Adolescente et déjà maman!

15. Je t'aime mon fils

PDV Quentin

J'essaie de dormir, sauf que quand je pense à Élise qui est en danger, j'y arrive pas. Cette fille, elle est fragile, mais je sait aussi que c'est une fille forte, comme sa mère. Quand je vois Élise, j'ai l'impression de voir sa mère, une battante, qui arrive malgré tout à cacher sa peur ou sa tristesse.

PDV Estebane

Moi je suis chez mon frère, avec Hugo, je pense à Élise, comme tout le monde je pense. Mais je pense aussi à mon fils, je me dis que sa mère doit lui manquer, du coup peut-être qu'il aurait besoin de son père, pour compenser l'absence de sa mère. Hugo, lui, il dors comme un bébé, qu'il est des problèmes ou pas, ça l'empêche même pas de dormir. Moi malheureusement, je peux pas dormir tranquille si je sais qu'une fille peut mourir à tout moment à cause de moi. Et pourtant je suis crevée, j'ai qu'une envie c'est dormir, mais j'y arrive pas, à cause d'Élise qui me tracasse l'esprit.

PDV Élise

Tony m'a enfermé dans une autre pièce, et cette fois ce n'est pas à Estebane que je suis attachée, mais à un radiateur. Bon un point positif, même si la pièce est vide, y'a juste une couette par-terre pour que je m'allonge dessus, enfin malgré que je sois sur une couette, je sens comme même la dureté du sol.

En ce qui concerne Tony, il a respecté ce qu'il avait dit, puisque pour l'instant, il ne m'est rien arrivé. Il me nourri normalement, et il me laisse une bouteille d'eau à côté de moi.

PDV Jérémy

Je me réveille, il est 5h30, seulement, j'ai l'impression que c'est la plus longue nuit que j'ai passé de ma vie.  Le pire c'est quand je me rends compte que Axelle n'est plus là. Je me lève donc pour aller voir si elle est dans la salle de bain, sauf qu'une fois arrive dans cette dernière, je vois qu'il n'y a personne. Je descends donc en bas, je vais dans le salon, dans la cuisine, mais Axelle est introuvable. Je remonte donc dans ma chambre, je prends mon téléphone et décide de l'appeler. Sauf que quand je l'appelle, j'entends la sonnerie, et je vois son téléphone est resté sur ma commode. J'enfile donc un jeans, un tee-shirts, puis je mets un sweat gris. Je prends mon téléphone et je descends au rez-de-chaussée, et sors dehors, je vais dans la rue, mais elle est nul part. Je sais pas quoi faire, est-ce que je la cherche aveuglément, ou j'attends qu'elle rentres chez-moi ?! Je décide de rentrer chez-moi et attendre tout simplement qu'elle rentre. De toute façon elle va revenir, puisqu'elle a laissé ses affaires ici.

[...]

Je dormais à moitié sur le canapé en attendant le retour d'Axelle, quand soudain j'entends la porte d'entrée s'ouvrir. Je me lève donc et va voir si c'est elle. Quand je la vois, je la prends dans mes bras, et on se fait un gros câlin.

On se décolle l'un de l'autre, et je commence à m'énerver.

- Putain, mais t'étais où ? Tu rends compte de l'heure qu'il est là ?! Moi ça fait une heure que je t'attends sur le canapé en me demandant si il ne t'est pas arrivé quelque chose ! Et toi tu rentres normal là, ça fait des heures que tu te balade dehors comme ça, en pleine nuit, alors qu'en plus y'a des gens qui veulent notre peau. Putain mais t'es folle ma parole !
M'énervais-je, sans crier puisque ma mère dort.

Je m'attendais à ce qu'elle pète les plombs à son tour, comme à son habitude, mais non, au lieu de ça, elle fond en larme devant moi.

- Désolé, je me suis emporté. Mais j'ai peur pour toi moi aussi.
Lui dis-je.

Je la reprends dans mes bras et lui déposer un baiser sur le front.

- Tu refait plus jamais ça hein ?!
Lui demandai-je.