Chapitre 2

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Le lendemain, je fus obligée de revenir. Je devais aller chercher mon  bonnet. Si par malheur, les Galbero tombaient sur mon bonnet, ce serait la fin pour moi. Il ne leur faudrait que quelques temps pour m'identifier. Et cette idée me glaçait le sang.  Vous savez, j'ai toujours été ce genre de fille, bien trop curieuse sur le monde qui l'entoure. C'était comme une seconde nature qui faisait partie de moi, c'était plus fort que moi. Je ne cessais de me questionner sur tout. Mais je gardais tout pour moi. J'analysais les gens, leur comportement, et en apprenait des choses.
Les Galbero m'ont toujours.. fascinés. Comment cela se fait-il que l'on ai aussi peu d'informations sur eux après tout ce qu'ils ont fait ? Pourquoi est-ce qu'ils font ça ? Qui est à la tête de tout ça ? Et d'où vient cette intelligence ? On ne peut pas le nier, ce sont des gens extrêmement intelligents qui calculent absolument tout. Même le gouvernement n'arrivait pas à les arrêter, ils leur échappaient. Je n'avais pas pu m'empêcher de récolter des informations sur eux, ma haine envers eux a beaucoup contribuée.
Mais cette fois-ci, ça s'est peut être retourné contre moi.

Je m'y rendis comme d'habitude. Rien ne changeait. À cette heure-ci, de ce côté du bâtiment, ils attendaient l'autre groupe qui devait les relayer. J'avais quelques minutes donc.

Mon coeur battait vite. Je pris toutes les mesures de sécurité nécessaires, bien plus que d'habitude. Je me faufilais à travers les couloirs et je passai par un bureau. Au milieu de la pièce, je crus que j'allais faire une crise cardiaque. Je jouais avec le feu, ma curiosité allait me faire de mauvais tour. Il ne restait qu'une porte pour arriver dans le fameux couloir où j'avais caché mon bonnet. Alors que je m'apprêtais à me diriger vers la porte, plusieurs feuilles sur le bureau m'intriguaient. Je crus avoir vu une chose inhabituelle.
Je secouai la tête en me disant que j'avais rêvé, quand je vis la première feuille du tas.

" POUR JELENA J.

La vie est belle, vivons chaque jour comme le dernier. C'est peut-être déjà le cas ?
N'oublie pas ton bonnet en partant, il est toujours à la même place.
A.R. "

Bordel de merde.
Je suis morte.

**

J'étais assise sur mon canapé depuis maintenant 15 minutes. Je n'avais pas bougé et regardais le vide.

Ma curiosité va me faire mourir.

Qu'est ce que je suis bête. J'avais vraiment cru pouvoir entrer chez les Galbero sans me faire démasquée ? Jelena, pour qui est-ce que tu t'es pris ? "On ne trompe pas un Galbero."

Prise de nerfs, je me levai d'un coup en balançant tout ce qui me passait par la main.

" Merde, putain ! " Criais-je en même temps que les larmes coulaient.

Même avec cette crise, je ne m'étais pas calmée. Je crus que j'allais perdre la tête. Mes heures étaient comptées.

Je balançais tout, fragile ou pas.

Je me rendis vite compte que cela ne servait à rien, mis à part m'augmenter les coûts du mois. Je me rassis sur le canapé, un peu plus calme, en essayant de trouver une solution.

Qu'est ce que je pouvais faire ? Prévenir la police ? Ils finiraient par savoir que je sais des choses qu'ils ne savent pas, je serai finalement coupable. Ça se retournera contre moi.

Changer de pays ? Je pouvais revenir vivre chez mes parents, en Angleterre. J'avais déménagé aux État-Unis car je ne m'entendais plus avec eux, mais cet éloignement nous avait rapproché, ça se passerait beaucoup mieux. Je secouai la tête. Non. On ne peut pas les tromper, ils me traqueront pourront même s'en prendre à ma famille.

Je vais perdre la tête. Dans quoi est-ce que je me suis fourrée ? Pourquoi devais-je être si têtue ? Mettre mon nez dans ce qui me concerne pas !

Je pris quelques minutes pour respirer. Calme-toi Jelena. Calme-toi.  La feuille avait été signée A.R.
Aiden Rhyce.
Je connais assez les Galbero pour savoir qu'il est un de leur meilleur éléments. Assez jeune. 24 ans. J'avais vu son dossier. Grand. Cheveux brun et de même pour ses yeux.
Je connais plusieurs de leurs personnes, en même temps je m'intéresse à eux depuis mes 17 ans. J'en ai 20.
Devais-je en parler aux filles ? Je ne sais pas. De toute façon, qu'est-ce qu'elles pourraient y faire ?

Oh Jelena tu as bien su t'informer sur eux pendant 4 ans, tu pourras bien te sortir de ce merdier !

**

J'avais invité les filles, au départ je voulais leur avouer tout le bordel avec les Galbero, mais quand vous voyez leurs têtes, tout ce que vous vouliez, c'était de passer un bon moment avec elles et oublier tous les problèmes. 

On avait eu la merveilleuse idée de jouer à un "cap ou pas cap". Au début, c'était assez soft, mais plus on avançait dans le jeu, plus les défis étaient difficiles et risqués. 

C'est comme ça que je m'étais retrouvée devant une voiture inconnue à une heure tardive. Kim et Rebecca m'avait donné le défi "d'emprunter cette voiture". Faire un tour dedans, puis la remettre à sa place comme si on n'y avait pas toucher. Kim était totalement contre mais moi et Rebecca ne l'avions pas écouter la laissant faire la morale au mur. 

Elles me regardaient au loin, dans la voiture de Kim. Je voyais les phares de la lumière allumés et je pouvais parier que Rebecca me regardait avec un air de défi. 

Je me remis en question. Et si les gens à qui appartenaient la voiture me verraient ? Me croiront-ils vraiment ? Comme quoi je ne voulais pas leur voler leur voiture mais juste faire un tour avec. 

Je secoua la tête. Jelena t'es vraiment une chochote ? 

Avec un sourire moqueur, je secoua la tête. Voler une voiture était un jeu d'enfant pour moi. J'en avais volé qu'une mais je savais très bien comment on faisait. 

Je m'introduis en quelques minutes dans la voiture. Trop facile. C'était une voiture très spacieuse et je vous mentirai si je vous disais que je n'avais pas songer une seule seconde à la garder pour moi. Je fis quelques petits réglages pour entendre le beau bruit du moteur. Au même moment, mon téléphone vibra, signe d'un nouveau message. 

De : Reeeb

Ça te dit une petite course ? ;)

J'afficha un sourire en tappant sur l'écran. 

De : Moi

La perdante paye l'addition du prochain restaurant aha. On va jusqu'au pont.

Son dernier message acceptait notre marché. Je démarrai la voiture et me plaçait à côté de leur voiture. Je pus voir Rebecca au volant, et Kim sur le siège passager. Elle secouait la tête l'air de dire "Vous êtes malades". 

Rebecca mima des mains "3" ensuite "2" et enfin... "1".

J'appuyai sur l'accélérateur en même temps que Rebecca. Je fus un peu surprise de la vitesse de la voiture. Je me promis que, j'épargnerai de l'argent pour une voiture telle que celle-ci. Il faut dire que je maniais très bien le volant, sauf que je n'y  connaissais rien en voiture. 

Un sourire au visage, je roulais, prête à gagner en esperant que les propriétaires de cette voiture de se rendent  compte de rien.

**

Je me glissa dans les draps de mon lit. J'avais adoré la seconde partie de ma journée et j'avais même gagner à cette course
C'était comme s'il ne s'était rien passé le matin même. J'avais presque oublié. Toute l'angoisse qui m'avait quitté me replombait le coeur. Je me promis d'en parler aux filles le lendemain. Alors que je m'apprêtais à m'endromir, mon téléphone, posé sur ma table de nuit vibra. 

Qui pouvait m'envoyer un message à 4 heures du matin ? 

Assez curieuse, je pris mon téléphone en main et ouvris le message. 

De : Inconnu

" Tu enchaînes les gaffes, Avery. La voiture que tu as volé nous appartenaît. "

G a l b e r oOù les histoires vivent. Découvrez maintenant