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_CHAPITRE 3_ : Le trajet

Pourquoi ? Pourquoi a-t-il fallut que ce soit moi ? 

La cupidité m'a amenée ici. La soif d'argent. La soif de sauver mon frère. Sois fier de moi Aaron, aujourd'hui je vais mourir pour toi. Je t'aime, je t'aime plus que tout au monde. J'aurai aimé te le dire plus tôt, te le dire dès que tu allais partir à Londres. Te le dire avant que nos vies soit gâchées. Je suis désolée Aaron. Je sais que tu vas pleurer ma mort. Mais je préfère me voir mourir que te voir souffrir. 

J'ai tourné ma tête vers la fenêtre en laissant échapper une larme. Je me rends malade. Quand je me suis vue dans le rétro', j'avais le nez qui saignait. Mais rien, toujours rien, rien bordel de merde, je ne sens rien. Sinon, je voyais mon visage, mon vrai visage. Pâle, triste, cerné...

Ma mort aura lieu en campagne, c'est moins dangereux, parce que là-bas, il y a quasi personne, pas de police, enfin, tout ce qui fait que je ne mourrais pas en prison mais bien campagne.

Barry : Et si c'était toi qui le tuait ?

Moi : Je ne le tuerai pas.

Barry : Dans quel sens ? Tu ne peux pas mentalement parlant ?

Moi : Tu parles de ça comme si tuer des gens était simple. 

Barry : Tu es faible.

Moi : T'es un connard.

Barry : Tu es dans les cinquante meilleurs de France bordel ! Réveille-toi ! 

Moi : Il est le premier !

Barry : Tout les autres derrière toi on déjà tué !

Moi : Je ne suis pas les autres !

Barry : Putain t'es bien une femme toi !

Moi : Ferme là, connard !

Barry : Salope ! cri-t-il alors qu'il arrête sa voiture en plein milieu de route.

Moi : Putain mais qu'est-c'tu fous ?

Barry : Je prends une pause ! dit-il en sortant de sa bagnole.

Moi : C'est ça ! (je sors de la voiture à mon tour)

Barry :  Tu me casses les couilles Ashley !

Moi : Tu n'en as pas !

Barry : Sérieusement... Tu vas le regretter.

Moi : Si tu le dis ; petit con.

Barry : Pas autant que ton frère.

Moi : T'as dis quoi là ?!

Barry : Regarde dans la merde dans laquelle il t'a mit ! Tout est de sa faute !

Moi : Il n'a rien fait ! 

Barry : A part être un gros connard ?

Moi : Ta gueule !

Barry : Sérieux il aurait pas pu mourir comme tout ceux qui ont un accident grave ?! 

Moi : Barry... Va te faire enculer !!! 

Je l'ai attrapé par son col et je lui ai craché dessus. Il n'a pas eu le temps d'être dégoûté que lui ai infligé un coup dans les bijoux de familles. J'ai terminé mon affaire en le frappant la joue avant qu'il tombe au sol.

Barry : AAAAAAH ! PUTAIN !

Il était par terre. C'est qu'une petite merde. Je l'ai frappé une dernière fois de le bid' avant de rentrer dans la place du conducteur etde  fermer la porte derrière. J'ai tourné la clé et le moteur à rugit. J'ai tourné le volant en appuyant sur la pédale de gauche et je suis partie. Cette fois-ci, quand j'ai regardé le rétroviseur, ce n'est pas mon visage que je vis abîmé, c'est celui de Barry, Barry qui venait d'ailleurs réalisé que je venais de lui carotte sa voiture. C'est bien fait pour sa tronche.