Chapitre 6

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Cela faisait une semaine que John était arrivé. On s'était beaucoup rapproché, il était vraiment super drôle. Il m'a aussi avoué qu'il était gay. Cela ne me gênait pas du tout, j'étais même contente qu'il assumait devant moi. Avec Michael, c'était toujours aussi chaud, mais je résistais. Je voyais bien qu'il n'appréciait pas John, sauf que j'ai oublié de préciser qu'il était gay. Il n'aimait pas quand je lui parlais de John, ou même quand je passais du temps avec. Tant pis.  Aujourd'hui nous avions cours seulement le matin. Mais je mangeais quand même avec Abigail et j'ai donc proposé à John de nous rejoindre.  

On était en cours et Michael avait décidé de se mettre à côté de moi, ce qui me dérangeait en aucun cas. Je sentais son regard insistant sur moi mais j'essayais de ne pas réagir.

- Quand est ce que tu vas te laisser tenter, demanda t-il avec une voix grave. 

Je ne répondis pas et essayai de me concentrer, quand je sentis sa main se poser sur ma cuisse et commenca à se balader sur celle-ci. 

- Michael, arrête ! murmurai-je. 

Mais il ne m'écoutait pas. Il continua et remonta sur mes hanches. Heureusement que nous étions derrière; Je tapa sa main et l'enleva de moi. 

- Michael, stop, s'il te plait, dis-je d'un ton plus ferme. 

Il fit la moue et arrêta. J'avais envie de le faire rager. Je savais comment...

- John ? murmurai-je. 

- Oui ? répondit-il.

- Tu manges toujours avec nous ce midi ? 

- Oui ! J'ai hâte ! 

Je lui souris et me redressai. Michael me regarda sans comprendre. 

- Il mange avec vous ? demanda t-il sans me regarder. 

- Oui, je lui ai proposé. 

- Hum... 

Il ne souriait plus comme à son habitude. Serait-il jaloux ? Le cours passa lentement, car Michael me parlait très peu. C'était bizarre. En sortant Michael s'est dépêché de sortir sans m'attendre. Je me dirigea vers Abigail et John qui me sourirent.  

- J'ai trop faim ! me lamentai-je. 

- Oui moi aussi, dit John en rigolant. 

- Pareil. Par contre, je suis désolée, je peux pas venir avec vous, ma mère m'attends en vitesse. Elle veut absolument manger avec moi, répliqua Abigail. 

- Une prochaine fois alors, dis-je. 

On dit au revoir à Abigail et marcha jusqu'à la cafet' où nous nous installions. Michael était sur une table proche avec ses amis. Je ne les aimais pas trop. Ils se croyaient supérieurs à tout le monde. Je n'aimais pas cette attitude.

- Wouah, regarde moi ces fesses ! murmura John en pointant du doigt un gars. 

- Eh ! On est à table ! m'exclamai-je en rigolant. 

Je lui donna un coup sur l'épaule et on rigola de plus belle. On rigolait toujours bien avec John. On avait de la chance, le dessert était un fondant au chocolat. C'était rare et il n'y en avait presque plus. 

- Regarde moi cette quantité de chocolat ! dis-je en admirant le fondant. 

Sauf que maladroite que je fus, j'ai faillis glisser de ma chaise et en même temps, mon fondant était tombé par terre. Je vais tomber en dépression. C'est malin, Je ne saurais même pas qu'elle goût il avait. 

- Attends je vais t'aider à nettoyer. 

Il se leva avec moi et chercha des serviettes. Après avoir nettoyé on retourna à nos places. 

- Je suis quand même déçue, je le voulais mon gâteau, dis-je en rigolant. 

- Tant fais pas, chérie, je te passe le miens. 

- Tu es sûr ? demandai-je.

- Mais oui ! De toute façon, j'ai déjà un dessert, dit-il en montrant le derrière d'un autre garçon. 

- Tu es pas possible toi. En tout cas merci, tu es le meilleur ! m'exclamai-je. 

Je le pris dans mes bras et déposa un bisou sur sa joue. 

- Ce qui est bien avec toi, c'est que je suis sûre qu'il ne se passera rien entre nous ! 

On rigola quand je vis Michael venir vers nous avec un regard rempli de colère. Il s'approcha tellement vite que je n'ai même pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu'il prit John par le col de son pull et le leva d'une traite. Et sans prévenir, il posa son poing sur sa joue droite qui fit tomber John à terre. 

- Michael, arrête ! Tu es fou ! hurlai-je alors que je m'abaissais vers John. 

Il me regarda et il prit conscience de ce qu'il venait de faire.

- Kate att-

- Dégage ! le coupai-je, tu es malade !

Et c'est ce qu'il fit. Je regardai John. Il avait un œil au beurre noir et saignait du nez. Mais qu'est ce que Michael avait fait ? Il était devenu fou. Je ne comprenais pas... 

Who's BAD || Michael JacksonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant