Isis. Déesse égyptienne dont le nom signifie "trône". Fille de Geb et Nout selon la cosmogonie Héliopolitaine. sœur et femme d'Osiris.
Je fermais la page google que j'avais ouverte en divaguant au lieu de faire ce pourquoi j'étais venue dans cette immense bibliothèque publique.
"-Déesse...tu parles "je soupirait
J'avais tellement envie de prendre un des ouvrages disposés dans l'étagère juste à coté de moi et de m'installer dans un de ces fauteuils moelleux.Un bruit retentit derriere moi, je me retournais fixant la personne qui en était la cause. Il fit tomber une pile de livre en voulant s'adosser à une petite table, je riais interieurement sans laisser paraitre mon amusement et me retournait completement vers lui tout en restant assise sur mon tabouret.
"-E-Exusez moi.-begayait il les joues rougissantes
-Pas de soucis."
Il restait planté devant moi sans un bruit et je continais à le fixer me demandant quand il allais enfin dire un mot et je laissa même malencontreusement échapper un gloussement l'imaginant devant le buckingham palace, il pourrait facilement passer pour un membre de la garde royale.
"Vous vouliez quelque chose ? - je me décidait enfin à lui demander ayant un peu pitié
-...Euh en fait je travaille ici et j'ai remarqué que vous veniez s-souvent faire des recherches ici..
-Oui et...-je l'encouragais d'un mouvement de la main
-Dans cette bibliothèque l'accès devient restreint au bout d'un moment lorsque l'on ne possède pas de carte de membre.
-Donc clairement tu me dis payes ou dégages?-dis je passant soudainement au tutoiement
Au fond je ne m'intéressait pas vraiment à la bibliothèque mais ça faisais un moment que je n'avait pas eu de discussion calme ou normale ou tout simplement de discussion avec quelqu'un ,de plus l'employé de bibliothèque était assez divertissant.
-Non!-il sursautait Je ne voulait pas dire ça, je voulait juste...je voulait vous proposer de souscrire à une carte de bibliothèque et vous proposer mon aide.
-Le problème c'est que je n'ai pas vraiment le temps pour ça, je comptais m'en aller dans tous les cas...- dis je brièvement en me levant,me dirigeant vers la sortie
-Attendez!! -sa voix retentit a nouveau derrière moi et je me retournait, posant un regard perçant sur lui
-Quoi?!
-Je me disais que vous auriez surement besoin d'aide si vous décidez de vous abonner
-...
-Je pourrais vous laisser mon numéro de téléphone , au cas ou?
J'esquissais un demi sourire comprenant enfin ou il venait en venir et lui tendis mon téléphone.
-...A-Appelez moi si vous avez besoin d'aide ou pour autre chose..
J'écarquillais les yeux face à la prise de confiance du brun.Et le saluait , lisant son nom sur mon téléphone:
-Bon...bah salut Brent"
Je m'en allais sans me retourner, l'esprit déjà obnibulé par le fruit de mes recherches...
************
Merde...
Je pestais intérieurement me demandant comment ma journée avait pu si bien commencer et finir aussi mal.
Je plaquais un sourire forcé de gentille fille sur mon visage avant de m'avancer vers la dame de l'accueil.
-"Excusez moi...mademoiselle ? - je la flattais sachant intérieurement qu'elle n'avait plus l'âge depuis longtemps pour qu'on l'appelle comme tel.
-...Madame voyons...que voulez vous ?- minauda elle en rougissant
-J'aimerais savoir s'il est possible que je m'en aille, il commence à se faire tard et je ne voudrais pas que mes parents s'inquiètent.-mentis je
Je sentais dans son regard qu'elle était sur le point de me laisser partir, mais encore une fois aujourd'hui le vent n'a pas tourné en ma faveur.
"Sylvie!" Une de ses collègues qui à sans doute laissé sa sale oreille trainer arrive en vitesse, lui lançant un regard noir qui ne présageait rien de bon pour moi.
Elle continue:
"Je sais que tu est nouvelle dans ce domaine mais tu est se-cré-taire donc en aucun cas JAMAIS, tu n'auras le droit de laisser partir une personne qu'un officier de police à arrêté. C'est pas parce qu'elle est pas menotée que c'est pas une criminelle donc au moins fait ton boulot correctement et tache de ne pas te faire embobiner par des gamines.Je levais les yeux au ciel et retournait à mon banc miteux, qui me paraissait plus agréable que la policière enragée. Le seul point positif est que ce n'est pas elle qui m'a arrêté
J'examinait l'endroit et venais rapidement à la conclusion que la seule solution qu'il me restais était la fuite.Je me levais et Mme tête à claque m'alpaguait à nouveau me demandant ou je croyais aller.
"-Au toilettes...si c'est encore un de mes droits ,ou devrais je souiller votre si précieux banc?
-Couloir tout droit puis deuxième porte à gauche et je tiens à rajouter qu' il y à des caméras partout dans le batiment.-m'aboya elle au visage tout en me lancant un regard plein de mépris"
-Merci madame !"De nos jours la politesse doit pas être l'un des critères pour rentrer dans la police... je songeait paisiblement tout en me dirigeant vers le couloir.Les toilettes publiques ont la particularité de ne jamais êtres fermés;
Je changeait légèrement mon apparence physique en enlevant mon sweat et en détachant mes cheveux pour au moins me fondre dans la masse et je ressortis aussitôt des toilettes me dirigeant vers un escalier situé plus loin dans le couloir.
Je ne remarquait finalement que deux ou trois caméras mal placées et que je pouvais facilement éviter.
Pour un poste de police ils étaient plutôt mal équipés.
Arrivée en haut j'entrais dans une salle réservée à des bureaux et remarquait le sourire aux lèvres que les fenêtres étaient dirigées vers une rue plutôt sombre.
J'ouvrais la fenêtre et y passait mes jambes me retournant, les pieds en appui sur le mur et mes mains toujours accrochées au rebords de la fenêtre.Enfin je me décidait à sauter, attérissant en roulade sur le sol; ne m'attardant pas dans la rue je sortait discrétement pour me méler à la foule , j'avancait un sourire arrogant au visage et satisfaite d'avoir réussi mon évasion.
*****
Après avoir marché une bonne vingtaine de minutes l'odeur d'un restaurant troubla mon odorat et mon ventre se mit à gargouiller.
Je m'approchait hésitante du restaurant pour voir à quoi il ressemblait mais malgré mon mètre soixante douze j'avais la vue bouchée par un groupe de plusieurs hommes, chahutants comme des gamins ; J'essayait de me mettre sur la pointe des pieds mais ils étaient trop imposants pour que je puisse voir quoique ce soit.Soudain l'un des hommes recula me bousculant au passage et s'appréta à s'excuser jusqu'à ce qu'il croise mon regard.Il s'avanca de façon à être face à moi.
C'est bien ce que je disais...Merde
C'est le flic qui m'a arrêtée.
Celui qui rencontre de bonne heure des obstacles parvient à une liberté tranquille ; celui qui ne rencontre des obstacles que plus tard, ne connaît qu'une liberté amère.

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Un Monde Sans Peur
Teen FictionLa peur- Un danger, soit réel, soit imaginaire La peur nous retiens elle nous empêche d'être les acteurs de notre vie,c'est une erreur car elle essentielle à notre survie. Ça Isis le sait, du moins elle l'assimile jour après jour. Mais elle se deman...