Alliée pour le Sauver.

04.

« Mounia. » 

Je retire ma paire de bottes avant de jeter ma veste sur ma chaise et de m'affaler sur mon lit. J'avais un horrible mal de tête et au dos mais je ne devais rien lâcher.

Je pars en direction de la salle de bain et je détache mes long cheveux brun avant de me démaquillé. Je remarque petit à petit ma cicatrice au niveau de mon œil. Je soupire d'épuisement avant de me déshabillé.

Lorsque l'eau fouetta ma peau mate, un frisson de bien être traversa mon être entier. Je me lava comme d'habitude quand mon téléphone sonna. Je lève les yeux au ciel. Je savais très bien que c'était lui...

Je termine mon moment personnel et je me sèche puis mets mon pyjama avant de faire mes soins capillaires puis je prends mon téléphone.Une dizaine d'appels manqués.

Je bloque son numéros. Il me prends vraiment pour une conne en faite ?Qu'il aille se faire enculé sincèrement.

Je pousse la vitre de ma grande fenêtre et je me pose en regardant le paysage Parisien. Le ciel s'obscurcit et les étoiles ce mettent à briller petit à petit. Un léger vent frais fouetta mon visage.J'aime tellement ce moment de ma journée, c'est mon petit rituel disons...

-Mounia vient manger ! Cria ma mère depuis le salon.

Je ferme doucement ma fenêtre quand quelqu'un siffla sous ma fenêtre.Surprise, je la ré-ouvre et je le vis. Il avait mit sa casquette noir avec sa North Face . Il avait les yeux pétillant comme quand je le regardais au par avant.

-Qu'est-ce qu'tu me veux Salif? Dis-je d'un ton hautain.

-J'veux qu't'es yeux brilles encore pour moi bébé...

-M'appelles pas comme ça putains..

-Pourquoi ? Tu kiffes avoue. Dit-il en souriant.

-Oh que non, loin de là. Fous moi la paix d'accord? Tu as voulus merder, assume coco. Répliquais-je en me retournant. Bonne nuit.

Je ne le laisse pas terminer sa phrase que je ferme précipitamment ma fenêtre. Je ne peux le nier: le voir embrasser une autre m'avait fais mal, très mal même....

[ ... ]

Le lendemain, 8h00.

La tête posé contre la vitre fraîche du bus, je pensais à Salif. Il m'avait piqué et j'étais tombé amoureuse de lui. J'ai toujours vécu dans la discrétion quand on se donnait des rendez-vous, au risque que mon frère jumeau, Nassim, nous voit.

J'avais mentis à Nassim et nous nous étions éloigner à cause d'un couillon comme Farid. J'avais le dem's sincèrement d'avoir était roulé comme de la farine de blé.

J'arrive devant l'hôtel et descends du bus. Je salue l'hôtesse d'accueil et je me dirige vers le vestiaire pour enfiler ma tenue obligatoire. Et je mets mes gros chaussons au pieds avant de prendre le chariot de ménage.

Je fais le ménage dans les toilettes communes puis dans les grands couloir et dans la salle de repas.

J'aide également en cuisine et pour faire les lits ou bien pour servir les clients qui viennent de se réveiller.

Midi sonna et je dépose mes affaires de femme de ménage pour me rhabiller et je sors de l'hôtel en compagnie de Maéva. C'est une très bonne amie que je connais depuis quelques années maintenant.

-Mais fallait lui foncé dedans! Cria mon amie. Tu es malade toi billaye! Donc le bonhomme te trompe et tu ne fais rien?! C'est pas lui que je vais gifler c'est toi!

-Mdrrr arrêtes de crier Maéva tu nous affiches.

-Bas les seins! Wallaye je t'aime bien mais la tu déconnes!

Je rigole en tournant mon regard quand mon rire se bloqua dans ma gorge. J'avais une boule dans la gorge, j'avais les jambes tremblantes et le cœur qui se serrait dans ma poitrine...

-Oh le salaud... Répliqua Maéva en plisant du nez. Oh Mounia, il se passe quoi? Dit-elle inquiète.