presquetoujours, nous étions rarement avec eux.
Il y avait Rosalinda,une femme de chambre que père et mère avaient embauchée pours'occuper de nous.
Un jour, une lettre des Indes nousarriva.
Nous apprîmes alors que le bateau de nos parents avaitsombré, les emportant loin de nous.
Nos parents avaientfait déjà un testament depuis longtemps, demandant à mon frère detoujours s'occuper de moi, comme un père le devait, me marier s'ille fallait.
Peter a obéi. Il s'est occupé de moi, a bâtison centre de sciences, nous étions riches. Peter m'a toujoursprotégée.
C'est ce que voulaient nos parents et c'est ceque nos cœurs nous dictaient, nous étions liés par les liensfraternels, des liens si importants dans notre famille.

Ilavait 29 ans, à présent et moi 21 ans.
Je devais êtremariée depuis mes 16 ans, comme les autres filles de cet âge, maismon frère n'acceptait pas ce principe, il me présentait des hommes,qu'il pensait être bons, mais selon lui, je devais choisir celui queje voudrais comme mari.

Jene me préoccupais pas de la question du mariage.
J'aimaispasser mon temps dans les pattes de mon frère, dans son laboratoire,lui le détestait.
Chaque matin, je lui préparais un repasfroid que je lui apportais. Puis je traînais l'après-midi dans lebâtiment, apprenant à comprendre les expériences, la fabricationdes médicaments, les plantes, les animaux et le corps humain.

Cejour-là, il faisait beau, le soleil était éblouissant.
J'apportais à mon habitude le repas de mon frère.

Jecroisais un homme devant le laboratoire.
Il devait avoir mon âge,il était éblouissant, des cheveux assez longs pour un homme,châtains avec des reflets blonds.
Ses yeux brillaient, le soleilsemblait l'éclairer par la fenêtre.
Il n'était nifort, ni trop musclé,
Etil était grand, probablement même plus grand que mon frère luimême.

-Vousattendez quelqu'un ? Lui demandai-je.
-Oui...Il regarda surun morceau de papier qu'il dut déplier. Monsieur Sand.
-Je suisEmily Sand.
-Excusez moi de mon impolitesse.Ilse leva pour prendre ma main et l'embrasser. Des papillons furentlibérés dans mon ventre à cette étrange sensation.

-Madame,je vous dois le plus grand respect.
-Mademoiselle.
-Seriez-voussa fille ?
-Non, sa sœur, Peter n'est pas marié mais nousvivons ensemble.
-Veuillez excuser mon impolitesse.

Petersortit soudain de son laboratoire.
En me voyant, ils'empressa de me prendre dans ses bras.
Je lui donnai alors sonpique-nique.
Et il serra la main de ce bel inconnu.

-BonjourMonsieur De Host. J'ai reçu votre demande de travail au posted'assistant. Que me vaut cet honneur d'un homme d'aussi noble titre?
-J'ai lu vos ouvrages sur vos quelques recherches, ilsm'ont passionné. Je souhaite en apprendre plus. Si je deviens votreassistant, c'est en effet ce que je pense trouver.
-Je suisd'accord. Eh bien! veuillez venir demain, faire vos preuves. Pourl'occasion je ne pense pas que ma sœur soit contre l'idée de mettreun couvert de plus ce soir ?
-En effet Peter. Ce sera avecjoie que nous vous accueillerons. Vous viendrez ?
-Avec plaisir,afin d'admirer un peu plus longtemps votre naturelle beauté.

Ilsavait parler aux femmes, comme les autres, mais il dégageaitquelque chose de différent.
Je ne pouvais être qu'éprisede lui.

L'ennuiqui me suivait de partout, était à présent une passion nouvellepour ce jeune noble.
Il était devenu l'aventure de ma vie.

La Reine de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant