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Sylvie

Ethan reste silencieux mais ne lâche tout de même pas mon bras malgré mon désaccord. J'essaye une deuxième fois de me dégager, mais comme je le pensais Ethan ne me lâcha pas. Il m'emmène alors, comme à son habitude, de force vers un local ouvert par le concierge quelque temps avant. Il ferme alors la porte derrière lui tout en me projetant contre les étagères au fond de la salle. Si je ne m'aurais pas arrêté de mon envol, je me serais directement fracassé contre les étagères. Ethan me regarde alors.

- Ethan, mais qu'est ce que tu fais !

- Je suis venu te parler.

- Me parler ?! Arrête un peu de mentir, tu apparais comme ça de nul part, tu m'empoigne ensuite le bras et maintenant tu m'enferme dans un petit local du concierge ! Je ne crois pas que cela veux dire "me parler" non ?

Il ne me répond pas et ce contente d'ignorer mon sarcasme. 

- C'est très important Sylvie.

- Ça ne m'intéresse pas vois-tu ? Tes problèmes je peux bien ne pas les savoirs. Et pourquoi moi ? Laisse moi sortir de cette pièce bon sang !

J'essaye alors de me diriger vers la porte mais Ethan y est déjà très proche alors il ne me laisse pas passer.

- ETHAN !

- Sylvie..

- LAISSE MOI BON SANG !

- Sylvie écoute moi.

- Non Ethan j'en est marre de toi et de tes manières. Je ne sais pas si tu le sais mais depuis cette soirée tu te comportais comme si je n'étais rien. Quand tu es venu chez moi et que je t'es remercier j'ai crue que tu allais mieux réagir, mais je crois que j'avais tord. Tu es parti ! Comme quoi mes remerciements n'étais rien pour...

Ethan met sa mains sur ma bouche pour me faire taire. Et me fixe droit dans les yeux pour me faire comprendre que j'en es assez dit et que maintenant c'étais a son tour.

- Christophe est mon père.

Je fais les gros yeux, les larmes me vie ne et ma tête commence à tourner. Quoi ? Comment ? Christophe son père ? Non, dite moi que je rêve. Trois coïncidences les une des autres les plus flippante atterrisse dans ma vie, comme un vulgaire tsunami qui débarque dans une ville pour tout détruire. Toute ces personnes qui ce disaient "cette journée sera parfaite !" Comprennent qu'il avait tord en apercevant cette gigantesque vague sortie tout droit des mers, ce rabat directement sur eux. Je suis cette ville, une ville innocente autrefois mais qui gardera les cicatrises qu'à causé cette vague sur elle.

Désolé pour les fautes

Touche moi encoreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant