Une vie de sacrifices (Livai x OC)

Chapitre 2 : Sanguinolente...

-Notre... quoi? Souffla Livai.

-Notre enfant... Pardonne moi de te l'avoir caché... c'est... pour ça que j'ai demandé à Erwin de... m'accepter comme médecin militaire... Je suis désolée...

-Mais, quoi?

Catherine releva doucement son buste et balaya de la main une larme qui menaçait de couler sur la joue de Livai. Il fut surpris de voir que ses yeux savaient pleurer.

-Ne... dit pas de conneries. Reprit le brun.

-Mais c'est vrai! Je suis enceinte... Tu... ne me crois pas?

-... Je... On ne peut pas élever des gamins dans ce monde pourri!

-Tu ne veux pas de famille...? Elle se mit à tousser et cracher du sang.

-Pas si ça te tue.

-Tu veux... que notre enfant... meure?

-Tch arrête tes conneries. T'es un cauchemar.

-Désolée sourit-elle enfin.

-Je te préviens, si tu meurs, tu le paieras.

-D'accord... Sur ses mots elle laissa son esprit s'embrumer pour partir au pays des songes.

-Tch cette idiote... Il se pencha vers elle et déposa sur son front un baiser.

Les jours suivant furent très difficiles pour tout le monde. L'état de Catherine ne s'arrangeait pas malgré les médicaments qu'elle prenait, Livai montrait qu'il était affecté par l'état de sa compagne en distribuant de plus en plus de punitions aux cadets et Hanji se moquait de lui à longueur de journée. Finalement le calvaire pris fin lorsque l'assistante de Catherine trouva une solution au problème de rejet. Elle allât voir un docteur réputé dans le district de Shiganshina. Le docteur Jäger, un ami du docteur Ackerman. Catherine reprenait peu à peu des forces et ne crachait plus de sang. Tout le monde était heureux et rassuré que la santé de leur docteur s'améliore. Livai passait voir sa femme tous les jours pour prendre des nouvelles en buvant une tasse de thé. La demoiselle qui commençait à s'ennuyer ferme de rester dans son lit depuis plusieurs semaines se remit à coudre des habits, mais cette fois ce n'était pas pour des clientes ou pour elle... non elle préparait les habits de l'être qui avait élu domicile dans son ventre qui commençait à peine à prendre des rondeurs. Au fur et à mesure que le temps passait, Catherine pouvait se lever et marcher dans le quartier général sans trop se fatiguer. Elle pouvais même manger les repas dans la grande salle avec tout le monde. Les cadets étaient tous venus voir Catherine pour la féliciter d'être enceinte (tous le monde était au courant depuis qu'Hanji taquinait Livai à ce sujet). Madame Ackerman était gênée d'être au centre de toute cette attention mais elle était tout de même heureuse de recevoir ce soutient. Seul Livai était distant, comme à son habitude, mais les plus jeunes allaient bientôt découvrir pourquoi Catherine était crainte lorsqu'elle était elle même recrue. Ses talents de soldate ne s'étaient amenuisés durant tout le temps où elle avait quitté l'armé et ses hormones de femme enceinte allaient faire éclater au grand jour son côté obscur. La Sanguinaire allait renaître au grand jour.

-Bon sang termine de manger. Dit Livai d'une voix irritée.

Catherine se leva brusquement de sa chaise, la faisant tomber à terre. Une aura sombre enveloppa alors la future mère. Un silence pesant s'installa dans la pièce, et chacun tourna les yeux vers l'origine de ce malaise. Un mystérieux froid glacial paralysa l'assemblée lorsqu'une voix s'éleva.

-Mon amour... Commença-t-elle d'une façon peu rassurante. Je porte notre enfant en moi... Elle posa ses yeux au regard meurtrier sur Livai qui ne broncha pas. Alors pourquoi n'as-tu pas l'air de faire attention à moi? Elle fit un grand sourire à donner des sueurs froides. Ne te suis-je d'aucune importance? En présence de personnes, tu ne me touche pas, tu ne me regarde pas... aurais-tu honte de ta femme? Dans ce cas à il ne fallait pas m'épouser mon cher amour... N'es-tu capable d'embrasser celle qui porte ton nom et ton enfant lorsqu'il y a du monde? Rien que pour me rassurer. Je vois que tu sais très bien m'ignorer... Mon amour tu sais aussi que même enceinte je peux encore tuer très aisément?

Toutes les personnes dans la salle étaient choquées. Comment l'adorable Docteur Ackerman pouvais dire ce genre de chose avec une voix aussi froide et terrifiante? Le silence se fit alors que tous attendaient le dénouement de cette scène ahurissante. Un simple «Tch.» résonna dans la pièce.

-C'est la première fois que tu déballe autant de conneries à la minute.

-Plaît-il?

A ce moment précis, Livai fit une chose que personne ne pensait voir un jour. Il se leva de sa chaise et embrassa sa femme devant l'assemblée abasourdie. Le baiser prit vite fin et les époux se regardèrent dans les yeux. La joie était présente dans le regard noisette de Catherine dont toute trace de colère froide avait disparue et Livai avait son expression habituelle.

-Contente?

-Oui très! Répondit La jeune femme avec un petit sourire enfantin qui faisait oublier que quelques secondes plus tôt elle parlait de tuer son mari avec un sourire des plus glaçant.

-Tch. Dans mon bureau. Tout de suite. Et vire moi ce sourire niais, tu mérite une correction pour cette scène.

-Quoi?! S'écria-t-elle, indignée. Oui, monsieur... se résigna-t-elle ensuite.

Ils partirent donc sous les yeux de la foule toujours sous le choc. Ce qu'il venait de se passer deviendrait plus tard un sujet tabou au sein du bataillon.

Arrivés dans le bureau de Livai, Catherine reçu une punition d'organisation de documents. Elle se mis à la tâche pendant que son mari s'assit sur la banquette à boire du thé. Plusieurs heures plus tard, la jeune femme s'étira, épuisée, mais heureuse d'avoir enfin terminé sa punition. Elle se tourna vers la banquette et vit un Livai endormi. Elle s'approcha de lui et arrangea une de ses mèche de cheveux noirs. Subitement, le capitaine qui n'était pas endormi, en fin de compte, demanda à Catherine si elle avait terminé elle lui répondit par l'affirmative.

-Tu sais... Tu n'as jamais... touché mon ventre...

-Pour quoi faire?

-Mais c'est ton enfant à l'intérieur...

-A quoi bon toucher ton ventre si il est seulement à l'intérieur? Je toucherais l'enfant quand il sera dehors.

-D'accords... mais j'aurai aimé- Livai se baissa et posa rapidement ses lèvres sur le ventre de Catherine qui rougit à ce contact.

-Contente?

-O-Oui... Très...

-Bien.

-A-Au fait... j'ai pensé à des noms pour le bébé...

-Déjà?

-Bien sûr! Tu... veux savoir? Si tu n'aime pas je réfléchirait à autre chose hein ce n'est pas gra-

-Dit.

-Hum... I-Isabel ou Furlan... En fonction de son sexe...

-Tch... Idiote. Il posa sa main sur la tête de sa femme pour approuver silencieusement son idée.

«Il n'y avais pas de meilleurs noms.»

***

Voilà! J'espère que ce nouveau chapitre vous a plu, laissez moi un pitit commentaire pour me le faire savoir ;) Alors pour les non-connaisseurs de Shingeki no Kyojin (L'attaque des Titans en français) Isabel et Furlan ont été des personnes trèèès importantes pour Livai mais vous verrez dans un prochain chapitre ils vont apparaître... Bisous mes pitits fondants au chocolat!