Adolescente et déjà maman!

42. Johnny

- Allô ?

- Oui allô, je suis le docteur Delcourt, je vous ai soigné l'autre jour, au poignet, vous vous souvenez ?

- Ah oui. Euh et donc ?

- Bah je dois avouer que je pense souvent à vous, même tout le temps.

- C'est vrai ?! Moi aussi je pense beaucoup à vous. On peut se voir si vous voulez ?

- Ouais, où ça ?

- On peut aller boire un verre, pourquoi pas ?

- Pourquoi y'aller par 4 chemins ?! On pourrait directement passer à l'étape suivante.

- Euh...oui, pourquoi pas. Bah écoutez, le truc là, c'est que je suis à Nice là, avec mon fils donc euh voilà.

- C'est pas un problème ça. Vous m'envoyez l'adresse par message, et je serai là dans la soirée.

- Euh d'accord. J'ai hâte alors. À ce soir.

- À ce soir.

Je raccroche, et une fois avoir fini mon service, je prends ma voiture, et je vais rejoindre Caroline chez elle.

[...]

J'arrive enfin à son domicile, je sonne, et viens vite me répondre.

- Vous avez fais vite.
Me dit-elle.

- J'étais pressé de vous revoir.
Lui répondis-je.

- Vous avez de la chance, mon fils vient tout juste de s'endormir dans sa chambre. On a donc toute la nuit rien que pour nous deux.
Me dit-elle surexcitée à l'idée de passer la nuit avec moi.

- Alors perdons pas de temps.
Lui dis-je avant de la pousser chez-eux en l'embrassant comme un sauvage.

Après je passe les détails, on a couché une bonne partie de la nuit, faut avouer que c'est un bon coup quand même.

[...]

Je me réveille, dans le lit avec Caroline. Je profite qu'elle dorme encore, pour me lever et sortir de la chambre.

J'arrive dans le salon, je m'assois sur le canapé, et j'appelle les flics avec mon téléphone.

- Commissariat de Toulouse, j'écoute.

- Oui bonjour, vois pouvez me passer le commandant chargé de l'enquête sur l'enlèvement du gosse s'il vous plaît ?

- Bien-sûr, je vous transfère directement sur son téléphone.

- Très bien, merci.

- Oui allô ? Vous avez vu ou aperçu l'enfant ?

- Ouais. Je suis chez-lui là. Enfin, chez Caroline Fora. Vous notez ?

- Oui allez-y, je vous écoute.

Je lui donne donc l'adresse.

- Très bien, merci beaucoup monsieur, surtout vous ne prenez aucuns risques, et vous attendez que des hommes arrivent sur les lieux. Je vais transférer l'enquête au commissariat de Nice.

- Ouais d'accord.

Je raccroche, et je vais voir le gosse à Élise.

- Hey, bonhomme, réveille-toi.
Lui dis-je en le réveillant.

- Vous êtes le docteur de l'autre jour ?
Me demande-t-il.

- Euh...oui. Je suis aussi... Un ami de ta maman.
Lui répondis-je.