Finalement, le Kitten n'a pas l'air suspect. Bien sûr, il regorge de pouffiasses en tous genres, mais je ne crois pas qu'elles soient « en service ».
Ici, au milieu de la foule déchaînée, je me sens vielle en fait. J'ai l'impression d'avoir 158 ans et que l'époque où j'aimais ce type de soirée remonte au Moyen Âge.
Où sont mes bulles ?Alors que je me déhanche comme une hystérique sur la piste, Lysiane me retrouve deux coupes à la main.
- Elle est où Clarisse ? dis-je ne voyant plus ma copine.
- Elle est partie vérifier qu'elle savait toujours faire du vélo ! déclare-t-elle en riant.
- Quoi ?
- Clarisse, inconnu, vélo... Tu saisis ?
Je pouffe de rire. Cette fille devait être Richard Virenque dans une autre vie. C'est quoi son délire avec le vélo ? Si ça continue, je vais l'inscrire au Tour de France 2017 !
Ma copine et moi rigolons comme deux ados en ondulant quand Lysiane fait une gueule toute bizarre.
- Salut, Vio-lette, murmure-t-on à mon oreille.
Putain ! Mathias ?
Je me retourne et vu sa tête, je dois avoir l'air complètement ahurie. Je manque de m'évanouir face à ce mec totalement magnifique.
- Ma-thias...
Ce dernier rit une nouvelle fois. Décidément, je crois j'adore me foutre la honte toute seule.
- Je te regarde depuis tout à l'heure et je me demandais... pourquoi tu m'avais pas rappelé...
- Oh...
Oh ? OH ? Nan mais OH ?!
- Je ne pensais pas avoir été si catastrophique, dit-il. Enfin ce n'était que mon avis. J'avais l'impression qu'on s'était plutôt bien éclaté. Enfin...
Je ne laisse pas Mathias finir son discours et fonce coller mes lèvres sur les siennes. Il est surpris mais me rend très vite mon baiser. Nos langues jouent divinement bien ensemble. Ce mec me donne chaud !
- On va chez toi ? demande Mathias.
- Baby-sitter ?
- Ouais...
Je valide la proposition de monsieur Meetic et retrouve Lysiane.
- Je pars !
- Tu vas où lâcheuse ?
- Faire du vélo ! dis-je en lui balançant un clin d'œil.
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Le papa de Paul
ChickLitQui a dit que les soirées Meetic c'était pour les looseurs ? En tout cas, c'est ce que Violette, 35 ans, presque divorcée, pense dur comme fer. Enfin prête à avancer, elle ne pensait pas faire encore de belles rencontres. La vie nous réserve parfoi...