Du tout, du rien et pas mal de n'importe quoi

Sans queue ni tête

Coucher ses pensées. Sur le P A P I E R. Poussée par une envie insondable. L'écriture vient au fil du temps, de l' E S P R I T et des mots. Sans grand sens. Comme la vie. V I E. Mort. La plume , comme on dit, est à la fois une arme des plus redoutable et l'amie la plus proche. On trouve dans les mots un réconfort bien plus grand que les P A R O L E S humaines ; parfois creuses ou sans réalité. Alors on écrit ; on aligne des mots, des lettres et des syllabes. Comme ils viennent. Comme ils sortent de nos esprits torturés. À la chaine. Puis au goutte à goutte. La M È M O I R E divague et la main écrit. On ose relever les yeux sur quelques lignes. On se replonge dans l'écriture. L'odeur du papier nous enivre, on se laisse prendre au jeu, on E F F L E U R E les lignes, on fait valser nos crayons. La main ralentit, les mots manquent. Puis ils reviennent, comme des vagues incessantes. On attend le raz-de-marée. Pour se noyer dans les lettres et oublier le présent, le futur et le P A S S É. On écrit, un point c'est tout. On prend une respiration. Puis une autre, essoufflée par l'écriture. On essaye de poser son esprit mais le F L O T de pensées est trop important. On se pend au cou d'un souvenir, histoire de suivre le courant. On redoute la F I N. On l'attend. L'accalmie qui nous sortira de là. Mais en fait on ne veut plus partir. On ne veut pas regarder autour de soi. On veut rester dans cette lutte créatrice, où les mots sortent et les souvenirs s'enchaînent. On bouge le moins possible, pour ne pas rompre la M A G I E. On évite les questions. On écrit, on V I T l'espace d'un I N S T A N T. Mais demain, il faudra se contenter d'exister. Comme tous les autres que la grâce des mots n'a pas touché. On se pense supérieur. On prend une respiration puis une autre et tout est rompu.  

Ne me demandez pas ce qu'était cette chose qui, avec un peu de chance vous à plu ^^ (sait on jamais XD) 

Farvel! (ça veut dire au revoir en norvégien ♡)