Who's BAD || Michael Jackson

Chapitre 8

Cela faisait quelques jours que Michael faisait des efforts. C'était mignon de sa part, mais je ne savais pas si s'était suffisant... C'est vrai qu'il pouvait se montrer tendre. Ce n'était pas désagréable je vais dire... Aujourd'hui il ne venait pas, il m'avait juste dis qu'il avait quelque chose d'important à faire. Du coup je me retrouvais avec Abi et John. 

- Salut ! m'exclamai-je en les voyant. 

- Hey ! répondirent-ils en même temps. 

On se raconta ce que l'on avait fait ce week-end avant d'aller en cours. Cette fois, j'étais seule, mais ça ne me dérangait pas. Pendant que j'écrivais, une boule de papier arriva sur ma table. Je regardais autour mais je n'arrivais pas à distinguer qui me l'a envoyée. J'ouvris le papier et lis le message : Laisse Michael tranquille où tu le regretteras. Est ce que c'était une menace ? Je ne savais pas si je devais le prendre au sérieux. Je ne savais pas si je devais le dire à mes amis. Peut-être que c'était juste une blague ? 

A la pause du midi, je mangeais avec John et Abi quand je reçu un appel. 

- Allo,Kate, c'est Michael. 

- Salut Michael ! Ca va ? 

- Bien et toi ? 

- Oui... 

- Arrête de me mentir. 

- Je ne mens pas. Sinon, pourquoi tu as appelé ? 

- C'est pour te prévenir que je viens te chercher ce soir.

- Super, merci !

- Je ferais n'importe quoi pour toi... 

- Michael... dis-je d'une voix plus ferme. 

- Bon je te laisse, à ce soir ! 

- A ce soir. 

Je raccrochai et retournai vers mes amis. Le groupe de Michael me regardait vraiment bizarrement. Ils ont l'air de ne pas m'aimer... On finissait de manger avant de retourner en cours. Abigail s'installa à côté de moi laissant John seul. Il était sur la table juste à coté de la notre. 

- Alors avec Michael ? demanda curieusement Abi. 

- Ca va ! On est juste deux bons amis, répondis-je sans trop y croire.

- Bien sûr...

- Tu ne me crois pas ? dis-je en faisant semblant d'être choquée. 

- Si, si... 

On rigola puis on essaya de se reconcentrer sur le cours. Une heure plus tard, c'était fini. J'allais enfin pouvoir rentrer chez moi. Je dis au revoir à John et Abi puis j'attendis Michael. Il ne devrait pas tarder. Je m'assis sur un banc dans un coin où il n'y avait personne et sortis mon téléphone. Puis je relevai mon nez et je vis deux garçons du groupe de Michael venir vers moi. Ils m'attrapèrent par le bras avec force et j'essayais de me débattre. 

- Lachez moi ! Vous me faites mal ! criai-je. 

Ils m'emmenèrent dans une petite rue où il n'y avait personne. Sans prévenir, ils ma balancèrent contre le mur. Je ressentais une douleur dans le dos. 

- Qu'est ce que vous voulez ? 

- Tu ne te souviens pas du mot ? me demanda un des gars avec un sourire méchant. 

- On veut que tu laisses Michael tranquille ! cria l'autre, il a changé depuis qu'il te connait, ce n'est plus Michael ! Tu ne t'en approches plus, sinon ça ira mal pour toi... 

- Pour nous, c'est un exemple, le chef ! Mais depuis qu'il te connait, il est devenu tendre, gentil... On lui a proposé de venir boire un coup ce soir, mais il préfère rester avec toi ! On ne supporte pas le voir comme ça, il n'est plus lui même. On ne sait pas ce que tu lui fais, mais tu vas arrêter !

- Vous ne pouvez pas l'empêcher de me voir, et je ne l'ai pas forcé à changer ! Laissez le faire ce qu'il veut ! répliquai-je. 

Ils me prirent et me donnèrent un coup de poing dans le visage avant de me balancer par terre et commencèrent à me donner des coups de pied dans le ventre. 

- Comme ça, tu arrêteras ! 

Je me tordais de douleur. Ils étaient fous. Ils partirent en courant et je me retrouvais par terre à souffrir. J'avais énormément mal à la tête et dans mon corps. J'essayais de me lever avec du mal. Je pris mon sac et aperçu Michael contre sa voiture. Je boitais jusque lui en mettant mon bras contre mon ventre. Quand il m'aperçu, son sourire disparu et laissa place à un visage horrifié. Il couru jusque moi et m'aida à marcher et pris mon sac.

- Mon dieu Kate ! Qu'est ce qu'il s'est passé ?! demanda Michael inquiet. 

Je n'ai même pas eu le temps de parler que je perdis connaissance dans ses bras.