°Chapitre 19°

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Après mure et mure réflexion, je décide de présenter Estéban à ma famille,afin qu'il puisse venir à la maison de temps en temps. Je sais déjà comment mon père risque de réagir et cela ne me fait plus peur. Je m'en vais chercher mon copain qui se trouve actuellement au bout de ma rue.

Je n'ai encore prévenu personne encore pour cet événement et cela me fait un peu stresser. Je l'embrasse, puis nous nous dirigeons vers la porte de la maison. Je souffle un bon coup

- Allez !    Tu n'as plus que cette épreuve à passer pour que nous soyons enfin    heureux ! Me dit-il.

Encourager par ses mots, je pousse doucement le pas de la porte. J'entre doucement afin de ne pas affolé tout le monde. Mais cette furtivité fut de courte durée puisque mon père se trouvait là, devant moi à attendre que je réplique. Je me racle la gorge.

- Je    te présente Estéban qui est mon petit copain.

Je vis le visage de mon père tourné au rouge et la colère montée aux joues.

- Je    ne veux pas voir cet individu chez moi.

- Pourquoi    donc ?

- Ce    genre de type ne s'intéresse pas réellement à toi.

- Comment    sais-tu ça toi d'abord ! La colère monte dans nos voix.

- Fais-le    sortir de chez moi un point c'est tout !

Énerver comme jamais, je décide de faire sortir Estéban de la maison, en sortant avec lui, celui-ci me proposa de venir vivre avec lui pour la seconde fois. Par le biais de la colère qui était en moi, je décide de rentrer et de prendre mes affaires afin de le suivre et peut-être d'être heureuse.

Je prends donc le strict minimum dans mon sac à dos, prête à partir, je jette un œil sur ma table de chevet où se trouvait les médicaments que je prenais depuis que j'étais enfant, je ne savais pas a quoi ceux-ci servait mais sachant que mon père tenait à ce que je les prennes, je ne les pris pas.

Je passe donc par la salle avant d'ouvrir la porte. Je commençais à entrevoir la sortie, lorsque mon bras fut retenu.

- Où-vas-tu ?    Dit mon père paniqué.

- Je    m'en vais vivre ailleurs, là où je serais sans doute plus    heureuse.

J'enlevais mon bras de son emprise avant de lui jeter un dernier regard avant de franchir la porte vers ma nouvelle vie.


Point de vue de John

Je n'ai pas pu réagir face à cette imprévu ... ma petite fille est partit ...elle n'était pas heureuse et sa au fond de moi je le savais, malgré tout les efforts que j'ai fait je l'ai perdu. Je la regarde donc partir avec son pseudo « copain » à travers la fenêtre du salon. Je la vois en train de sourire, mais je sais bien que ce sourire ne durera pas.

Je connais bien ce type et je ne pensais pas qu'elle allait tomber sur ce genre-là.

Le soir où Morgane m'avait annoncé que Jade n'était pas ma fille, je me suis réfugié dans un bar pas loin du centre-ville afin de noyer toute ses paroles. Ce jours-là, j'ai aperçu ce type accouder au bar avec à ses bras trois jeunes filles de l'âge de Jade, je ne supporter pas ce gamin, comme-ci qu'une seule fille ne lui suffisait pas. En plus de cela, maintenant c'est là mienne qu'il a sur les bras...

En voyant Jade aussi heureuse lorsqu'elle me l'a présenté, je n'aurais pas pu l'empêcher de partir. Après tout qu'est-ce que j'aurais pu y faire... malgré que je la considère comme ma fille, je ne suis pas son père et je ne peux pas gérer totalement ça vie.

Pour ma fille ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant