« Deku ... J-Je t'aime ! »
Alors que les cours n'avaient commencés que depuis quelques mois dans le prestigieux lycée de Yuuei, il ne fallut seulement que quelques jours à Izuku et Ochako pour se lier d'une forte amitié. Un peu trop forte aux yeux de Kastuki, il devait bien l'avouer.
Et pendant qu'il tentait tant bien que mal de cacher les sentiments qu'il éprouvait envers le vert, voilà que mademoiselle ''Zéro gravité'' venait de faire une déclaration d'amour à Deku. SON DEKU, BORDEL !
Le blond était hors de lui, comment osait-elle se comporter de la sorte ?! Elle allait le payer, personne ne touche à Midoriya sans sa permission !
« C'est que ... M-Moi aussi je t'aime, Uraraka-chan ! »
... Quoi ? Lui aussi l'aimait ? Comment pouvait-il lui faire ça ? Ils allaient le payer, surtout le nerd. Il allait tellement le regretter.
Bakugou regardait l'horloge. Il attendait avec impatience que la sonnerie annonce la pause de midi. Plus que 3 ... 2 ... 1 ...
DRIIIIING
Mais le temps de ranger ses affaires, voilà que les deux tourtereaux étaient déjà partis bras dessus bras dessous on ne sait où. Furieux, le blond balança son sac sur son épaule et se dirigea dans le couloir.
« Hé, Katsuki, ça te dit de venir manger avec moi ? » lui lança Eijiro.
L'interpellé lui balança son fameux ''ta gueule'' avant de continuer sa route jusqu'à la porte des escaliers qui menaient au toit de l'école.
Il savait que l'accès y était interdit mais ni professeur ni élève ne venaient s'y aventurer, préférant déjeuner à la cafétéria. Il pourrait donc être tranquille, au moins le temps de manger son bento, et d'imaginer mille et une morts pour ses deux têtes de nœuds de Deku et d'Ochako.
Une fois arrivé au sommet du bâtiment, il se retrouva seul comme il l'avait espéré.
Il déballa alors son dîné et, avec un goût d'amertume, y croqua un bout. Malgré que son ventre criait famine, il n'avait pas la tête à manger. S'imaginer Midoriya dans les bras de cette fille le rendait malade. Qu'avait-elle plus que lui ? Il le connaissait depuis bien plus longtemps qu'elle !
Kastuki n'avait jamais été attiré par les garçons, mais avec Deku, c'était différent. Il avait beau le martyriser depuis toujours par pur sadisme, il se sentait tout chose ces derniers temps dès qu'il s'approchait de lui. La seule raison pour laquelle il continuait de le torturer de la sorte ? C'était tout simplement pour mieux voir son visage, sentir son odeur, pouvoir effleurer ses cheveux toujours en bataille ...
Rien que d'y penser, une chaleur l'envahi soudainement. Une drôle de sensation au niveau de son bas ventre commença à se faire ressentir. Ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait en pensant à Izuku mais jamais ça ne lui était arrivé à l'école. Bien qu'il savait comment y remédier, il était un peu embarrassé.
Il s'assura qu'il était totalement seul sur le toit et s'assit alors le plus confortablement possible par terre. Il déboutonna son pantalon et l'abaissa au niveau de ses chevilles.
Il vit sa masculinité gorgée de sang déformer son caleçon. Il s'empressa d'ôter ce dernier, les mains tremblantes d'excitation.
Kastuki agrippa fermement son membre durci de la main droite et fit des vas-et-viens avec. L'excitation était-elle qu'il lui fallut faire attention à ne pas gémir trop fort, au risque de l'entendre d'en bas.
Plus il pensait à Deku et plus l'envie de lui faire l'amour était forte. Malheureusement pour lui, ce petit merdeux avait maintenant une copine, bien qu'il était prêt à le partager avec cette fille. Après tout, Ochako n'avait aucun pouvoir sur lui et sur l'amour qu'il éprouvait pour le vert, il l'aimait depuis bien longtemps qu'elle !
Alors qu'il était au bord de l'extase, la porte menant au toit s'ouvrit brusquement, l'arrêtant dans son élan. Pris d'un réflexe, il cacha son sexe avec ses mains et tenta de reprendre haleine.
Le ou les élèves s'étant autorisés à pénétrer sur son territoire n'était autre que ... LES DEUX TÊTES DE NŒUDS !
Ils étaient entrain de s'enlacer et de s'embrasser à pleine bouche qu'ils ne remarquèrent même pas le blond, entrain de se rhabiller tant bien que mal.
« De ... Deku, j'ai envie de toi ... »
« M-Moi aussi, Uraraka-chan. »
Alors que Midoriya commençait à déboutonner la chemise d'Ochako, celle-ci défaisait son pantalon.
« Hm ... HUHUM. Ça va, je ne vous dérange pas ? » fit une voix derrière eux.
« KACCHAN ! »s'écria le vert.
« Bakugou-kun ! Je... Je suis désolée, on ne voulait pas te déranger ! Nous pensions que tu étais à la cafétéria avec les autres ! Je ... » bégaya la fille.
« On ... On va s'en aller, excuse-nous, Kacchan ! D-Désolé ! ... » rajouta aussitôt Izuku.
« Non, vous restez là tout les deux. Vous pouvez même continuer votre petite affaire, faites comme si je n'étais pas là. Après tout, c'est bien ce que tu fais, Deku, je me trompe ? » lança le blond froidement.
« Qu'est-ce que tu veux dire, Kacchan ? »
« Quoi ? Ne joue pas au plus malin avec moi, Deku ! Tu préfères te taper mademoiselle ''Zéro gravité'' et me laisser comme un idiot, c'est ça ?! HEIN ?! »
« Ka- ... Kacchan... ? » souffla le vert, embarrassé.
« Qu'est-ce que tu comprends pas espèce de nerd ! Tu préfères sortir avec Ochaka que tu ne connais que depuis quelques mois et me laisser, moi et mes sentiments, comme de la merde ! »
Alors que Kastuki haussa de plus en plus le ton en se rapprochant d'Izuku, ce dernier commença à trembler de peur comme une feuille.
Une fois arrivé à la même hauteur du vert, le blond ne put s'empêcher de l'attraper par les cheveux.
« Lâ-Lâche-le ! Bakugou-kun ! » s'écria Ochako, effrayée.
« Vous ... VOUS ME LE PAYEREZ TOUT LES DEUX ! » hurla Katsuki à en perdre la voix, avant de ramasser ses affaires qui traînaient sur le sol et de quitter les lieux.
Il lança un regard emplis de haine et de rage à Deku avant de claquer la porte derrière lui, laissant les deux amoureux dans une confusion totale.
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Triangle amoureux
Romance« Alors que les cours n'avaient commencés que depuis quelques mois dans le prestigieux lycée de Yuuei, il ne fallut seulement que quelques jours à Izuku et Ochako pour se lier d'une forte amitié. Un peu trop forte aux yeux de Kastuki, il devait bien...
