Pact with the Devil

Chapitre 26 - "Tu vas enfin être mien"

Bon, les gens, cette fiction a déjà assez traînée comme ça!

Je vous poste les derniers chapitres en rafale jusqu'à l'épilogue et je m'excuse d'avance si leur qualité est moins bonne qu'à l'habitude !

Chapitre 26.

Pour une fois, Gabriel ne chercha pas à se soustraire au baiser enflammé de Ramiel ou à s'enfuir. De toute façon, il n'avait nulle part d'autre où aller.

Cela devait faire une éternité, qu'inconsciemment ou consciemment, il désirait cette étreinte. Il ne s'était, jusqu'à maintenant, jamais autorisé à imaginer, qu'un seul instant, il pourrait se laisser aller à toucher ou laisser Ramiel le toucher. Ce qu'il ressentait à l'instant était, de toute façon, bien mieux que tout ce dont il aurait pu rêver.

Pendant tout ce temps, il s'était donc privé de telles sensations ? Les découvrir lui était tout aussi bizarre qu'agréable. Il ressentait des frissonnements sur sa chair, une chaleur dans son ventre et la sécheresse de sa gorge. Comment Ramiel pouvait-il causer tout cela à lui tout seul ? Avec un simple baiser ?

Troublé, Gabriel rouvrit les yeux qu'il avait fermé et croisa les prunelles du démon penché au-dessus de lui. Leurs lèvres s'effleuraient encore.

— Je t'aime, murmura Ramiel, sa langue fourchue venant chatouiller le cou de l'ange.

— Je croyais que les démons ne pouvaient plus aimer ?

— Pas tous. C'est la malédiction qui afflige Jason, mais elle n'affecte que lui. Il a été chassé parce qu'il était tombé amoureux et, maintenant qu'il est ici, il n'en est plus capable, ironique, non ? lâcha-t-il avec un rire amer, sans humour. Quant à moi, si je l'ai suivi, c'est pour avoir le droit d'aimer, pour des moments comme celui-ci...

En d'autres circonstances, Gabriel aurait contredit Ramiel et aurait défendu les décisions de son Seigneur, prétextant que la punition de Jason était justifiable, mais pour le moment, il n'avait pas envie de gâcher ce qu'il vivait pour la première fois de toute son éternité avec le démon. Il était à lui, il lui appartenait qu'il le veuille ou non, alors autant joindre l'utile à l'agréable...

L'une des mains de Ramiel toucha la naissance de ses ailes au centre de ses omoplates, le faisant frémir. L'homme savait décidément où se trouvaient ses points sensibles. Les autres doigts du démon s'activèrent à lui arracher ses vêtements pour dévoiler sa peau blanche sans imperfection et son torse musclé qui s'abaissait et se soulevait rapidement. Gabriel se laissa faire, n'osant plus bouger.

À un moment, les doigts du démon agrippèrent son poignet et, la seconde d'après, sa main était posée sur le sexe de l'autre homme.

— Touche-moi aussi, grogna-t-il à son oreille.

Ramiel était chaud... Gabriel gémit. Le démon tenait fermement son poignet, alors il ne pouvait pas bouger. Son vis-à-vis émit un son rauque, puis sa main libre vint agripper le postérieur de l'ange. Progressivement, il relâcha sa prise sur le bras de Gabriel, s'assurant que l'homme ne bougerait pas, puis ses deux mains écartèrent les fesses du Séraphin, dévoilant son orifice rosé.

Ramiel se recula et passa les jambes de Gabriel sur ses épaules, relevant l'accès à son cul. Sa langue fourchue franchit ses lèvres et vint caresser le muscle serré, cherchant à le détendre et le lubrifier. L'ange gigota, les yeux écarquillés, cherchant à redresser le haut de son corps.

— Qu'est-ce que... – !

— Ne t'inquiète pas, je ne fais que te préparer convenablement, se contenta de lui répondre Ramiel en secouant la tête.

Sa longue langue finit par pénétrer l'ouverture du corps du Séraphin dont la bouche s'ouvrit en un O silencieux, tandis que sa tête basculait brusquement en arrière, se frappant contre l'appuie-bras du sofa.

Bon gré mal gré, Gabriel commençait à être excité et sa virilité s'était lentement durcie contre les abdominaux de son ventre. Il avait tellement honte ! Sa rougeur due à son embarras s'était propagée sur tout son torse.

— J'attends ça depuis tellement longtemps, murmura Ramiel en se retirant. Tu vas enfin être mien.

Le démon pouvait enfin comprendre les sentiments de Jason envers Ethan. Il était difficile de résister à la personne que vous aimiez tout en sachant que celle-ci vous appartenait et qu'elle n'avait d'autres choix que de se soumettre.

Sa main se posa à la base de son membre dont il appuya le gland contre l'orifice de l'ange. Centimètre par centimètre, il commença à pousser son sexe à l'intérieur de Gabriel qui cria à la première intrusion, déchiré par une vive brûlure.

— Essaie de te détendre, tenta de le conseiller Ramiel.

Le Séraphin était au bord des larmes quand il fut entièrement en lui. Même devant la preuve, il se demandait encore comment Ramiel avait pu faire pour entrer au complet sa hampe dans son corps.

Pour forcer Gabriel à la détente, le démon attrapa son sexe dans sa main et commença à le masturber pour lui faire oublier la douleur. L'ange haleta. Ses hanches tremblaient et ses mains cherchaient désespérément quelque chose à agripper.

Ramiel bougea alors pour la première fois, donnant un coup de bassin. Un frisson de plaisir hérissa son poil et il recommença. Les yeux du Séraphin se révulsèrent en un cri quand il parvint à toucher sa prostate.

Le démon se pencha pour lécher le cou de l'ange, mordre son téton, puis venir nouer leurs lèvres dans un baiser passionnel. Tant de petites attentions qui faisaient frémir et gémir son partenaire qui n'était plus qu'une loque de sensations.

Puis, dans un ultime cri, ils jouirent au même moment. Le visage de Gabriel était horrifié. La honte le submergeait. Il en tremblait encore. C'était la première fois qu'il avait un orgasme. Comment cela se pouvait-il ? Il n'y comprenait rien ! Ramiel l'avait corrompu, l'avait fait goûter aux plaisirs interdits.

Le démon avait l'air satisfait. Il se recula, retirant son sexe désormais flasque du Séraphin, puis déposa un baiser chaste sur ses lèvres.

— Tu n'as pas à être embarrassé, les réactions de ton corps sont parfaitement normales. Ce qui ne l'était pas était de t'en priver pendant aussi longtemps.

Tentant d'ignorer les fluides qui glissaient le long de ses cuisses, lui rappelant sa souillure, Gabriel contra le regard du démon. Ramiel avait l'air si sûr de lui qu'il était porté à le croire.

— Je vais chercher un linge pour te nettoyer, rajouta son vis-à-vis en se redressant. Ne bouge pas.

Le Séraphin ne dit rien. La douleur qui irradiait ses hanches était suffisante pour qu'il reste là. Il peinait encore à croire ce qu'il venait de faire.

Ramiel revint, se réinstalla entre ses jambes et passa un chiffon légèrement humide sur ses cuisses, effleurant son entrée encore sensible.

— Voilà qui est fait.

Personne ne s'était jamais occupé de lui de cette façon, auparavant.

— Merci, murmura-t-il.

Au même moment, on cogna à la porte de la chambre. Énervé d'être dérangé, Ramiel faillit hurler à la personne de partir, mais il finit tout de même par se lever et marcher jusqu'à la porte qu'il ouvrit. Il tomba nez à nez avec un des fantômes qui servaient la demeure.

— Vous êtes conviés dans la salle du trône. Le Seigneur a une annonce à faire.

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