Déclarations

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La sonnerie retenti alors pour annoncer la fin du temps de midi. Izuku et Ochako se rhabilla et descendirent les escaliers, toujours déconcerté parce qu'il venait de se passer.

Les cours de l'après midi reprirent sans Kastuki qui était absent. Cela dit, personne ne s'en inquiétait, il était habitué à partir quand bon lui semblait.

Midoriya se porta volontaire pour reprendre les feuilles de Bakugou, cela lui servirait d'excuse pour aller chez lui. Après tout, ils avaient beaucoup de choses à s'expliquer, si toutefois le blond le laisserait rentrer.

La fin de la journée approchait à grand pas et Kastuki n'était pas réapparu. Alors que la cloche sonnait 16h, Ochako se précipita et s'agrippa au bras du vert.

« Je vais venir avec toi chez Bakugou-kun. Je pourrais toujours être utile avec mon alter si jamais ça venait à déraper. » fit-elle.

« O-Oui, c'est gentil à toi. En espérant qu'il veuille bien parler ... » souffla Deku.

Il ne leur fallut pas longtemps avant d'arriver devant la maison de Kastuki. Izuku inspira profondément et pris son courage à deux mains avant d'aller sonner à la porte. Il craignait que Kacchan ne viennent pas leur ouvrir.

Alors que le vert et Uraraka, après avoir attendu 10 bonne minutes devant l'entrée, s'apprêtaient à faire demi-tour, la porte s'ouvrit lentement.

« ... Qu'est-ce que vous voulez tout les deux ? » fit Katsuki d'un ton exaspéré.

« Nous ... Nous sommes venu te donner les feuilles de cet après midi, c-comme tu n'étais pas là ... » fit Midoriya timidement.

« Ah. C'est gentil, merci. C'est tout ? »

« On aurait aimé aussi parler de ce qu'il s'était passé tout à l'heure, sur le toit de l'école. Tu t'es comportais bizarrement. » intervint alors Ochako.

« Humpf, t'es là aussi mademoiselle ''Zéro gravité''... Bon bin, entrez, alors. »

« M-Merci, Kacchan. » fit le vert rassuré.

« Allons à l'étage, mes parents ne seront pas là avant un bon moment. »

Les deux adolescents suivirent alors leur hôte jusqu'à une chambre meublée d'un lit pour deux personnes, d'un bureau, d'une chaise et d'une commode. Il y avait aussi quelques posters accrochés au mur et des vêtements traînant par terre.

« Faites comme chez vous. » fit Katsuki d'un ton calme, chose peu commune chez lui.

Ochako et Izuku s'installèrent l'un à côté de l'autre sur le lit tant dit que le blond, lui, s'assit sur la chaise située devant le bureau qu'il ramena près de ses invités.

« A ... Alors, pourquoi tu t'es énervé de la sorte tout à l'heure ? » demanda le vert, brisant ainsi le silence qui s'était installé dans la pièce.

« Qu'est-ce que tu aimes chez elle ? » fit Kacchan en visant la brune du regard.

« Quoi ? Mais c'est quoi cette question ? » répondit l'intéressé.

« Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas ? Tu me connais depuis plus longtemps ! Tu n'aimes pas les hommes, c'est ça ? » continua le blond.

Izuku était embarrassé, il ne pouvait pas tout avouer, surtout pas devant sa copine. Comment aurait-elle réagit à ça ? Quant à cette dernière, elle resta en retrait, préférant laisser les garçons parler entre eux pour le moment.

« Je ... C'est que ... » bégaya Midoriya.

« Vas-y, je suis tout ouïe ! » s'énerva Katsuki.

Alors qu'Uraraka sorti de la chambre pour une envie pressente, le blond, qui n'en pouvait plus de voir son ami d'enfance gesticuler dans tout les sens tant il était nerveux et chercher ses mots comme un imbécile, profita de l'absence momentanée de la brune et se leva brusquement pour se diriger vers lui.

« Kacchan ...? »

Le garçon eu à peine le temps de finir sa phrase que le blond le plaqua contre le lit.

« Je ne la laisserais pas t'avoir pour elle toute seule, tu as compris ? » chuchota Bakugou au creux de l'oreille de celui qui se trouvait sous lui.

« Qu'est-ce que... ? »

« Quoi ? Tu n'as toujours pas compris, c'est ça ? Elle a beau t'aimer, c'est moi qui t'aime le plus, tu entends ? Tu as peut-être jeté ton dévolu sur elle, mais je n'abandonnerai pas aussi facilement. » siffla-t-il.

« Tu veux dire que... Tu m'aimes ... ? »

« T'es vraiment lent à la détente, espèce d'abruti ! Oui, je t'aime et ce, depuis bien plus longtemps que mademoiselle ''Zéro gravité'' ! »

Sur ces mots, Kastuki embrassa le vert. Ses lèvres étaient douces et avaient un goût sucré, ce qui le motiva à renforcer son baiser. Deku devina alors que ça ne servirait à rien de se débattre et laissa la langue de son assaillant retrouver sa jumelle dans sa cavité buccale, ce qui lui procura un léger frisson.

Alors que les deux organes charnus s'enlaçaient dans un ballet endiablé, le blond rompit leur embrassade, à bout de souffle. Un filet de bave se déposa sur la commissure des lèvres du nerd, Kacchan ne pu s'empêcher de venir le lécher, profitant ainsi de renouveler leur baiser.

Le blond senti son pénis rentrer en érection et en profita pour se frotter à l'entre-jambe de Midoriya, il espérait ainsi que lui aussi ressente assez d'excitation pour que sa virilité se gorge de sang à son tour.

Tout en continuant ses gestes provocants, il épingla les poignets de Deku avec une main tandis que l'autre retira tant bien que mal le t-shirt de ce dernier. Bizarrement, l'assaillit se laissa faire, chose qui ne lui déplaisait pas, bien au contraire.

« Deku ... Je t'aime ... » souffla Bakugou.

Sur ces mots, Izuku se redressa comme il put, se retrouvant avec son assaillant sur ses genoux. Sa tête tournait, il n'était pas sûr de comprendre ce qu'il se passait.

« Depuis combien de temps ? » lui demanda le vert.

« Depuis trop longtemps ... »

« Pourquoi ne me l'as-tu pas dit avant alors ? Au lieu d'attendre que je sois en couple ! »

« J'avais peur ... Comment aurais-tu réagis après tout ce que je t'ai fait vivre depuis que nous sommes gamins ? » fit le blond, un larme perlant au coin de son œil.

« Je vous ai toujours aimé ... Toi et Uraraka-chan ... » avoua alors Midoriya, effaçant le goutte d'eau salée d'un geste avec son pouce.

Triangle amoureuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant