Récitons la plus profonde des oraisons
Pour retarder la dernière chanson
Cette chanson de l'adieu des nuages
Qui sonne l'heure de la promesse et de l'hommage
Du plus grand tribunal des âmes
Hâtons nous car le ciel s'en ira aujourd'hui
Et les tonnerres comme des gouttes de pluie
S'abattront sur ces sols arides
Et ravageront ces forêts vides
Ayant perdues leur verdure éclatante
Puis tuées la belle faune abondante
Le bel azur vêtu du manteau noir de la mort
Proclamera pour eux un eternel triste sort
Oui ceux qui se refusent l'éternité pour l'éternité
Fuyant promptement les contours de la piété
Quel long-métrage ce sera
Quand l'homme le verra
Le scénario sera horrifiant
Comme le cri morbide de ces chants
Des démons condamnés pour toujours dans la Géhenne
Qui a pris d'un souffle, la race humaine
À jamais au plus profond des profondeurs
Où chaque jour sera une éternité de malheur
Mais quel effroi et quelle joie
Ce sera de voir le plus grand des rois
Qui bientôt viendra prendre l'ami
Comme il a lui-même dit
Dans la plus belle des écritures
Desquelles ils ont fait maintes ratures
La vie et la mort sur diligences
Accourent déjà pour l'éternité de la sentence
Des ténebres et la lumière
Qui se pèsent sur la balance d'air
Pour ce moment quand l'âme cherchera l'âme
Tourmentées par le récit des fameuses flammes
