« À mes risques et périls. »

« 04. »

« À mes risques et périls. »

04.

Je le regarda quelques instants.

- Désolée, je ne peux pas accepter ces roses.

Son sourire disparu, à la place il fronça les sourcils.

- Pourquoi ?

- Car, je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, nous sommes e contact par pur professionnalisme et rien d'autre.

Il prit ses fleurs et les jeta dans la poubelle à côté de mon siège.

Il avait les poings serrés et le visage rougit par la colère.

- Pas de soucis, me dit-il en gardant son calme.

Il pris place sur la chaise devant mon bureau et resta silencieux.

Les minutes passèrent et aucun ne daigna à engager la discussion.

Il est maintenant vingt-et-une heure, je commence à avoir froid, car la porte coulissante qui mène sur la terrasse était entre-ouverte et un vent frais soufflait dans la pièce.

Nazîm le remarqua, il se lève et va fermer la fenêtre.

- Ta froid ?
- Vouvoyé moi s'il vous plaît, et oui. Peu importe, je suis fatiguée j'ai envie de rentrer chez moi et m'endormir, je vais appeler la sécurité.
- Non N'APPELEZ pas la sécurité je pars.
- Comment allez-vous faire ?
- Vous inquiétez par pour moi.
- Je vous donne un rendez-vous pour demain ca vous va ?
- Demain, je peux pas dit-il froidement et fermement.
- Très bien.. Appelé ma secrétaire alors pour fixer le prochain rendez-vous.
- Ouais, ouais vas-y au revoir.
- Au revoir, monsieur Zayi. Bonne soirée.

Il me jeta un ultime regard et quitta la pièce.

J'enfile un long cardigan qui se trouve sur mon siège et alla dans ma terrasse.

Je m'assis sur une chaise et je contemple le ciel, la tête pleine de pensée.

*

Un mal de dos provoqua mon réveil.

Je m'étire, frotte mes yeux, regarde autour de moi.

Je suis sur une chaise, dans ma terrasse..

Comment j'ai atterri la ?

Les souvenirs reviennent petit à petit et tout devient plus claire.

Je rentra dans mon bureau en prenant soin de ferma la porte coulissante.

Je pris une jupe crayon beige, un haut blanc débardeur à dentelle et des escarpins nudes.

J'ai toujours une tenue de rechange dans un placard de mon bureau, il est impossible pour moi de rester habillée de la même manière deux jours de suite.

Il était neuf heures et je commençais le travaille. Je ne peux pas rentrer chez moi.

Je me changea et rangea les affaires dans mon sac.

Je fis une retouche maquillage et coiffure et appela ma secrétaire.

- Oui Madame Al-Bassir ?
- Amélie, peux-tu m'amener un Latte Macchiato s'il te plaît ?
- Oui, Madame tout de suite.
- Merci.

Amélie est ma secrétaire, elle est à mes côtés depuis 2 ans, elle a toujours été fidèle et serviable. Elle a 29 ans et est mariée avec un enfant en bas âge.

Amélie réapparu quelques minutes plus tard, je la remercia.

Quelques heures plus tard, alors que j'avais le nez dans mes dossiers, quelqu'un toqua à la porte.