«Cher Cupidon, la prochaine fois utilise ta flèche pour toucher nos deux coeurs, pas seulement le mien.»
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Je t'ai revu, tellement de fois.
En même temps, bizarrement je ne suis jamais aller aussi souvent dans ce tabac-café depuis ce jour. Celui où j'ai perdu toutes notions de mon ancienne vie monotone.
Tu m'as en quelque sorte offert ce que j'espérais, j'aspirais, en y rajoutant des choses que j'aurai voulu ne jamais connaître.
Tu viens toujours dans ce café. Aux mêmes heures, et les mêmes jours. Souvent avec les mêmes personnes, mais il y avait certaines fois des petits nouveaux.
Je ne sais pas pourquoi mon corps n'obéit plus à ma raison, et me pousse à vouloir te voir chaque jours qui passent.
C'est chiant.
J'en ai marre de braver la tempête de neige, accompagné du froid glacial.
Puis je te vois et j'oublie, j'oublie ce que j'endure pour toi, et je me dit qu'après tout, ça vaut le coup.
Secrètement, je me dit que chaque jour est le bon, et que tu me regarderas de nouveau. Comme la première fois.
Puis, comme ça ne vient pas, j'essaie de pousser le destin. Alors je passe à côté de tes amis et toi, je te lances des regards appuyés, mais ça ne marche pas.
Quand je suis près de toi, je sais que tu es indifférent, que ton coeur ne s'emballe pas et que ta respiration reste normale. Je sais que tu n'en as rien à faire de ce que je ressens ou à quel point je peux souffrir. Mais pourtant, je continue de t'aimer et jamais je ne cesserai d'attendre que ton regard se pose de nouveau sur moi.
Même si je n'y crois plus.
Et je me dit alors à moi-même : « Aimer, c'est compliqué. »
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Oeillade ↬ Taegi
FanfictionJ'avais envie d'une cigarette. C'était idiot, je ne fumais plus depuis des années. Oui mais voilà, c'est comme ça la vie... Vous faites preuve d'une volonté formidable et puis un matin d'hiver, vous décidez de marcher quatre kilomètres dans le froid...
