Petit ange de ma vie,
Ton absence me détruit.
Dans un silence étouffant je suis ensevelie,
Mais en moi, de désespoir je crie.
Mais séparée de toi par la cruauté de la vie,
Je suis en proie à l’infame insomnie.
Les heures passent, l’angoisse s’empare de moi et se fait oppressante,
Les souvenirs ressurgissent et me hantent.
Je suis envahie par le profond besoin de ton étreinte rassurante,
Mais une fois encore je dois supporter cette terrible attente.
Sans toi ma vie n’est que soupirs,
Car j’ai besoin de toi comme de l’air que l’on respire.
Un perpétuel et interminable ennui,
Mon quotidien tel un cachot gris.
Seule si loin de ma vie,
Puisse le sommeil apaisant me libérer de mon insomnie.
Toutes ces nuits blanches, ils se trouvent en alliance,
Pour me faire un procès sans aucune bienveillance.
Pour atteindre l’aube, le trajet sera long,
Un transport omnibus spécial pour l’insomnie.
C’est une note fausse jouée par un violon,
Bienvenu le soleil fait taire ce félon.
Mais les heures sans doute atténuent les tourments,
Car au lever du jour, vaincue par la fatigue,
Je m’endors pour rêver de nouvelles intrigues,
Au royaume des fées et des princes charmants.