25 ~ Changement

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[- C'est d'accord, je leur dirais demain
...]

Tao respecta ses paroles et il pris son courage à deux mains le jour suivant.
Dé la pause du matin, il se dirigea vers Samuel les poings fermés.
Je pouvais entendre leurs paroles d'où j'étais tellement les cris fussaient. Puis toute la cour se retourna vers eux.

- J'en peux plus de vous tous ! De toi Samuel, de William, de Paul, d'Isaac, j'en peux plus ! Vous êtes des enculés, vous faites souffrir tout le monde et vous vous prenez pour des caïds, vous êtes juste pathétiques et en recherche de popularité. Putain, comment j'ai pu être assez con pour passez autant de temps avec vous juste parce que j'avais peur que vous me fassiez du mal si j'ouvrais ma gueule. Et puis vous êtes sans arrêt en train de vous foutre des autres et même de moi alors que suis sensé être votre ami, pourtant vous m'avez déjà dit que j'ai une allure de pédé ou je sais pas quoi, mais putain j'ai une meuf, et même si c'était le cas, qu'est-ce que vous en auriez à foutre ?! Sans parler de ce que vous avez fait à Jérémy qui était aussi sensé être votre ami ! Bref, j'me casse de votre groupe de merde, j'en peux plus !! Tao cracha ses paroles comme sa haine refoulée depuis bien trop longtemps. Cela surpris tout le monde autour de lui.
Puis, les yeux de Samuel s'écarquillèrent d'une façon inimaginable.

- Tu te fous de ma gueule là ? C'est une blague c'est ça ?!

- Absolument pas. Lui répondit Tao l'air un peu trop confiant

- ... Putain, mais sale fils de pute, tu vas crever !!!

Et encore plus vite que ses mots avaient été crachés au visage de Tao, celui ci se jeta sur le malheureux. Il lui donna un coup de poing au niveau de l'oeil et de l'arcade sourcilière. On eu à peine le temps de voir un peu de sang jaillir que Samuel porta un deuxième coup encore plus violant dans sa mâchoire. Et comme si cela ne suffisait pas, William, Paul et Isaac accoururent. Ils hurlèrent tous des choses affreuses à Tao puis ils se joignirent, visiblement avec joie, au massacre. C'était horrible, cela ne faisait que quelques secondes mais je sentais déjà la rage monter en moi. Elle allait exploser, je le sentais. Puis il y eu le coup de trop, combiné aux cris de douleur de Tao.

- Ça suffit, bande de merdes !! Hurlais-je comme je ne l'avais jamais fait, si bien que je cru que mes cordes vocales allaient prendre feux. Ils se retournèrent tous vers moi, perplexes. Je ne pris même pas le temps de réfléchir aux conséquences de mes actes, que je me jeta sur eux avec hargne.

Paul intercepta mon poing et Isaac cria:
- Tu te fout de moi là?? T'es épais comme un cure-dent, tu sais que si je te met une simple pichenette tu tombes dans les vappes ?!

Je retira mon bras de l'emprise de Paul puis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire je foutu un énorme coup de poing dans le nez d'Isaac.

- JE SAIS QUE C'EST VOUS DEUX QUI AVEZ TABASSÉS ARTHUR L'AUTRE JOUR ! ET VOUS ALLEZ LÂCHER TAO OUI !?

Puis je donna un autre coup, de pied cette fois, dans l'entrejambe de paul. Il poussa immédiatement un hurlement le douleur et porta ses mains dessus. C'était la première fois que je me battais mais il me semblait que ce n'était pas si pitoyable, malheureusement, ils étaient 4 et ce fût au tour de William de me frapper... Il porta un coup à ma tête, je ressenti une vive douleur puis un grand étourdissement qui me fît tomber au sol. Pendant ce temps là, je continuais d'entendre les cris de douleur de Tao, Samuel avait commencer à lui donner de violents coups de pieds dans les côtes... Puis après quelques secondes, ils accoururent tous vers moi et je me pris des coups dans le ventre, les bras, la tête et même le dos. Après de nombreux signalements d'élèves paniqués autour de nous, des surveillants intervinrent enfin...

Ils nous portèrent jusqu'à l'infirmerie puis après cela je ne me souvient plus de rien... Je me réveilla quelques temps après, je ne savait même pas si c'était des heures ou des jours qui s'étaient écouler. Paniqué, je chercha mon portable autour de moi, mais je me rendis compte que je n'étais plus à l'infirmerie, mais pas non plus dans mon lit... J'observa les lieux autour de moi, mais je du attendre quelques secondes avant que ma vue ne se stabilise complètement. J'étais à l'hôpital, seul, Tao n'était pas à côté de moi. J'avais un peu mal mais ce n'était rien comparé à tout à l'heure. Mes côtes me faisaient mal et ma tête me lançait, c'est tout. Ensuite je regarda mes bras et je remarqua que j'avais des bleus un peu partout, pourtant je ne sentais presque rien à cette partie du corps. Après avoir attendu quelques minutes, une infirmière rentra dans la salle. Elle se chargeait de voir si j'étais réveiller, et l'orsqu'elle vu que c'était le cas elle me demanda comment j'allais. Puis, elle vérifia mes bandages, mes yeux (j'avais visiblement un cocar), mes réflexes et d'autres choses encore.
Puisque ce que j'avais n'était que superficiel, donc peu grave, elle me prevenu que mes parents allaient arriver pour me ramener à la maison. Elle me dit aussi que seulement quelques heures s'étaient écoulées depuis la bagarre et qu'il était donc 13h40. Puis après cela, je m'assoupis.

Environ une demie-heure plus tard mes parents arrivèrent tous les deux. Cela me surpris un peu car mon père ne loupait que très rarement le travail, il fallait vraiment que ce soit exceptionnel.
Ils m'aidèrent à me mettre sur pieds mais avant même que ce sois le cas, ils me possèrent un milliard de questions. Est-ce ce que ça va ? Tu as mal? Qui t'a fait ça? Pourquoi? Etc... Je répondit le plus simplement possible, je venais de dormir mais étrangement j'étais vraiment fatigué. Après cela je me rappela qu'il n'y avait pas que moi dans cet hôpital, et je voulais absolument savoir comment aller Tao. Je rattrapa donc l'infermiere qui venait de nous quitter.

- Au fait madame, comment vas Tao le garçon qui était avec moi? Dis-je l'air un peu paniqué

- Ne t'inquiète pas, il va très bien. Il a eu à peu près les mêmes blessures que toi, simplement, on a du faire quelques points de souture sur son arcade car elle etait entaillée assez profondément. Ses parents pourront venir le chercher se soir, il doit rester un peu ici pour l'instant. Répondit l'infirmière

- Ouf... Je suis soulagé, je peux le voir un peu?

- Désolé, on viens de me dire qu'il dormait encore. Me dit-elle

- D'accord, pas de problème... Dis-je un peu déçu. Au revoir madame

✳✳✳

Le lendemain je pu parler à Tao sur Facebook, il allait bien ce qui me rassura. Le directeur nous avait appelé pour nous dire que nous pouvions rester chez nous toute la semaine après ce que c'était passer. Il nous a aussi prévenu que Samuel et les autres avaient été renvoyés définitivement du lycée car ce n'était pas leur première histoire. Nous étions donc vraiment très soulagés et nous avons directement fait parvenir la bonne nouvelle aux filles.

Rien n'est IMPOSSIBLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant