Recueil de nouvelles de fantasy

Une fugue, un cauchemard

Je m'appelle Jonathan, j'ai 13 ans. Je suis en vacances avec ma famille dans un bungalow près de Paris pour visiter la ville des amours. Il est minuit, il fait nuit. Mes parents se disputent depuis des années... C'est leur psychologue qui leurs a conseillé ces vacances. On est arrivé il y a seulement quelques heures et on a mangé sans rien dire. L'ambiance était pesante. Je ne les aient jamais vu se sourire ils se forcent à rester ensemble mais ils veulent le divorce, ça se voit. Heureusement que je suis fils unique... Je ne supporterai pas de voir quelqu'un souffrir comme moi.

Je ne dors jamais à cette heure-ci. Je fais toujours des insomnies. Pendant le trajet jusqu'à Paris j'ai réfléchi au fait que mes parents se rapprocheraient si je fugais et qu'ils me chercheraient. C'était décidé, j'allais fuguer.

Maintenant c'est le moment fatidique, j'ai pris une chambre dont la fenêtre permet d'accéder directement à la forêt. Ce fut une bonne surprise de trouver cette forêt là, lorsque l'on est arrivé, ça va m'aider. J'ouvre la fenêtre en grand, je saute, je cours. J'entre dans la forêt. Mon coeur bat son plein. Et si ils se moquent de moi? Et si ils ne me cherchent même pas à leurs réveil? Je sors cette idée de ma tête et continue ma course.

Je regarde derrière moi, juste pour vérifier si ils ne me suivent pas. Je ne vois même plus notre bungalow. Je regarde devant moi est je m'arrête net, stupéfait par ce que je vois. Autour d'un feu il y a trois hommes, ou monstres. Assis sur des bancs de bois. Ils sont tous les trois identiques: ils sont vêtue d'un costume entièrement noir et d'un corps composé d'un blanc livide et sans vie, leur tête est remplacé par deux mains gargantuesque, leurs mains disposent d'un oeil sur leur paume et tirent une grande langue, leurs pieds sont difformes et ont l'air pourries.

Je m'empêche de vomir à la vue de ces horreurs. Ils me regardent, je m'enfuis. Je veux voir mes parents... J'ai peur. Je veux voir mes parents. Je ne respire presque plus. Tout à coup une horreur apparaît devant moi. Je fais demi-tour. Une autre est là. Je tourne à ma gauche, la dernière, m'attrape avec ses langues venant de ses mains monstrueuses. Je ne respire plus, j'ai le coeur emplis de frayeurs. Les mains venant de cette tête me sert la tête, je souffre le martyr. Je ne sens plus rien, enfin.