The war

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Comme on pouvait s'y attendre, le camp adverse regorgeait de créatures plus laides et plus féroces les unes que les autres. Étrangement, certains centaures avaient rejoint leurs rangs, ils avaient probablement reçu une offre qu'ils n'avaient su refuser. Le combat commença, les épées s'entre choquaient, les crocs et les griffes déchiraient la chaire, les massues faisaient virevolter leurs adversaires ainsi, alors qu'elle venait de débuter, cette bataille avait déjà de nombreuses victimes des deux côtés. Dont Daria, la reine des orques qui s'était faite arracher la gorge par un loup après qu'elle ait tué la mère de Dean. Cette guerre nocturne, sous une lune, la deuxième du mois, s'annonçait dévastatrice. Alors que chacun se battait avec vigueur, deux lueurs sortirent de lune :?l'une bleu et l'autre rouge. La bleu frappa de plein fouet Dean alors qu'il se débarrassait de deux orques. Il se mit à planer dans les airs et, en l'espace de quelques secondes des cristaux bleu sont apparus sur ses mains, ses pieds et un au niveau de son cœur, déchirant au passage son haut. Ses yeux et ses cheveux étaient devenus bleus et on pouvait sentir une immense vague de pouvoir.
Dans la seconde qui suivit, le rayon rouge me submergea et tout comme Dean, des cristaux rouge sont apparus. De mon coté, un gros est apparu sur chaque hanche, un sur chaque main et chaque pied ainsi qu'un au niveau du cœur. Mes yeux et mes cheveux étaient teintés de rouge et je dégageai la même onde d'énergie que lui. Nos ennemis avaient alors réalisé qu'ils n'auraient pas la moindre chance tant que nous serions vivant. Ils se sont alors tous précipités sur nous, ce que, je vous l'accorde était stupide. Mais il y a encore pire, puisque nos guerriers s'étaient interposés pour nous servir de bouclier, de toute évidence inutile, puisqu'ils ne faisaient pas le poids face à nos adversaires. Ainsi ils se sont fait massacrés. Ainsi, sous notre contrôle, les éléments se déchaînèrent pour détruire le camp adverse. Voyant qu'il perdait son avantage, Ryan s'était lui aussi métamorphosé. Ses yeux avaient pris une teinte verte et, sur sa peau étaient apparues des fissures qui dégageaient une lumière émeraude. Il s'était donc jeté sur moi prêt à me pulvériser mais Stévia s'était interposée et avait encaissé la quasi totalité de l'attaque, la coupant en deux au passage. Elle était insupportable, désagréable à regarder et à sentir mais elle ne méritait pas de disparaître ainsi.
En conséquence, prise d'un excès de colère sans pareille, j'avais lancé une immense boule de feu qui allait sans nul doute le réduire en cendre, sans l'intervention de Dean, qui avait de toutes évidences trop bon cœur. Il s'était placé entre son frère et moi pour dresser un mur d'eau qui n'avait qu'amoindrit l'intensité de l'assaut et qui l'avait donc touché en plein cœur.
A cet instant précis mon monde s'arrêta. Le monde si coloré était à présent teinté de noir et de blanc. C'était comme si le temps s'était arrêté. Plus rien n'avait d'importance. Mes forces m'abandonnait. À genoux, je pleurais à côté de mon aimé, il ne respirait plus et tout ça à cause de Ryan. Dans un cri de douleur j'avais envoyé une intense onde de choc qui l'avait propulsé lui et toutes les personnes autour, au loin. Je ne répondait plus de mes actes, je ne sentais plus rien, je ne voyais plus rien à part Dean.
Lorsqu'il tendit sa main pour la poser sur ma joue et me murmurer « je t'aime » en perdant toute force vitale, mon cœur rata un battement. Il ne répondait plus, son cœur ne battait plus, Dean... n'était plus. J'étais dans une rage folle et un désespoir sans précédent, je venais de plonger dans une souffrance qui, jusque là m'était inconnue. Je souffrais tellement que ma haine avait exploser en une incommensurablement boule d'énergie qui destructrice, elle avalât une partie du paysage. Normalement, je me serais inquiétée des victimes potentielles mais ma raison m'avait abandonnée au moment où Dean avait rendu l'âme. Une fois ma puissance libérée, je m'étais recroquevillée sur l'homme que j'aimais, en essayant désespérément de le ramener à la vie. Cependant, chacun sait qu'aucun pouvoir sur cette terre ne peut rendre la vie une fois qu'elle a été prise. Je m'en rendait bien compte et avec un immense désespoir je m'étais couchée sur lui en m'accrochant à son corps sans vie comme si la mienne en dépendait.

MétamorphoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant