II. Art Dramatique

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En route pour les cours de langues!

***

L'heure me semblais tellement longue. Le prof de langue me paraissais étrange. Son accent me perturbais tellement que je ne suivais plus le cours.

C'était un mélange d'Europe de l'est et de britannique. Pour dire, que c'était catastrophique lorsque qu'il parlait en espagnol.

«- Je ne Vous déRange pAs?, dit le professeur en claquant ses mains contre ma table.

Surprise par l'action, je restais bouche bé par l'accent atroce qui sonnait dans mes oreilles.

«- Je Vous Zai pOsÉ une quEstion?

- J...j...j'ai rien... fait.

La premier chose qui me passe par l'esprit c'est la fameuse phrase de mon nouveau voisin chimiste.

«- Argh! Je ne tOlÈre pAs votrE ArrogAnce. PouR quE çA sOit biEn claiR, vOus dEvRez m'eXpliquEz votRe AbsencE d'InatEntiOn En latIn. Est-cE bIen clAir?»

J'essayai de prendre la parole mais aucun son ne sortait. Heureusement, la fin des cours se fait entendre, ce qui couvrit ma perte de vocation.

Je pris mes affaires et je me suis dirigée vers la porte en baissant la tête. J'avais tellement honte, c'etait bien la première fois que l'on me donnait une "punition". Rien qu'à dire ce mot une sensation bizarre traverssa mon corps.

Au milieu de la foule, je repris mes esprits. Je regardais ce qui pouvait s'y trouver, mais je ne me sentais pas à mon aise.

Au premier regard, la vue de nombreuses personnes pourrait paraitre incompréhensible. Un tas de fourmie se dirigeant dans tous les sens. Par exemple, j'aperçois une fille près des casiers. Elle parait dousse avec son sourire d'ange. Deux couettes blondes sont dressaient sur sa tête. Elle portait une jolie robe rose à carreau de fermière. A croire que je voyais Dorothé à firfouillé dans un casier. Le vrai stéréotype de la mignonnerie. Elle ouvrit un casier pour interchanger les affaires qui se trouvait dans son sac avec ceux qui se trouvait dans celui-ci.

Quand elle eu fini, elle se tourna face à moi. Malgré la masse devant nous, elle me fit un sourire. Surprise par son action, je regardais autour de moi pour savoir si ce sourire m'étais bien adressé. Je supposais qu'il m'était adressé. Je ne pus broncher un petit grimacement qu'un garçon me bouscula sur son passage. Il se tourna et me fit un signe de pardon avant de reprendre son chemin.

Il était plus grand que moi avec des cheveux mal coiffés. Il portait un t-shirt gris, rentré à moitié dans son jean large et déchiré. Tout le contraire de notre petite fermière.

Je vis que celle-ci sourit de plus bel. Cette fois, je le lui rendis. Mais le débraillé me coupa le champs de vision avant de prendre la petite blonde dans ses bras. Mon sourire perdit son éclat lorsque que je vis le baiser qui s'échangèrent. Ça m'a paru écœurant de voir Boucle d'or fourrer sa langue dans la bouche d'une des racailles d'un quartier pas fameux.

Qui suis-je pour juger les gens de la sorte? Malgré son style vestimentaire, vient-il de ces quartiers? Est-elle aussi sage que parait son physique?

Après un tendre baiser, les tourtereaux prirent route ensemble direction une salle. Le garçon mit sa main sur la fesse de sa copine puis disparuent derrière les murs de la salle. Je repris mes esprits et me dirigeai vers mon prochain cours.

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