Chapitre 9

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Quelques minutes après réflexion, Marina vient dans ma chambre, pas très contente non plus.
-qu'est ce que tu as fait?
-moi, mais rien du tout. J'ai juste employé la manière forte pour qu'il déguerpisse avec sa soupe. Et en plus, j'ai réussi! Mais, je ne savais pas que ça allait lui faire autant de mal!
-Cata, c'est la fièvre qui t'es montée a la tête ou quoi ! Écoute, j'essaie de t'aider, mais toi tu ne m'aides pas!
-comment ça ? T'aider en quoi?
-c'est le gars dont tu es amoureuse, Cata. Tu es trop dure avec lui. Il essayait seulement de t'aider.
-mais je m'en fiche ! Je n'ai pas besoin de son aide. Je n'ai besoin d'aide de personne.
- mais qu'est ce qui t'arrive tout d'un coup?
-rien. Va-t-en stp!
-tu sais quoi, fais ce que tu veux.
Elle sort de la chambre, non sans claquer la porte.
*****Pause*****
Mais qu'est ce qu'ils ont aujourd'hui a tout le temps claquer la porte?
Bref......
Parlons sérieusement. En fait, ce n'est pas de ma faute si je réagis comme ça. C'est une maladie neurologique. Je deviens tout d'un coup colérique. Je ne supporte personne. Et après ces saute d'humeur, ça va de mal en pis.
Je tremble comme une feuille sans pouvoir m'arrêter. C'est une maladie très dangereuse qui peut même mener a la mort. Ça m'arrive au moins une fois par mois. Je peux empêcher cela seulement en prenant des gellules hyper fortes.
Mais je peux aussi ralentir les tremblements avec du lait parce qu'il contient du sialoglycoproteine
pour ralentir le processus.
Personne ne sait si j'ai cette maladie.
Je ne leur ai rien dit, parce qu'ils ne vont pas me laisser seule une minute.( ceux ou celles qui savent regarder Dark Angel, comprennent.)
Je sais tout ça, parce que chaque année je vais chez le médecin,pour un check up. Et puis un jour, pour la première fois, ça m'est arrivée a l'hôpital. Et le docteur m'a dit que c'était ça. Depuis lors, j'ai toujours des gellules chez moi, dans ma chambre etc.... ( j'ai oublié le nom des médicaments hihi:-P )
Vous dites sûrement, comment je sais que c'est la maladie qui fait surface alors que parfois, je suis en colère? Eh bien c'est simple, dès que c'est la maladie, je m'énerve pour une chose auquel je devais réagir normalement.
*****Fin de la pause*****
Non,non, non!
Ça recommencent. Cette stupide maladie neurologique. Je sens déjà les tremblements. Je me lève d'un coup, me dirige vers mon tiroir a culotte, et sors une plaquette de cinq comprimés. Je prend le verre d'eau qu'Andréa m'a apporté plus tôt, et j'engloutis les médicaments d'un seul coup.
Je vais me recoucher a ma place, et je réfléchis a comment je vais me faire pardonner parles deux personnes que j'ai offensé. Je ne compte pas leur parlé de ma maladie.
*****quelques heures plus tard*****
Il est 6 heures du soir. Je m'en vais dans ma salle de bain, et fais tout mes soins nécessaires. Puis, je prend un bon bain froid pour apaiser la fièvre. Je vais dans ma chambre pour m'habiller. Pendant que je me passais de la crème, j'entend sonner a la porte principale. Puisque j'étais en sous-vêtements, je mets une sorte de paréo multicolore, a manche courte ouvert sur le devant. Mais, on peut l'attacher grâce a des boutons. J'en ai plusieurs dans plusieurs style. J'en ai qui a manche longue, uni, c'est-à-dire d'une seule couleur, certains d'entre eux n'ont pas de manche, alors ils sont obligatoires fermés sur le devant.
Bref..........
Je descend les escaliers pour aller ouvrir.
Vous devez vous demandez pourquoi je vais ouvrir la porte, alors que j'ai des servantes qui peuvent le faire?
Eh bien, je leur ai donner l'ordre de ne jamais ouvrir la porte parce que depuis toute petite, c'est moi qui le fait toujours. Quand ma soeur était là, on se battait pour arriver la première. Je gagnais toujours évidemment. Et depuis, c'est devenu une habitude. Pas questions de laisser des personnes presqu'inconnu de gâcher cette tradition.
Eh oui! C'est une tradition.
Il faut commencer a considéré les plus petites choses comme des grandes pour que les plus grandes choses aie de la valeur.
Bref.......
Arrivée au salon, je rencontre Marina assise en train de regarder la télé. Quand elle m'a vu, sont visage s'est décomposé. Je lui fait un sourire forcé auquel elle ne répondit pas.
-Slt. Dis-je faiblement.
-tu ferais mieux de d'aller ouvrir la porte. La personne va s'impatienter. Dit-elle en reportant son attention vers la télé.
OK. Je sais qu'elle est vraiment énervée. Je vais résoudre ce problème plus tard. Je me contente d'aller ouvrir la porte. C'était Jay. Il ne m'avait pas vu. Il avait les deux mains dans les poches et son regard était rivé vers l'immense jardin fleuri de ma villa.
-hum hum.
Il se retourna enfin.
-sal........oooh! Fait-il en me voyant.
-salut!
-qu'est-ce que tu fais dans cette tenue? Je veux dire.........
-non, tu ne veux rien dire. Je suis chez moi non?
-si excuse-moi. En fait, je t'ai apporté les devoirs. Et puis on a un exposé de chimie a remettre avant la fin de la semaine. À l'oral.
-on tu dis?
-ouais on. Tu vas me laisser dehors encore longtemps?
-je te laisse dehors longtemps si je veux.
-c'était juste une question.
-vas-y entre.
-ouf! Merci.
Il rentre, et fait la bise a Marina. Ça y est! C'est le moment de se faire pardonner.
-écoutez vous deux. J'ai quelque chose a vous dire.
-on t'écoute. Dit Marina.
-eh bien je tiens a vous présentez des excuses pour mon comportement de tout a l'heure. J'ai mal réagi. Je le reconnais. Vous vouliez m'aider et moi je vous repousse. Je suis vraiment désolée.
- c'est tout?
-ouais c'est tout. Vous en voulez encore?
-ouais, parce qu'on a pas l'habitude de t'entendre t'excuser aussi facilement alors autant en profiter. Dit Marina le sourire au lèvres.
-c'est parce que c'est vous. Je ne l'aurais pas fait même pour mon père. Alors, mes excuses sont acceptées?
-tes excuses sont acceptées. Pas vrai Jay?
-ouais. Et taches de ne pas recommencer.
-ouais. Mentis-je.
C'est peine perdu. Je suis très colérique,et en plus j'ai cette stupide maladie neurologique. Alors qui peut gérer ces deux choses a la fois? En tout cas pas moi.
Bref.......
-Jay,tu viens? On va faire cet exposé de chimie.
-ouais, on y va.
-allez-y. Et surtout soyez sage.
-la ferme Marina.
-quoi, mais qu'est-ce que j'ai dit?
Dit-elle innocemment.
Pvd de Jay
Toute a l'heure, j'ai été vraiment triste et en colère. Cata a pété un câble, juste parce que je voulais qu'elle aille. Elle ne comprend pas que je l'aime, et que je veux son bonheur. J'avais prévenu Marina qu'elle avait une pierre sur le coeur. Mais je maudits aussi mes sentiments. Sérieusement, ils pouvaient pas flasher sur une autre fille? Mais non, parmi toutes celles du lycée, il a fallu qu'ils voient seulement Cata. Quand je suis avec elle, j'oublie qu'elle est une fille pas comme les autre et je m'en réjouis. Et quand elle n'est pas là, je souffre terriblement.
Bref.......
Après notre dispute, je suis retourner au lycée. J'avais demandé a Marina de venir avec moi, mais elle a préféré rester auprès de sa meilleure amie.
Je suis allé m'assoie avec mes amis les populaires.
Je leur ai expliqué l'affaire et par rapport a la dernière fois, quand je leur avais dit que j'étais amoureux de Cata, ils m'ont tous soutenu. C'est pour ça qu'on a des amis,non?
Liam: qu'est-ce que t'as mon pote? Tu sembles déprimé.
-je viens de me disputer avec Cata.
Rodríguez : vous êtes vraiment bizarres. Vous n'êtes même pas en couple, que vous disputiez déjà?!
Christian: frère, ne t'inquiète pas. Elle va revenir vers toi.
Sébastien: ouais mec. Si elle a vraiment des sentiments pour toi, c'est sûr qu'elle te demandera pardon.
-espérons le.
Liam: allez, enlève moi cette tête de chien battu, et oublie un moment.
-ouais. Vous avez raison.
Puis,nous oublions cette dispute, et nous blaguons comme si de rien n'était.
A la fin de la journée, je décide d'apporter les devoirs a Cata. Et aussi lui dire que nous avons un exposé de chimie.
*****ellipse du trajet*****
Je suis devant sa porte. Je pousse un petit soupir, puis je sonne. Une fois, deux fois......
Je pose ma main sur la sonnette, mais je ne sonne pas une troisième fois. Vaux mieux attendre. Je me mets les deux mains dans la poche, et je me tourne vers l'horizon. Ou plutôt vers son jardin. Il est immense et beau.
Comme sa maison dailleurs.

L'intello populaire et le populaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant