Chapitre 1

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( en média Lianna et sa tenue pour cette journée )

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Marre, marre et re-marre ! Je tendis la main pour éteindre cette fichue alarme qui évidemment ne s'éteint pas toute seule ! Des progrès sont réalisés tout les jours mais personne n'a pensé à régler le problème du réveil qui sonne toujours trop tôt. J'appuyais pour faire cesser cette torture et tirais sur ma mince couverture. Nous étions en juin mais le froid était quand même présent . Le dernier jour, avant la fin de cette année de première à Aberdeen School. L'Ecosse est réellement un pays magnifique et j'aimais me balader dans les plaines, malheureusement je ne pouvais pas me permettre d'être en retard même pour le dernier jour.

Je sortie de la douche en vitesse et fila dans la cuisine. 5h du matin, je vous l'accorde c'est tôt mais je n'avais pas le choix si je voulais que ma dernière journée se passe sans accroche. Je me précipitais pour préparer le petit-déjeuner de mes demi-sœurs et de ma belle-mère. Franchement ces trois là étaient vraiment des cas ! Les deux pestes étaient des jumelles et elles étaient vraiment stupides. C'était le genre de fille qui est constamment sur son téléphone et qui ressemble à un pot de peinture vu la quantité de maquillage utilisé pour essayer de cacher sa laideur. Ensuite il y avait ma belle-mère. Mon père s'était remariée avec elle après la mort de ma mère. Pour résumé elle était aussi pourrie que ses filles sauf qu'elle était plus sournoise. A s'en méfier donc.

Dès que leur mariage fut célébré, le comportement de Georgia alias la vieille morue, et de ses filles Marie et Louise changea. Elles devinrent de vraies pestes avec moi. Bien vite je me retrouvais à les servir de peur de subir une punition assez désagréable comme me le rappelaient le fouet et le martinet entreposés dans la cave. Ma chambre se trouvait au grenier, génial non ?

Bref voilà mon histoire, depuis bientôt cinq ans. La seule chose qui a changée ce fut quand mon père décéda. Je ne l'avais jamais vraiment considéré comme tel de son vivant, mais sa mort m'affecta quand même car Georgia devint ma tutrice légale. Depuis ce jour je faisais profil bas en espérant rassembler assez d'argent pour m'éloigner de cette maison de malheur.

- Liliiiiiii !

La douce voix de Mademoiselle Marie me sortie de mes pensées. Enfin douce, autant que faire se peut. Je montais vite les marches de l'escalier en essayant de ne rien faire tomber et arrivais devant la porte qui me conduirait dans l'antre de Lucifer. Et j'exagère à peine !

- Je suis là Mademoiselle ! criais - je essoufflée par ma course.

Je n'étais pas très sportive, plutôt du genre rat de bibliothèque.

La porte s'ouvrit et je passais et posais le plateau sur la commode. Marie me regarda avec dédain et m'ordonna de l'aider.

- Que puis-je pour vous Mademoiselle ?

- Lili tu vas me ranger cette pièce et m'aider à serrer mon nouveau corset.

Puis elle partie dans la salle de bain. Alors oui vous avez bien entendu, elle mettait un corset. Vous savez ceux dont on se sert afin d'affiner sa taille en suant. Elle le mettait tout les jours dans le vain espoir que son corps s'affinerait mais j'étais sûre que dans le fond elle savait qu'elle resterait une grosse vache. En même temps si elle arrêtait de se goinfrer de chips, oreo et glace au cookies c'est sur qu'elle ne serais pas aussi grosse. Mais comme d'habitude je ne dis rien, pourquoi l'aiderais-je ?

- Lianna bouge-toi ! Viens tout de suite m'aider !

Je l'aidais à enfiler son instrument de torture et me dépêchais de ranger sa chambre avant d'aller réveiller Mademoiselle Louise et Madame.

J'entra dans la chambre de Mademoiselle Louise. Elle dormait encore alors pour la réveiller j'ouvrais les rideaux de sa chambre en grand. Oui j'était sadique.

- Il faut se lever Mademoiselle.

- Laisse-moi ! C'est les vacances va plutôt faire le petit-déjeuner sale garce !

Je m'en vais en prenant soin de prendre l'oreiller sur lequel était allonger Louise. Au moins comme ça j'étais qu'elle se lèverait. Je me dirigais vers la chambre de la morue et entrais après avoir toqué.

- Lianna tu as deux minutes de retard.

- Pardon Madame. Mais je ...

- Je ne veux rien entendre me coupa-t-elle. C'est inacceptable. Tu seras punie ce soir, prend soin de sortir le fouet et le martinet, je déciderais de quel instrument et du nombre de coups.

Je tremblais et avais envie de pleurer. Cela lui ferait trop plaisir pensais-je. Alors je me contins et l'aidais à se préparer.

- Brosse-moi les cheveux et tâche de t'appliquer cette fois-ci.

- Bien Madame.

Je pris la brosse et silencieusement la passait dans les cheveux de la morue.

Un peu plus tard que je marchais dans la rue alors que les deux pestes étaient parties en voiture. Je voulais à tout prix paraitre forte mais je savais que ce n'était pas la vérité. Je ne faisais rien, ne contredisais jamais personne et exécutais tout les ordres qu'on me donnais. Et j'en avais assez. Je ne voulais plus de cette vie, pourquoi serais-je heureuse alors que je n'avais pas d'affaire qui m'appartienne, même pas une chambre ?

La raison pour laquelle, chaque matin, je me levais et accomplissais ce qu'on attendait de moi sans broncher était très simple. Je voulais vivre, et ce n'était que quand je partirais faire mes études que je pourrais enfin me considérer comme vivante. Il ne faut pas s'y tromper. Si comme moi, vous vivez une situation difficile, si vous êtes battus, harcelés, et parfois pire dites-vous une chose. Un mauvais moment c'est juste un moment à passer. Et mon moment à passer était en ce moment, alors j'avançais en essayant de conserver ce que je pouvais. Je me raccrochais à un poème que j'aimais particulièrement et qui m'aidait dans les moments où je déprimais.

Dans les ténèbres qui m'enserrent,

Noires comme un puits où l'on se noie,

Je rends grâce aux dieux quels qu'ils soient,

Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,

Je n'ai ni gémi ni pleuré,

Meurtri par cette existence,

Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,

Se profile l'ombre de la mort,

Et je ne sais ce que me réserve le sort,

Mais je suis et je resterais sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,

Nombreux les châtiments infâmes,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme.

WILLIAM ERNEST HENLEY, Invictus

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Hello !

J'espère que vous allez bien ?

Alors voilà, c'est l'été et comme j'ai un peu, beaucoup de temps devant moi j'ai commmencé cette nouvelle histoire et je compte aussi reprendre mon autre livre en cours.

Bref vous avez compris c'est réécriture de conte de cendrillon sauf que je change l'histoire pour savoir ce qui se serait passé si cendrillon se révoltait décidée de se venger ? Bref ...

VOTEZ ET COMMENTER JE NE MORD PAS PROMIS !

Allez à dans 2 jours pour un nouveau chapitre !

Skye ¤



La vengeance de la princesse (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant