Chapitre 8

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Après cette conversation téléphonique, il s'assoie sur le lit a côté d'elle et lui caresse les cheveux.
-merci mon gars. Me dit il sans me lancer un regard.
- ce n'est rien monsieur.
-je dors ici ce soir Mrs Hudston..... enfin si vous le permettez. Je suis trop inquiète pour elle. En tant que meilleure amie, c'est mon devoir.
-vous pouvez rester Marina. Ça ne me cause aucun problème.
Puis, plus rien. Silence complet......... jusqu'à ce qu'il fut interrompu par Cata. Elle était réveillée. Elle ouvrit doucement les yeux et les referma rapidement.
- la......la lumière. Elle est trop forte. Dit elle faiblement. Tirez les rideaux svp.
Je me lève, toujours sans un mot et tire les rideaux. Elle réessaya d'ouvrir les yeux doucement, jusqu'à ce qu'ils s'ouvrent complètement.
Elle regarda autour d'elle et son regard croisa celui de son père. Celui-ci semblait soulager de voir que sa fille soit réveiller.
-pa.......papa. Finit-elle par dire.
-je suis là ma fille tout va bien.
Puis, il lui fait un baiser sur le front comme pour la rassurer.
-pardonne-moi pour hier. Je n'avait aucune raison de te parler sur ce ton.
- pardonne-moi d'avoir réagi comme ça. Je sais que tu as besoin de t'amuser un peu.
Quelques minutes après ces aveux, on entend sonner.
M: je vais ouvrir. Ça peut être le docteur.
Elle sort de la chambre et reviens avec un homme portant une blouse blanche et un petit sac noir.
-bonjour tout le monde. Dit-il avec un petit sourire.
-bonjour docteur. Nous répondons en chœur.
Pvd de Cata
-bon, puisque le docteur est là, je vais m'en aller. Cata, je pars en voyage d'affaire pour environ trois semaines.
- Et tu vas où au juste?
-je vais au Taïwan. J'ai rendez-vous avec le directeur d'un entreprise.
- ah d'accord. Quand est-ce que te pars?
- dans une heure environ.
- bon voyage alors.
- merci. Au revoir ma puce.
-au revoir papa.
Puis, il sort de la chambre. Je suis habituée a ses différents voyages d'affaire. Au commencement, j'étais triste de devoir faire tout ce temps sans lui. Mais maintenant, je m'y fait. Bref.......
-Mlle Hudston. Dit le docteur. Comment vous sentez vous maintenant?
-a vrai dire, je me sens fiévreuse. J'ai mal partout. Et ma tête, n'en parlons pas.
Le docteur hoche la tête, puis sort son stéthoscope.
M: moi je sors, je vais prendre quelque chose a boire.
J: ouais, moi aussi.
- non, reste stp. Je veux pas rester seule avec lui.
-euh..... bon d'accord.
Puis, il prend place sur un siège dans ma chambre.
Le docteur m'osculte, puis me fais des examens. Je me demande a quoi ça sert. Après tout les blablabla, ce fut le moment de la piqûre. Moi, je déteste les piqûres.
-pourquoi vous allez me donner une piqûre là ? Je sis déjà ce que j'ai, ce n'est qu'une simple grippe.
- je sais Mlle. Mais j'ai besoin de faire un check-up pour savoir si tout va bien dans votre corps.
-tout va absolument bien dans mon corps. Je n'ai pas besoin de check- up.
Je commençait a m'énerver. Le gars, en plus de vouloir me donner une piqûre, il me raconte la médecine !
- vous savez quoi, je ne prendrai pas de piqûre, parce que c'est inutile. Contentez-vous de me donner des médicaments pour cette grippe de merde et foutez le camp de ma maison!
-mais Mlle Hudston........
- SORTEZ DE MA MAISON!
-calme toi Cata. Dit Jay en s'approchant de moi.
-non, je ne vais pas me calmer tant que ce docteur ne sort pas de ma maison.
-bien Mlle. Je vais m'en aller. Calmez-vous. Votre ordonnance est sur votre table de chevet. Au revoir.
Il sortit aussi rapidement qu'il fut entré.
-mais qu'est ce qui se passe ici?
C'est Marina. Elle était venue en courant.
-c'est ce docteur qui est venu m'enerver.
-mais Cata, t'étais pas obligée de crier, j'ai cru que tu avais quelque chose.
-mais bien sûr que j'ai quelque chose. Le gars, il a voulu me donner une piqure inutilement. Tu ne crois pas que j'allais me laisser faire quand même!
Jay était retourner s'assoir. La chambre était silencieuse. Personne ne parlait. J'essaya de me lever pour appuyer mon dos au support du lit mais, impossible! J'ai eu encore plus mal a mes articulations.
- aïe! Criai-je
-Cata ça va? Me dit Jay inquiet et désormais debout prêt a m'aider.
-mais bien sur que ça va. Dis-je ironiquement. J'essaie de me lever toute seule, je ne peux même pas. Ça va tout a fait bien. Très bien même !
- attend, je vais t'aider.
Il vient vers moi, je passe mon bras sur son coup pour prendre appuie,pendant que lui, il passe le tien derrière mon dos-ce qui me procura un frisson et je crois qu'il l'a sentit- puis, je m'assoie. J'ai eu moins mal cette fois.
-merci.
-je t'en prie.
Il y eut encore ce silence de cimetière. Jay et moi, jouons le jeu du regard ce qui commençait a devenir gênant. Aucun de nous deux ne décident de céder......jusqu'à ce que Marina interrompit.
-euh Cata, Jay et moi allons acheter tes médicaments. Enfin si tu veux bien.
Ouf! Merci Marina.
-je n'ai aucun problème. Dépêchez-vous de les acheter. Je ne veux plus être malade. Et Marina, prend-moi une pompe aussi stp. Et envoie moi Andréa.
-dacc, aucun problème.
Quelques minutes après, Andréa est là dans ma chambre.
-vous m'avez fait appeler Miss Cata?
-oui Andréa, pourrais-tu m'apporter quelque chose a manger stp? J'ai une faim de loup.
-bien Miss. Et que désiriez-vous?
-je sais pas. Quelque chose qui pourrait me faire du bien. Et apporte moi aussi un doliprane et un verre d'eau bien frais pour cette maudite fièvre. Je m'occuperai de la grippe avec le médicaments que m'apportera Marina.
-très bien Miss.
Elle fait une petite révérence de la tête, puis s'en va. Moi, je m'ennuyais a mourir. Je décide alors de regarder un peu la télé.  Je tombe sur une émission que je regardais pour le plaisir. Mais maintenant, je crois qu'elle m'est bien utile. "Amour ou Coup de foudre" était le nom de l'émission. Des jeunes filles qui envoyaient des SMS expliquant ce qu'elles ressentent pour un garçon. La présentatrice, qui elle-même a vécu pas mal de relations du même genre que celles des jeunes filles-enfin c'est elle qui l'a dit- leur donne des conseil, et leur dit si ce qu'elles ressentent est de l'amour, ou si c'est un simple coup de foudre. Voilà en quoi consiste l'émission. La présentatrice lisait les différents messages qu'elle recevait a haute voix, puis annonçait son verdict.
- nous recevons un dernier SMS avant la fin de l'émission. Faites vite mesdemoiselles!
Pourquoi-Pas ? Après tout j'ai besoin de confirmer  mes sentiments non? C'est décidé ! Je serai la dernière personne a mettre fin a cette émission.
Je fait l'effort de me lever rapidement, bien que ça fait super mal, je fouille comme une folle mon sac a la recherche de ce satanée téléphone. Voilà! Il est là. Je tape rapidement mon problème sur l'écran, et l'envoie a toute vitesse au numéro donné a la télé.
"Bonjour! Je suis Catalunya Hudston, et comme vous pouvez le remarquer, j'ai le même nom de famille que Vladimir Hudston, qui est mon père. Bref.......
Aujourd'hui, j'écris parce que je ne sais pas vraiment si je suis amoureuse. Le gars, il est là, je me sens bien. Il est pas là, je n'arrête pas de penser a lui. Il hante mes nuits et mes journées, chaque secondes et chaque minutes de ma vie. Tellement, que j'en ai parfois mal au coeur. SVP dites moi, je vous en prie que c'est un simple coup de foudre.
Je ne suis pas prête de gérer une relation amoureuse pour le moment.
Et si il y a des journalistes qui regardent cette émission, je vous demande par pitié de garder ce message comme un secret. Je ne veux vraiment pas que mon père l'apprenne et encore moins ma"mère". Merci de votre compréhension."
C'était mon message.
1 minute est passée et la présentatrice ne reçoit pas de message. C'est fichue....... ou peut-être pas, puisqu'elle annonce qu'elle vient de recevoir un message. Et Dieu merci c'est le mien.
La femme Lisa a haute voix mon message, puis commença a parler tout d'abord en me remerciant d'avoir participé a l'émission. Bref........ j'écoutais a peine ce qu'elle disait.
- eh bien chère Catalunya, je suis désolée de vous dire que ce n'est pas un simple coup de foudre. Vous savez mieux que moi de quoi il s'agit.
Je le savais. Oh mon Dieu que je le savais. Mais comment je vais lui dire? C'est simple, je ne vais pas lui dire. Je ne veux pas qu'il sache que je suis éperdument amoureuse de lui et qu'il me fasse souffrir. Certes je sais qu'il est sincère, mais je ne lui fait pas confiance a 100 pour 100 pour autant.
-Cata, mais qu'est ce que tu regardes?
C'était Jay.
Je ferme rapidement la télé avec la télécommande.
-euhh........tu....tu es là depuis longtemps ?
- non mais, peut-être depuis deux minutes ou plus. Depuis quand tu regardes"Amour ou Coup de foudre"?
-euh...depuis.......jamais! Je ne regarde pas ça, je passais seulement les chaines. Et depuis quand tu m' surveille toi?
-je ne te surveillait pas. Et si tu passais seulement les chaines, pourquoi la présentatrice a dit ton nom?
-quoi? Non elle a du se tromper. Et puis, je ne suis pas la seule a m'appeler comme ça non? Si?
-Cata, je ne suis pas un idiot. Je sais qu'elle parlait de toi.
-petit un,elle ne parlait pas de moi, et petit deux, tu es le plus grand idiot que je connaisse.
-Pfff, même si tu ne veux rien me dire, je sais qu'elle parlait de toi.
- non, tu ne sais rien du tout. Et où sont mes médicaments ?
- c'est Marina qui les a?
-et où est Marina?
-elle arrive.
TOC TOC TOC
C'était Andréa qui m'apporte a manger.
-Mlle, je vous ai préparé une bonne soupe. Ça baissera la fièvre.
- quoi!? De la soupe?! Qui t' a dit que je manque des dents?
-vous
ne manquez pas de dents certes,Mlle, mais vous m'avez dit de vous préparez quelque chose qui vous ferez du bien. Alors j'ai préparé ça.
- je n'en veux pas. Apporte-moi autre chose.
-mais Mlle.........
- je t'ai dit de m'apporté.........
-Andréa, ça va. Déposez la soupe sur la table basse. Elle va la manger. Dit Jay gentiment.
-quoi, mais j'ai dit que........
-tu va la manger. Merci Andréa.
Elle dépose la soupe sur la table basse, puis s'en va.
-je sais pas ce que tu vas faire avec ça, mais moi, je sais que je ne gouterez pas a cette........horreur.
-ce n'est pas une horreur. C'est de la soupe, qui te remettra sur pied en peu de temps. Crois-moi! Je sais ce que je dis.
-je m'en fiche. Je préfère moisir dans ce lit au lieu de manger ça.
- Cata, tu es comme un gros bébé.
- tu peux dire ce que ce que tu veux. Je ne veux pas de cette stupide soupe! Un point c'est tout.
-s'il faut que je te mette la cuillère dans la bouche, je vais le faire. C'est pour te dire que quoi' qu' tu fasses, quoi' qu' tu dises, tu mangeras cette stupide soupe comme tu le dis si bien.
Il prit la soupe et essaya de me mettre une grande cuillère dans la bouche. Mais, je refusa. À plusieurs reprises, il essayait. Et a plusieurs reprises, je refusais. Il avait essayé plusieurs blagues pour que je ris et comme ça,ça serait plus facile de me mettre une cuillère. Mais en vain ! Je ne riais a aucune de ses blagues, les unes plus ridicules que les autres.
-allez Cata, juste une cuillère. Je t'assure que tu irais beaucoup mieux.
-non, et s'il te plait! Laisse moi tranquille. Qu'est ce que ça peut bien te faire que j'aille mieux ou pas?!
Cette fois, c'était la goutte de trop. Malgré tout les pics que je lui lançais, ne crois que c'est celui-ci qui lui a fait de l'effet.
-tu as raison. Que tu ailles mieux ou pas, ça n'aura aucun effet sur moi. Il déposa le bol de soupe a sa place, et sort de la chambre en faisant attention de bien claquer la porte. Chose qui me fit sursauter. Il était en colère. Je ne l'avais jamais vu en colère. Et j'avoue que ça lui rend encore plus sexy.
Bref....
Cata, reprend toi! Tu viens de mettre en colère le gars dont tu es amoureuse. Tu dois faire quelque chose.
Ça, c'est mon coeur qui parle.
Non Cata ! Tu as bien fait de l'envoyer balader. D'ailleurs, ça t'as rapporté quelque chose. Il t'as laissé tranquille avec cette stupide soupe ! Laisse le. Il reviendra un jour ou l'autre.
Ça c'est ma fierté.
Je ne sais quoi choisir. Si je choisis mon coeur, il pensera que je l'aime. Ce que je ne veux pas qu'il sache aussi facilement. Et en plus, une fille comme moi, ne peux pas aller demander pardon a un garçon. Ça serait ma fierté qui serait blessée. Alors que si j'écoute ma fierté, mon coeur ne risque rien. C'est décidé ! Ma fierté remporte la victoire.

L'intello populaire et le populaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant